Notes sur "Vulnérabilité et autonomie dans la pensée de Martha C. Nussbaum" de Pierre Goldstein.
Pierre Goldstein retranscrit l'évolution laborieuse de libéraux qui découvre la nécessité de l'égalité matérielle (économique) pour la liberté à travers une liaison néo-aristotélicienne effectuée par Nussbaum. Sur de nombreux points ils se rapprochent donc des positions libertaires, moins la critique du capitalisme, des institutions, de l'Etat, de la propagande (ou alors si il y a critique ce n'est que par le biais) Autrement dit, ce serait un libéralisme socialement conséquent.
N. part d'un néoartistotélisme et a rejoins les positions libérales que par la suite. Golstein apporte beaucoup d'éléments, mais il en manque encore beaucoup pour comprendre certains chose auquel il ne fait qu'allusion tandis que d'autre passage tourne autour d'un même problème avec des arguments similaire pendant plusieurs pages. Autrement dit la qualité est très inégale et si le lecteur n'a pas la connaissance de la scène éthique contemporaine et de ses débat, il devra comme moi relire plusieurs fois. En tout cas, ce livre peu chers est bienvenue car en français on retrouve pas grand chose sur Nussbaum.
De plus contrairement a ma précédente lecture du care, je me sens beaucoup plus proche et en de nombreux point de la pensée de Nussbaum. Un bon livre donc.
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