Je sais que ce
texte est bien trop court sur beaucoup de points qui demanderai a être
développés. En même temps qu’il peut paraître long pour un blog.
Cependant j’ai voulu faire un panorama large et rapide. Il sera
toujours possible, si cela intéresse certain-e-s, de corriger, ou de
demander d’approfondir certain-e-s questions.
I.L’écologie
Le
soucie pour l’écologie divise les anarchistes qui traitent parfois
la question exclusivement sur l’angle de la critique négative (le
danger de l’éco-fascisme) ou à travers l’angle anti-spéciste
et la « libération » animale. Couramment ce sont les
tendances individualistes libérales de l’écologie qui s’empare
du débat en usant ad nauseam de la culpabilisation. Au final,
l’angle politique est rare.
Enfin
l’écologie est un thème courant, qui n’est pas forcément lié
aux questions sociales et de liberté. Il est donc exploité par les
libéraux, les communistes et les nationalistes.
De
tels problèmes peuvent amener a des positions extrêmes allant du
rejet systématique de la thématique, a la réaction dans une
défense sacralisée d’une idée de nature.
Il
ne s’agit pas la de présenter en détail, la totalité des
problèmes connus autour du sujet, mais de tenter d’en saisir le
plus d’éléments au milieu d’une littérature qui reste souvent
difficile d’accès ou laisse en dernier recours des questions
politiques dans les mains « d’experts techniques » qui
sous couvert d’une objectivité de façade, réduise les problèmes
politiques, aux questions sanitaires.
La
nature. Dans notre culture, il est posé communément une césure
et une hiérarchie entre les humains et ce qui est appelé « la
nature ».
Les humains sont considéré comme l’espèce
vivante supérieure autour de laquelle tout prend sens. C’est ce
que l’on appelle l’anthropocentrisme.
Par
réaction certains sacralisent la nature, critiquent ce qu’ils
trouvent « contre-nature », justifient leur pratiques par
un droit ou une loi de la nature,
et se soucie de vivants spécifiques (en général les jeunes
mammifères, les animaux domestiques, et la faune charismatique :
l’ours, le loup, les dauphins, « les singes », les
baleines). La classe politique dans cette perspective, appliquent
l’écologie spectacle et confondent soucie pour les vivants avec
combat pour la réintroduction du loup, la labélisation ou le
traçage (puce RFID dans les cheptels,
ou sur les poubelles pour connaître vos déchets).
Cette
écologie de l’authentique, de l’ancien, du primitif, du sauvage,
du pur, du fort, du contrôle et du traçage, n’est pas une
solution. La pureté n’existe que par le laboratoire. Une substance
pure est une substance qui a été très travaillée, contrôlée. Il
n’existe pas de zone vraiment « sauvage » (au sens
d’intacte) ou « naturelle » aujourd’hui. Les humains
ont mis le pied partout et quand ils ne l’ont pas mis, ils l’ont
contaminé... ou d’autres vivants les ont transformés pour leur
propre usage.
La
nature est un concept issu de notre culture.
Par nature, il faut entendre le plus souvent :
les-choses-telles-quelles-ont-lieu-habituellement ou le caractère
qu’on habituellement les choses (quand on change ses habitudes, on
se forge une seconde nature, quand on parle du monde dans, et
par lequel nous vivons depuis des milliers d’années, on l’a
appelé nature).
rejet
des hiérarchies, rejet de l’anthropocentrisme. Nous ne sommes
pas une espèce supérieure (il n’y a pas d’espèce supérieure,
ni d’individus supérieur), nous sommes un élément d’un
ensemble auquel nous participons (et non auquel nous appartenons) que
l’on qualifie d’écosystème. Il y a seulement des différences
et des ressemblances.
Quand les suprémacistes reprennent l’écologie, pour se désigner
eux-même, ils emploient les images de prédateurs
(loups le plus souvent).
Comme
les autres espèces nous nous inscrivons dans une histoire des
vivants (mal qualifiée « d’évolution »). Nous ne
sommes pas les descendants du singe. Nous sommes des singes, plus
précisément une des espèces de la famille des singes sans queue
(ou grand singe).
L’écologie
est parfois utiliser pour faire disparaître les disparités de
pouvoirs entre les individus et les organisations dans une soit
disante unité-uniforme d’espèce. En tant que participant a
l’écosystème nous partageons le traitement de la Terre avec
l’ensemble des autres vivants et leurs organisations. Mais toutes
les organisations de vivants n’ont pas les mêmes conséquences.
Des différentes organisations qu’a mis au point notre espèce,
celle du capitalisme patriarcal industriel mondial intégré a un
impact sur les écosystèmes, la vie et l’histoire des vivants et
du non-vivant bien plus fort que toute organisations précédentes.
Nous
ne comprenons pas la parole (si elle existe) des vivants non-humains,
et, notre vision ne peu être que anthropogénique, mais elle
n’établie pas comme objectif la préservation exclusive des
humains (anthropocentrisme),
mais s’inquiète des conditions générales de la vie (qui
permettent entre autres la vie humaine), c’est pourquoi nous
pouvons affirmer un non-anthropocentrisme tout en refusant un
antispécisme (pathocentrisme),
un biocentrisme
ou un écocentrisme.
Ce n’est pas « la nature », « les rivières »,
ou « les poissons » en eux même qui nous intéressent,
mais les conditions des vivants,
de la liberté et de la justice. Ces considérations n’empêchent
pas, qu’il est avant tout de notre responsabilité en tant que
membre de l’espèce humaine de s’occuper en priorité des
problèmes que certains participants de notre espèce causes.
Reconsidérer
le savoir écologique, à travers la perspective de l’organisation
sociale. L’écologie n’est pas une politique, mais un savoir.
Savoir qui révèle des problèmes politiques que des groupes
différents exploitent à présent. La prise en charge de ses
problèmes ayant été tardive, certain-e-s personnes ont monté-e-s
sans vision politique claire et ont amené en France dans les années
70, au développement de partie politique « Vert ». Qui,
de fait rassemble des idées sur l’organisation sociale très
éparses. De part ses disparités, l’accord sur l’écologie se
fait en général sur l’unique rappel objectif des limites des
ressources, et des dangers pour la santé de certaines productions.
Mais sur la question de l’accès aux ressources, ou de
considération précise sur les productions elle-même, les
désaccords règnent. Une autre vision réductrice consiste a voir
les problèmes mis a jour par le savoir écologique sous trois
aspects : le réchauffement climatique, la hausse de la
population mondiale, la trop grande consommation d’énergie.
Par
écologie, il s’agira ici avant tout, non de regarder par le menu,
la « consommation » de chacun-e (que les libéraux
utilisent en faisant passer pour une « demande » a
laquelle ils ne feraient que répondre), mais l’organisation
sociale et technique (le lieu du travail n’est pas le seul endroit
ou existe les rapports de forces) qui structure les besoins des
populations et leurs perspectives. Ce sont les politiques
d’organisation de l’urbanisme qui structure en grande partie nos
déplacements, l’État et le patronat qui décide des modes de
productions et de leurs organisations. Tout ceci ce fait a la place
et souvent, contre la population. C’est a nous de reprendre en
mains l’usage et les relations que nous entretenons avec la Terre,
ses habitants et leurs conditions de vie, à travers l’organisation
sociale que nous devons et pouvons décider.
II.L’ORGANISATION
DE L’APPAREIL – et les fragilités énergétiques
Le
soucie pour les vivants et leurs conditions ne doit pas être détaché
de leur organisation. L’écologie en tant que science a longtemps
cherchée et cherche parfois encore a obtenir une légitimité en se
détachant des organisations sociales pour prétendre a une
« objectivité ». Or il n’existe pas d’objet isolé.
La réalité, consiste précisément a voir les liens entre ce que
l’on identifie que pour certaines raisons comme étant un « objet »
parmi ce tout.
Les
ressources et leurs consommations ne sont pas le fruit de la
contingence mais d’un système organisé pour permettre a des
vivants qui y sont liés de vivre. C’est l’Appareil.
L’appareil
du capitalisme patriarcal mondial intégré, aliène complètement
les vivants, leurs désirs et leurs besoins a son existence en ne
permettant qu’a des experts et des oligarques de le gérer et le
faire fonctionner.
De
plus il se concentre sur un petit nombre de ressources, par ailleurs
rares et peu renouvelables.
Un
problème interclassiste ? Contrairement a la légende selon
laquelle les problèmes écologiques ne sont pas un problème de
classe, mais touche tout le monde,
il faut rappeler que ceux qui sont richements doté on largement plus
de moyen d’éviter les conséquences de la dégradation écologique
et sanitaire que ceux qui ne le sont pas. Qui peu quitter le Japon en
avion après l’explosion dans la centrale nucléaire de Fukushima
et alors que les prix des transports sont largements augmentés ?
Qui peu éviter de participer aux sales boulot du traitement des
déchets ou de l’extraction des minerai ou encore l’exposition
aux engrais chimiques ? Les questions écologiques bien traité
constitue clairement un enjeu pour les prolétaires, leur santé
certes, mais aussi l’autonomie dans la satisfaction de leurs
besoins.
L’effet
rebond, c’est désigner par la, que dans une société de
croissance, modifier un type de production ne change pas grand chose,
quand a la production/consommation exigé de chacun. En effet, il y a
« rebond » dans le sens ou il y a report d’une
consommation dans une autre fillière ou dans une surconsommation de
la même filière : les gens se disent, ça pollue moins donc je
peux en consommer plus. Ou encore : on a fait des économies sur
l’essence, car notre voiture consommait moins et du coup, se payent
un voyage en avion. Il ne s’agit pas la de pointer les incohérences
de chacun, mais au contraire de montrer que c’est l’organisation
sociale en elle-même qui constitue le problème qui ne fait que
permettre, voire organiser, ces incohérences.
La
programmation de l’obsolescence et l’exploitation fantôme.
La programmation de l’obsolescence, loin d’être un projet
conspirationniste, peut résulter du même genre d’entente que les
entreprises font sur les prix d’une part (pour éviter leur propre
soit-disant principe de concurrence) et d’autre part d’un
contrôle volontaire des éléments avec lesquels on produit un objet
afin de choisir ceux qui mourront juste avant qu’on est commencé a
lancé le nouveau produit. On sait combien de temps dure chaque pièce
des objets qu’on produit, on fait des tests pour ça. En plus de
l’arnaque que cela représente sur la soit disante garantie, il
s’agit d’une manière générale derrière ce principe
d’engendrer surtout une « fidélisation » des exploités
aux exploiteurs. Le produit obsolète, il faudra en acheter un
nouveau. Ce phénomène largement généralisé aujourd’hui (où
les produits se jettent plus qu’ils ne se réparent), s’accompagne
de l’apparition d’une nouvelle exploitation invisible :
l’exploitation
fantôme.
Il s’agit d’une exploitation, qui va consister pour chacun
d’entre nous a entretenir ces objets destinés a périr, ou s’user
rapidement. Et d’une manière générale a colmaté avec nos moyens
tous les problèmes qu’engendre les productions issues du
capitalisme.
L’illusion
scientiste. C’est-à-dire, l’idée selon laquelle la science
par la maîtrise et les nouvelles techniques qu’elle nous
permettrai de mettre en place, réglera tout nos problèmes de
production et de pollution au point qu’il n’y aura plus besoin
pour ainsi dire, que de laisser tourner la machine, qui produira pour
nous (avec notamment des arbres breveté absorbant plus de CO², ou
des humains modifiés avec des prothèses qui peuvent être certes
contrôlé a distance, mais produise plus rapidement...).
D’abord,
rien aujourd’hui ne permet de tenir cette position. Évidement
l’expérience, nous a permis d’améliorer nos outils de
productions, mais parfois on n’a confondu (surtout en agriculture)
l’augmentation quantitative de la production avec les questions
qualitatives. Peut-on toujours parler d’amélioration ou de progrès
dans ce cas là ?
La
« science » est toujours servante d’une organisation
sociale. Tant que nous serons dans le capitalisme on pourra faire
prendre les destructions durables pour des « progrès ».
Il ne s’agit pas la pour moi de bannir toute science, mais bien de
la reconsidérer dans le contexte général de l’organisation
sociale.
Évidement
il est toujours possible pour nous, dans une certaines mesure et sur
certains savoirs et techniques, d’organiser un détournement de ces
productions au profit du plus grand nombre, et non seulement de ses
concepteurs originels ou destinataire premiers (a ce titre
l’informatique et en particulier internet est paradigmatique). Mais
cela restera toujours un détournement très localisé. Détournements
qu’il ne faut pas confondre avec les réorientations organisées
par les marchands eux-même, ou « banalisation », afin
d’élargir leurs clientèles ou d’étendre la fonction première
de leur produit. Pas de péquenot science, sans une société enfin
organisé par toutes et tous les péquenots.
Les
inconvénients de la « standardisation ». La
production industrielle produit un objet a des milliards d’exemplaire
sans que l’on puisse distinguer les uns des autres, si l’on fait
une distinction c’est en général parce qu’il s’agit d’un
défaut de production et non d’une qualité spécifique ou
particulière. Je n’ai pas ici pour objectif de valoriser la
production artisanale contre la production industrielle. La
production industrielle est avantageuse pour certains objets, mais
pour d’autres elle est désastreuse. Le désastre principal de ce
type de production est clair dans tout ce qui touche l’alimentation
(et le problème du traitement des sols). Il est possible de diminuer
certaines pollutions industrielles agricole, bien sur, mais il n’est
pas possible de ne pas compacter les sols en étant dans
l’industriel. Cependant, il existe des méthodes diverses :
agro-écologie (c’est a débattre), permaculture (parfois des
dérives ésotérique, tout comme la biodynamie), bio-intensive (avec
des techniques très intéressante a mon avis).
L’émiettement
du sens de la participation sociale. Dois t-on revaloriser un
travail qui se réduit à une partie d’une production d’un objet,
et pas a une production complète ? La mondialisation et le
travail a la chaîne, la rationalisation du travail, on entérriné
une pratique qui j’en suis sur, n’a plus grand rapport pour vous
compris avec ce qu’est un « travail ». On n’est plus
qu’un maillon, qui participe a quelque chose dont il ne voie plus
forcément l’objectif, dont on ne voit pas la participation
sociale. OU PIRE : dont on sait que la production est
destructrice pour la société. Ce n’est pas la division du
travail, c’est la division de la société. D’un côté ceux qui
l’organisent et savent a quoi vont servir les choses, de l’autre
ceux qui la produisent et a qui on ne demande pas son avis... et qui
peu même découvrir (engendrant des problèmes de conscience et donc
de sens de sa propre vie), l’aspect complètement néfaste de sa
production. Pour les scientifiques, habitués de ce servage, il voit
en général, quand ils ne les ont pas encouragé eux-même, leur
petit bout de recherche, servir finalement a l’armée, la
surveillance ou des projets politiques inquiétant (eugénisme,
racisme).
Le
travail comme désœuvrement, et l’accélération comme outil de
liquidation. J’entends par là, l’ensemble du travail que
certains qualifie de « mort-vivant ».
C’est-à-dire le travail absurde, répétitif, sans qualification
particulière reconnue de la personne qui l’accompli. Le fait que
nous n’ayons plus de « métier », mais des « job »
est un des indices de ce tournant. Il n’y a plus besoin de
réfléchir aujourd’hui. Il suffit d’être, non servile,
mais bien servile.
D’appuyer sur le bon bouton, de bien faire ce que l’on nous a
dit, sans questionner.
Une
autre exigence apparaît avec la généralisation de
l’automatisation, c’est la vitesse. Après avoir mécanisé les
tâches, on a pu remplacer les humains par des machines sur certaines
tâches. Une course a la vitesse (en plus de la concurrence entre
exploité-e-s) s’engage, ou l’humain est sûr de perdre. Selon
Gunther Anders, il en naîtrait d’ailleurs une honte spécifique,
qu’il nomme la « honte prométhéenne », cette honte ou
l’humain se demande s’il n’est pas finalement obsolète et s’il
n’aurait pas fallut, au final, que lui aussi soit le résultat
d’une programmation. Qu’il soit comme ces machines qui font si
bien et rapidement le job mécanique auquel on l’a lui-même
réduit.
Burn out, gestion par le stress, suicide. Ces nouvelles
exigences ne sont pas sans conséquences.
Au-dela
de la conséquence sur les travailleu-rs-ses eux même, se pose la
question sur l’organisation sociale en général. L’automatisation
(servilité délégué aux machines) et la mondialisation des
échanges « entraîne une précision horométrique et une
vitesse des transactions économiques extrêmes ». Ce qui
n’est pas sans conséquences : « De l’organisation du
travail à la planification des loisirs, de l’exploitation de
l’espace à la conception du quotidien, ce sont toutes les
structures de la société capitaliste moderne qui naissent du temps
mesuré. » qui sont touché par cette exigence
d’accélération.
Au-delà du désœuvrement personnel, c’est l’existence elle-même
des personnes qui est liquidée
(au double sens du terme : rendue liquide et personne dont on se
débarrasse) au profit de sa soumission aux exigences attendues par
le type de travail promue par le système. Il y a des conséquences
aussi sur nos systèmes de prise de décisions. C’est la gestion a
court-terme qui est le raisonnement reconnu « normal » et
il devient difficile de contrôlé l’ensemble des conséquences des
« décisions » automatisée délégués aux machines
gérant les transactions boursières (ce qui n’est pas sans rapport
avec la crise actuelle). L’accélération nous laisse « la
tête dans le guidon », rétrécie notre ligne d’horizon,
force à penser dans l’urgence. Le vite produit, le vite pensée,
renchérie le mimétisme et la standardisation. Pas question de faire
un faux pas, suivons les modèles qui eux on réfléchis et savent
très bien ce qu’il faut faire !
Ici
comme ailleurs, il ne s’agit pas de faire le procès de toute
vitesse, ou accélération, mais de montrer les problèmes d’un
système dont un des éléments central de la dynamique est devenue
l’exigence de cette vitesse a toutes et tous, sans distinction des
capacités et dans tous les domaines.
L’absurdité
des produits verts ou dit écologique. Bien que, en ce qui
concerne l’alimentation, il puisse être meilleurs pour la santé.
Ils ne changent rien quand au système général des marchandises. Le
produit vert, bio ou écologique n’apparaît que pour étendre la
diversité de la clientèle, et non pas comme intérêt dans ces
types de productions en général.
Par
ailleurs ils peuvent servir pour se faire une bonne conscience a peu
de frais, au lieu d’une participation a un changement de société
et enfin, dans le cadre de la société actuelle, ils peuvent
s’avérer totalement inefficace, avec le problème de l’effet
rebond.
Les
« inventions biomimétique »
dont on fait l’apologie parfois, permettent un vernis de « nature »
sur des productions qui ne sont pas questionné en elle-même dans
leurs conséquences écologiques, sanitaire et sociale.
Penser
la transition (écologie et travail).
Si effectivement nous rejetons l’exploitation, notamment celle qui
permet une grande partie de nos objets de consommation fabriqué en
Chine, et retraité en Inde et Afrique, la recherche d’un même
niveau de propriété individuelle que celui que nous avons, ainsi
que le retraitement et le remplacement des techniques polluantes
(comme le nucléaire) et d’équipements énergivores entraînera la
nécessité de nombreux espaces de labeur à combler
que seul une désaliénation des besoins liés a une société
choisie et non imposée pourra venir contre-balancer (au-delà de la
libération a long terme dû a une éducation libérée, un
réaménagement de l’espace et une nouvelle vision de
l’architecture, il peut y avoir une décroissance radicale et
rapide de l’armée, de la police, de la publicité) en laissant
tomber les logiques aussi destructrices que la programmation de
l’obsolescence et l’exploitation fantôme dû à une société et
une production mal conçue. Mais le labeur le plus important et
urgent viendra probablement de la restauration nécessaire de l’humus
et de la qualité des sols afin d’assurer la nourriture locale et
sans polluant a toutes et tous.
Le
retraitement des déchets constitue une difficulté majeure, surtout
les déchets électroniques. Une partie peut-être recycler, et
au-delà des déchèteries, ou recycleries, des initiatives de
ressourceries sont à mettre en place.
Une
attention particulière devrait par ailleurs être réservé à ceux
qui expérimentent dans les espaces précaires que laisse le
capitalisme d’autres voies.
Sans elles, nous risquons de reproduire rapidement les seules
méthodes aux quelles nous avons toujours été habitué.
Le
progrès, la richesse, la valeur. Le détail de l’ensemble des
questions force a se demander ce que constituerai une œuvre et un
labeur valable, cela revient a devoir établir en clair les critères
qui nous permettent de signifier ce qu’est une « richesse »
ou en quoi consiste « le progrès ».
Quand
je critique l’idée de « produire de la richesse » sans
plus de détails, c’est cela que je pointe. Je ne pense pas que
l’on « produise de la richesse » quand on produit un
objet polluant, sinon c’est une manière déguiser de dire « de
la croissance », sans employé le mot. Il faut définir ce que
nous entendons par richesse.
Pour
moi c’est restaurer a chaque fois un ensemble de questions :
Que
doit-on en attendre ?
Dans
quel cadre produit on ? Une société aliénée ou
émancipatrice ?
Effets
sociaux et psychologique (plus difficile à évaluer).
Conséquences
sanitaire :
Es
ce que c’est bon ou pas pour la santé des vivants, dont celle des
humains ?
Modalités
d’accès :
Qui
peu extraire les matières premières nécessaires et avec quelles
conséquences pour le processus général d’entretien de la
diversité et de la santé (à minima) de l’ensemble des
vivants ?
Quels
savoirs et formation est nécessaire a cette production, mais surtout
quel est leur degré d’accessibilité et de transmission ?
Qui
peu réparer ?
Qui
peu produire ?
Durabilité :
Les
matériaux nécessaires sont-ils renouvellables ?
Quel
sera la durée de vie de cette production ?
Tout
ceci est aussi à contrebalancer avec la place de cette production,
si elle est produite en grande quantité ou pas, si elle est vitale
ou pas. Si elle n’est pas vitale, si c’est le savoir sur la
littérature du XVième siècle, ce n’est pas très grave que tout
le monde ne puisse pas la produire ou du moins qu’il y ai besoin
d’une formation longue.
Par
contre, si c’est vital c’est totalement différent. Ne pas avoir
la maîtrise sur ce qui nous permet de manger, de boire et d’habiter
par exemple, me semble extrêmement grave.
L’autonomie
pour moi n’est pas la libération de toute dépendance, mais au
contraire, prendre conscience de nos dépendances, choisir celles que
nous voulons en fonctions de critères que nous jugeons pertinent et
entretenir ces choix.
Pour
moi l’objectif est de permettre à chacun d’avoir les moyens
d’être artisan de sa vie, ou artiste (et non pas travailleur) car
l’objectif est que nous puissions toutes et tous produire ce que
nous considérons comme une, ou des, œuvres, tout en se répartissant
au mieux le labeur.
Je
ne pense pas me battre pour le travail, mais pour une organisation
sociale ou nous rendons des « services » et ou nous
pouvons nous réaliser a travers nos acitivités, voire comme cela
s’est observé dans des groupes humains minoritaire non capitaliste
et non industriel, appeler ce que l’on fait un « jeu »,
avec l’amusement et la joie qui s’y associe.
IV.DÉPENDANCES
des participant-e-s et nos sujets d’attentions
La
liberté ou l’autonomie n’est pas un donné, elle est le résultat
d’un ensemble de conditions et de dépendance que l’on découvre
et décidons de choisir et d’entretenir ensemble. Les critères qui
permettent ce choix ne sont pas simplement contingent, ils sont
actuellement le fruit d’une aliénation au capitalisme. C’est a
nous de renverser cette aliénation pour choisir des critères qui
nous conviennent, par exemple l’Égalité, la Santé, l’Accès
libre et partagé, la Diversité, la Soutenabilité et la Longévité.
Je
n’insisterai pas sur la critique de position réformiste au
détriment d’une révolution, de toutes organisations sociale
hiérarchique, ainsi que sur le partage et le libre accès aux
ressources et moyens de productions, thème déjà très présent
dans l’anarchisme occidental. J’indiquerai seulement que les
techniques de pouvoirs employées sur les vivants non-humains sont,
ou on été les mêmes que celles qui sont, ou on été, employées
sur les humains. Il ne s’agit pas de faire l’amalgame
pathocentriste (ceux qui placent la douleur comme la valeur centrale
de l’attention) qui compare les douleurs subit par des poules et
celles subit par des juifs, mais de constater plutôt que l’étude
des techniques de pouvoirs (par exemple d’exploitation et
d’extermination concentrationnaire industrielle) qui se sont
appliqué sur les uns s’est ensuite appliqué sur d’autres.
Les
relations entre les vivants (humains ou pas) et nos conditions de vie
(biologique, culturelle, morale et politique) se sont plus que
globalisé, elles se virtualisent. Et nos rapports avec les autres
vivants tendent à exister qu’a travers des représentations de
plus en plus nombreuses, et plus ou moins réalistes. Ces distances
amènent (1) des comportements pathologiques (ou l’on ne se soucie
plus vraiment de l’autre parce qu’il n’est pas réellement la),
(2) une surenchère de délégations (techniques ou d’expertises)
et (3) de contrôle pour gérer une interaction sur des distances de
plus en plus longues (traçage, zoo).
Les
conditions biologiques
Le
pic du sol (Dirt
Peak) :
L’avancé de « l’artificialisation » (bétonnage
serait plus juste). On estime que tous les 10 ans, c’est
l’équivalent de la surface d’un département qui disparaît en
France.
Saturés d’engrais, de pesticides, les sols
s’appauvrissent, sont moins propices au jaillissement des
vivants... Alors certains mettent encore plus d’engrais issus
de l’industrie pétrochimique (ils ne le sont pas tous).
Ces
engrais
sont
principalement
dérivé du pétrole, a terme ils
finiront
probablement par coûter
cher, mais en attendant, ils
détruisent
beaucoup. Le phénomène le plus évident, est peut-être
l’imperméabilisation des sols (ils
n’absorbent
plus l’eau. Conséquences : glissement
de terrain et grandes
inondations
en période de sécheresse, lorsqu’il
pleut).
Ceux
qui disposent de grands capitaux vont acheter des terres à
l’étranger, notamment en Afrique, où l’on crève pourtant déjà
de faim, pour en faire des lieux excluant les usages populaires
locaux. La population locale est par contre bien vue quand il s’agit
de l’exploiter a merci par les gouvernements et le patronnat qui
ont besoins de produite de l’alimentation, mais qui ont détruit
les sols proches ou les ont alloués a d’autres fonctions plus
« rentables » pour le capital (comme l’immobilier dans
le Nord, les agro-carburants ou la production de matière pour le
textile dans le Sud), mais pas pour les ventres.
Le
pic de l’eau (Water Peak) :
Il
va être de plus en plus difficile de trouver de l’eau en général,
et de l’eau potable en particulier.
En
plus de l’augmentation de la consommation d’eau dû a la
production industrielle (300 Litres d’eau pour une puce
électronique), il y a de nombreux problèmes du a la pollution des
eaux : Engrais, pesticides, médicaments, rejets industriels,
métaux lourds…
Il
ne faut pas oublié l’augmentation de l’avancé des déserts et
de l’augmentation de certaines sécheresses, lié à certains
pratiques de productions alimentaires qui assèche littéralement les
ressources en eaux locale.
Enfin,
conséquence de l’emballement du changement climatique, des zones
de plus en plus étendues, qui sont déjà parmi les plus
déshéritées, vont souffrir de sécheresse. Avec son cortège
d’enfants morts et d’émigration forcée.
1.8
milliard de personnes souffriront en 2025 d’une insuffisance
d’approvisionnement en eau. Il existe quelques indicateurs, comme
l’empreinte hydrique.
Exemples.
Quantité infime de Pyralène (PCB, entre dans la composition de
vieux transformateurs électriques) dans le Rhône, suffit pour
rendre les poissons qui y vivent impropres à l’alimentation...
pour une durée indéterminée !
Algues
vertes en Bretagne à lier a l’élevage industriel porcins,
dangereux de se promener le nez au vent sur ces plages. L’eau
publique soudainement surchargée en nitrates entraîne mécaniquement
l’augmentation de l’achat d’eau a ceux qui pillent les supports
libres des vivants pour en faire une marchandise privée.
70%
des cours d'eau chinois sont pollués et menacent la santé de
millions d'habitants.
Cycle
du carbone, préservation d’un air respirable.
Ici la santé des coraux ainsi que des forêts est essentielle. Tout
comme le soucie pour la diminution des pollutions atmosphérique
issus des outils de productions en général, de ceux du capitalisme
en particulier. Si le rôle du CO² est important, celui du méthane
l’est peut-être plus encore. La plupart des rejets du méthane
provienne de l’industrie de la viande (qui n’a rien d’un
élevage) qui en concentrant en
cage
des milliers de mammifères destinés a l’alimentation humaine
organise le plus grand rejet de méthane.
L’eutrophisation
(excédent de certains nutriments dans l’eau entraînant la
prolifération de certaines algues qui se termine par l’asphyxie la
destruction de l’ensemble de l’écosystème marin) est un
problème peu connu qu’il faut avoir en tête si l’on se soucie
des conditions de vie de la diversité des vivants.
L’innatention
au cycle du carbonne est la principale raison de l’effet de serre.
La multiplication des catastrophes climatiques sont liés à un
exédent de carbone.
La
diversité biologique. Nous faisons partie d’une toile de vie.
Chaque espèce se figure au centre d’une toile d’araignée ou les
points de jonctions sont d’autres espèces. Plus l’on coupe des
fils, plus la fragilité de notre position apparaît. Il ne s’agit
pas là de restaurer un anthropocentrisme déguisé a travers des
« services écosystémiques », mais de dire qu’il en
est ainsi pour chaque vivant, qui défini pour ainsi dire a travers
lui-même ce qui a de l’importance pour sa préservation.
Cette toile de vie maintenue, nous permet (a l’ensemble des
vivants, pas qu’a notre espèce) de manger, de nous soigner,
d’avoir accès a l’eau potable, un climat stable, etc. Les
attaques portées sur les conditions de la biodiversité, la
biodiversité, et la stabilité de l’écosystème sont susceptibles
de changer les conditions de vie de l’ensemble des vivants dont
nous faisons partie.
Cela
ne veux pas dire que cet ensemble est « sacré » et
« intouchable ». D’abord, si nous voulons continuer a
vivre longtemps et bien, nous allons devoir précisément améliorer
l’état de ses éléments que l’appareil capitaliste a largement
détruit ; ensuite, le problème n’est pas dans le changement
a l’intérieur de cet écosystème, mais dans la vitesse de ce
changement et les dépendances que ce changement entraîne.
Parmi
lesquels, les espèces non-indigènes envahissantes
(introduite volontaire ou par accident), « seconde
cause d’érosion de la biodiversité, après la disparition des
habitats. [...] En
colonisant de nouveaux habitats, certaines espèces inoffensives dans
leur écosystème d’origine peuvent proliférer et entraîner de
graves problèmes écologiques, économiques ou sanitaires.
L’intensification récente des échanges internationaux augmentant
significativement les risques d’introduction d’espèces, le
contrôle des espèces non-indigènes est devenu un enjeu crucial
pour la conservation de la biodiversité. »
Les
conditions matérielles
La
pollution et les déchets. Ils
sont
le résultat d’activité sociale (faveurs aux déplacements en
voiture) et non humaine (activité volcanique par ex.).
Théoriquement, il devrait être possible de mettre au point une
organisation humaine qui ne ferait pas de pollutions, ni de déchets.
Dont l’ensemble de la production serait ré-utilisé, ou recyclé.
Pratiquement, Il y a et il y aura toujours de la pollution et des
déchets, a des niveaux différents.
Déchets
en général, plastique,
nucléaire et
électronique en particulier. Les déchets en plus des questions
sanitaires et de pollution des sols, introduise la question de la
durée, des types de traces, des souvenirs que laisse une
organisation.
Le
recyclage a ses limites. Il est
cependant possible de concevoir une organisation dans laquelle tout
ou un maximum serait recyclable, mais l’organisation actuelle n’y
est pas favorable : les supermarchés et l’emballage (au lieu
de la vente en vrac) sont une des causes importante des déchets.
Il
existe des outils comme l’empreinte écologique, efficace
pour comprendre le problème, mais limité pour établir la cause
réelle des pollutions.
L'extraction
des ressources. S'il est bien
un endroit ou l'on voit les désastres écologiques et sociaux
du capitalisme, c’est en observant l'extraction des ressources.
Les
conditions d'exploitation sont largement conditionnées a l’utilité
capitaliste. Les enfants dans les mines du Congo, la pollution des
eaux et des sols y est monnaie courante.
Le
pic pétrolier (Peak
Oil). Selon
les spécialistes indépendants, le pic a déjà été atteint, et
nous sommes dans la phase de plateau qui précède le déclin
(déplétion).
La
production mondiale plafonne à 82 millions de barils par jour. On a
commencé à puiser dans les réserves. Le pétrole le plus facile à
extraire l’a déjà été. Le pétrôle « sale » (plus
difficile a extraire donc plus cher) des sables bitumineux et de
schiste
qui ne valait pas la peine d’être extrait intéresse a présent
les patrons. Si dans les pays aux lois assez protectrices des combats
ont mené a l’interdiction de l’extraction de ses ressources pour
des raisons sanitaires et environnementale, il n’en est rien en
Afrique et ailleurs. Ces ressources seront par ailleurs exploité
très rapidement, et la question se reposera aux pays résistants.
Étant donné que les infrastructures ne sont pas prêtes de changer
et que rien n’est fait pour encourager une consommation moindre,
sauf luttes sociale et changement culturel important, les résistances
finiront par échouer.
En
2030, la « production » mondiale devrait avoir diminué
de moitié…
En ce début d’année, on nous annonce que
le record du prix de l’essence a été battu en France. Derrière
les conjonctures, se trouve un changement de fond dont on ne perçoit
que le début des problèmes.
Les
« terres rares » (Rare Earth).
Sous cette appellation générique est regroupé un ensemble de
matériaux métallique devenue extrêmement stratégique étant donné
leur propriété magnétique (Néodyne, Coltan). Ils ont toute leur
place dans ce qui touche l'informatique (ordinateur, téléphone
portable, écran plat) et l'énergie (éolienne offshore, batterie).
Comme
pour l'uranium les réserves nouvelles se trouvent a présent au fond
des océans (découvert par le gouvernement Japonais), mais aucune
technique ne permet leur extraction.
L'extraction
des Terres Rares est extrêmement polluante : on relève des
problèmes de dent et de peau, ainsi qu'une augmentation des cancers,
dû au contact avec l'eau rendue toxique. L'extraction entraîne
aussi des rejets d'acides et de thorium (radio-actif). En Chine ces
rejets sans protection qui se deversent dans les eaux et les terres
ne sont pas illégaux. Les vivants sont rendu stérile et donc
l''agriculture impossible.
Très
difficile à traiter et raffiner. Peu rentable... sauf quand arrive
la situation de quasi-monopole de la Chine. Elles sont exportées à
97 % par la Chine, qui dispose d'environ un tiers des ressources
mondiales mais qui en contrôle les prix en réduisant les volumes
commercialisés. Les gouvernement États Uniens et Australien
envisage la ré-ouverture de leur mines.
Les
réserves d’uranium déclinent
rapidement, l’uranium qualitativement rentable tend à disparaître
: on creuse toujours plus profond, l’extraction est toujours plus
complexe, plus chère et de qualité moindre
(de grande réserve d’uranium se trouve aussi sous la mer, mais au
prix ou coûtera son extraction cela ne vaut pas le coût). La
consommation d’uranium est déjà plus importante que son
extraction, une grande partie vient du désarmement et des stocks.
Effet collatéral : il faut de plus en plus d’engins émettant du
gaz à effet de serre pour ces extractions. Yves Cochet, tout comme
le Energy Watch Group prévoit
le pic d’uranium est prévu vers 2035. La catastrophe de Fukushima
a calmé provisoirement quelques pays.
Le
pic de charbon (Peak
Coal). Selon l’Energy
Watch Group, c’est vers 2025 que
l’extraction de charbon atteindra son pic (soit 30 % au-dessus de
la situation actuelle…).
Le
pic métallique (Peak
Metal). La teneur en
métal du minerai diminue irrémédiablement. Et pour bon nombre
d’entre eux — y compris parmi les plus usuels (cuivre,nickel,
zinc, plomb, étain…) — le pic est proche : vingt, trente ans.
Même si le recyclage permet de réutiliser au lieu d’extraire, il
est loin d’être total. Par ailleurs, les conditions sociales de ce
travail sont largement dramatiques.
Le
pic des découvertes. À ceux
qui pensent que ce problème va se résorber par la découverte de
nouvelles sources, il faut rappeler qu’il existe aussi un pic des
découvertes, en général antérieur au pic d’extraction.
Les
conditions culturelles
Présent
dans l’anarchisme social en tant que critique des dogmatismes, de
la religion et du Patriarcat. L’écologie rajoute en général
quelques éléments dût à l’étude des conditions de
fonctionnement de l’appareil et à son souci pour les conditions
locales.
La
propagande marchande et politique est la conséquence logique et
rationnelle de la gestion d’une population a grande échelle,
« sans idéologie » et avec peu d’accès libre et égal
a la satisfaction des besoins, comme les demandes les libéraux,
ainsi qu’une mise a distance aux décisions politiques comme le
demande ceux qui ont organisés un appareil nécessitant l’expertise
et ceux qui profitent au final de ce pouvoir.
C’est
la différence entre « ceux qui profitent d’un pouvoir »
et « ceux qui dépendent du pouvoir » qui fait la
distinction entre un technocrate, un bureaucrate, un oligarque et les
aliénés.
Distinguer
stratégie a court terme – souvent individuel et objectif
politique.
Le
rôle central de l’aliénation
L’intérêt
pour l’aliénation, ses conséquences et les possibilités de son
renversement divise. Les plus individualistes porte plus la critique
sur les individus que sur l’organisation de l’appareil
capitaliste, accusé-e-s d’être des soutiens actifs, des
participant-e-s impliqué-e-s au capitalisme.
Certains
portent plus la critique sur eux, que sur le système lui-même.
Semant la discorde et le rejet, mais persuader qu’ils font le
combat juste. Ils se reconnaissent beaucoup dans le boycott et dans
la consommation vue comme action politique.
Les
défauts de ces critiques est la culpabilisation vue comme principe
politique (et non éthique). Ils apparaissent aussi bien chez des
écologistes qui encouragerons plus facilement à passer a des
coopératives énergétique qu’a des actions politiques, que chez
les animalistes qui défendrait plus un « mode de vie »
végan ou végétalien ou végétarien, qu’une critique de
l’élevage industriel.
Les
dominants eux parlent de « devoir se serrer la ceinture »...
alors que c’est eux qui organisent la misère.
Le
rôle de la culture et des médias industriels. Le mot industriel et
non de masse est un choix judicieux fait par Théodor Adorno, pour ne
pas faire croire que cette logistique marchande et de propagande
correspond a ce que demande la population.
Ce sont de véritable structure d’aveuglement et de guerres
narratives qui sont en place pour faire passer la logique de ce qu’il
faut bien appeler une culture libérale incultant le sécuritaire.
Les
éoliennes et panneaux solaires c’est écologique... il faut juste
pas avoir de pic de consommation, et ne pas extraire les minerais.
Les
conditions morales et politique. Je
n’indiquerai rien dans ce sens, je pense qu’il s’agit la des
questions déjà prise en charge par l’anarchisme social (critique
de la hiérarchie).
L’accélération
recherchée et obtenue a court-terme au delà des problèmes
écologique qu’elle pose (à travers les TGV,
les avions...), entraîne des difficultés de communications et de
repères.
La décision dans l’urgence est contraignante, autoritaire et
difficile. Pris par la vitesse la ligne d’horizon diminue en
liberté, tout en se renouvelant rapidement. Chaque décision qui
pourrait paraître pertinente est rendue caduque l’instant suivant,
le libre arbitre laissant place à la soumission ou a l’arbitraire.
La
recherche de l’accélération est structurellement dû à la
production en quantité industrielle qu’il faut redistribuer,
transporter, ainsi qu’a une monopolisation de notre énergie et de
nos affects à l’exploitation. C’est parce que le capitalisme
nous vole notre décision (à travers ces exigences) des espaces et
de la durée ou nous déploierons nos affections et nos énergies que
naît l’ambition individuelle d’un gain de vitesse, l’envie
d’une accélération a court terme. Cette solution technique ne
fait que reporter un problème qu’une ambition politique doit
prendre : diminuer à défaut d’en finir l’exploitation
jusqu’a l’avènement de l’activité librement choisi et sans
hiérarchie.
Le
secret et le mensonge. Le
secret d’État, et le mensonge sur les conditions réelles qui
permettent a tout un chacun de vivre ou sur l’état du monde, sont
des moyens employés par les dominants. Ils engendrent des dégâts
collatéraux : la généralisation du doute dans les générations
qui ont perçus ses secrets et ces mensonges, et par ce biais, la
multiplication des théories du complot.
L’expertise.
Un problème spécifique apparaît aussi, sur l’enjeu créé par la
place que prend aujourd’hui l’expertise et l’évacuation que
cela permet de la discussion politique sous couvert de « science ».
C’est le cas clairement pour l’économie, ça l’est de plus en
plus pour d’autres questions notamment alimentaire qui a travers
les OGM, le catalogue des graines et la privatisation des semences.
La
réponse a ses problèmes réside dans la mondialisation de multiples
démocratie directe locale et fédérés.
V.ESQUISSE
HISTORIQUE de l’écologie et de l’anarchie.
Il
faudrait se mettre d’accord sur ou commence l’écologie et
l’anarchie. Si l’on se place du point de vue de l’histoire
occidentale, on estimera que l’anarchie commence avec les luttes
sociales que l’on associe a ce mot, qui correspond par ailleurs a
son apparition sous la plume de Proudhon. De même, l’écologie
commencerai alors avec Haeckel, qui en a inventé le mot et proposé
une définition (toute biologique).
Cependant
ont peu reconnaître aussi des pratiques « anarchistes »
et des savoirs écologiques, antérieur a ces dates.
Dans ces cas, on pourra trouver des critiques et de l’intérêt à
des textes comme ceux de la philosophie Taoïste (en particulier
Tchouang Tseu), ou Cynique, ou encore les luttes des « luddites ».
Sinon,
on s’accorde en géréal, a reconnaître a Elisée Reclus et
Kropotkine un questionnement sur ces sujets. On trouve aussi tout un
courant en Europe de Naturiens
et de Végétariens. En France, le sujet a été réactualisé par la
thématique de la décroissance. Aux États-Unis, on
distinguera des mouvements comme ALF (Animal Liberation Front)
et ELF (Earth Liberation Front), ou actuellement l’essai de
synthèse dans le Total Liberationnism (avec Steven Best). On
trouve aussi des courants de réflexion proche, mais très tenus a
distance par la majorité des anarchistes, comme le primitivisme
(avec John Zerzan), et les anti-civilisationnels (dont les
propos ressemble a s’y méprendre aux Naturiens et sont assez
proche d’un auteur comme Derrick Jensen). Un courant
particulièrement intéressant pour notre approche s’y est
développé : l’écologie sociale (avec Murray Bookchin).
Au
point de vue intellectuel, on a vu se développer un courant dit
d’écologie profonde (défini par Arn Naess), finalement
assez marginal, tout comme un courant très critique des sciences et
de l’industrie (Notes & Morceaux Choisis, Groupe Oblomoff,
Editions de l’Encyclopédie de Nuissances, et les récentes
Éditions de la Roue) ; Un autre courant plus pratique
(particulièrement en Inde), et dont des luttes on déjà abouti est
apparu, sous le nom de éco-féminisme (il a connu de
nombreuses évolutions, et s’est éloigné de ses débuts
essentialistes. Vandana Shiva est une de ses participantes les plus
connus).
Surtout
actuellement de nombreuses luttes sont menés, sans qu’une
idéologie ou un courant sois particulièrement mis en avant (si ce
n’est le terme générique d’Éco-anarchisme, ou de groupe
LiberTerre), au Canada contre un néo-colonialisme a travers le
« Plan Nord » qui vise a s’approprier des ressources
minières en détruisant le lieu de vie des derniers indigènes, et
en Europe a travers la critique des Grands Projets Inutiles et
Imposés (comme l’aéroport de Notre Dame des Landes, les
lignes THT pour de nouvelles centrales nucléraires, des LGV). Une
lutte plus « classique » au niveau mondial a lieu aussi
contre les OGM et les extractions d’hydrocarbure de schiste et de
houille.
Depuis
une dizaine d’années, les autorités ont par ailleurs mis au point
un mot pour critiquer toutes ces luttes qui consiste essentiellement
en du sabotage : éco-terrorisme.
Un terme apparu aux États-Unis dès 1997 contre les actions de l’ALF
qui visait a détruire des laboratoires d’expérimentations
animales, mais qui a surtout connu son heure de gloire avec Theodore
J. Kaczynski (plus connus sous le nom de Unabomber)
qui a mis au point des colis piégés et tué ainsi plusieurs
scientifiques.
En général la qualification est retournée facilement contre les
industriels qui seraient plutôt eux les véritables terroristes de
l’écologie, vis-a-vis
de l’ensemble des destructions qu’ils engendrent.
Florian OLIVIER
Notes