J'ai lu le livre "L'éthique du "care"", éd. PUF, coll. Que sais-je ? de Fabienne Brugère et j'en ressors blessé !
Ce livre consiste vraiment a une réappropriation idéologique de l'anthropologique des sentiments moraux par le Parti Socialiste ! Filliation que le Parti Socialiste avait d'ailleurs revendiqué.
Déjà l'éthique des sentiments moraux est renommé "care" ce qui permet ensuite a l'auteure de faire croire qu'il s'agit d'une démarche nouvelle et originale alors qu'elle est très ancienne (pour moi elle était presque déjà présente dans une éthique descriptive, respectant la biologie et la psychologie chez Aristote).
Ensuite elle se fait passer pour une critique du libéralisme alors qu'elle n'en est qu'une version mettant en avant l'aspect social (dont l'émancipation des femmes) qui a toujours été présent dans l'idéologie libérale, mais simplement absent du libéralisme réellement existant (capitalisme, qui reste très patriarcal, pour des raisons essentielle de dressage et de domestication dont il est difficile de libérer la population après des années d'élevage). Dans le chapitre II l'auteure dit d'ailleurs clairement : "Reconsidérer la vulnérabilité et son traitement revient à proposer de nouveaux modes de fonctionnement des économies de marché plus soucieux du bonheur et d'une répartition plus juste des richesses."
Enfin il est clair, qu'en pensant critiquer les bases du libéralisme, il s'agit en fait pour l'auteure de critiquer un contractualisme (terme qu'elle semble ignorer) au profit d'une valorisation des relations par le sensible. Or le contractualisme n'est pas une thématique du libéralisme : il est présent chez Rousseau (clairement critique de la propriété, et défenseur évident d'une forme de communauté), mais surtout les relations par le sensible sont aussi renvendiquées par des libéraux comme Smith ou Mills...
L'auteure désespérée, n'ayant visiblement pas compris qu'assumer une anthropologie des sentiments moraux n'est pas un enjeux politique, mais une question de réalisme qui peut donc être acceptable par n'importe qui pour peu qu'elle ou il soit observatrice-eur, ne peut quand elle parle de ses auteurs n'en décrire que ce qu'elle indique comme une position "problématique" (Ch.II §III) sous entendu qui rentre en fait en contradiction avec sa thèse a elle, selon laquelle le libéralisme est forcément patriarcal, rationaliste, et contractualiste.
Moi même, je suis partisan de la reconnaissance d'une anthropologie des sentiments moraux qui a clairement été portée par ce que l'on a appelé les lumières écossaises, et j'essaye désespérément d'en montrer les conséquences vis a vis de notre société industrielle capitaliste mondialisée et encore clairement patriarcale.
mercredi 13 juillet 2011
samedi 9 juillet 2011
Mise au point et éthique animale de Vilmer
Bien.
Peu de nouvelles. J'ai bien eu beaucoup de lecture et appris pas mal de chose, et j'ai du régler des problèmes techniques divers. J'ai recommencé un important travail de fond ou je compte bien aboutir a terme a l'ennonciation correcte, claire et pratique d'une politique radicale que l'on pourrait apparenter a une écologie politique ou une biologie politique.
En attendant je peux mettre a disposition un travail commencé, bien que pas vraiment aboutit, mais il pourrait peut-être apporter des informations pour certains. C'est un travail sur l'écologie et Canguilhem, il n'existe pas grand chose sur le sujet.
http://www.mediafire.com/?9xd4asj9sd6j24c
Si certains sont intéressé je pourrais transmettre plus d'informations sur ce travail (j'ai un autre fichier, plus brouillon, met avec plus de réflexions).
Voila. Du coup, je ne pourrais pas donner de nouvelles avec des argumentations poussées. Alors je me contenterai de transmettre quelques notes dont l'intérêt pourrai ne pas être perçu par ceux qui attendent des réflexions uniquement politique sur la question de la sortie de l'économie, de la décroissance, ou de la critique des sciences.
Les notes que je partagerais, ne seront pas pédagogique, c'est a dire qu'elle n'auront pas pour but d'expliquer, recontextualiser etc. Mais seulement d'être des notes de mémorisation. Il est donc fort probable qu'elle paraisse décevante ou pas claire.
Quelques notes concernant ma dernière lecture :
L'éthique animale, de J-B J. Vilmer aux éditions PUF, mais il s'agit du "Que sais-je" pas de l'autre livre du même nom qu'il complète en quelque sorte.
Chapitre 1 V. rapelle l'importance du critère de Souffrance pour établir une réflexion éthique. V. rejète l'idée que les végétaux puisse souffrir, l'argument est surtout la relativisation de la souffrance pour justifier la mise a mort des animaux. Ce serait un argument des industriels de la viande.
Qu'importe d'ou viendrais l'argument parcequ'on le retrouve chez d'autres auteurs qui ne travaille pas dans l'industrie. Je ne suis moi même pas de l'industrie de la viande. Il est possible V. rejette l'argument uniquement pour cette raison, qu'il pense qu'il peu relativiser le sort de vie animale. Cependant il est clair qu'il existe un stress végétal, et ce qui pourrait être une souffrance végétale. De toute façon d'une manière générale ce qui fait un des intérêts des plantes c'est qu'elles sont en vies, et que comme tous les vivants, hormis ceux qui décident de se suicider, ils ne veulent pas mourrir et donc ils ne veulent pas être mangé.
Le problème vient aussi clairement d'une différence d'approche Vilmer a un critère individualiste d'intérêt, alors que nous avons une approche plus holistique sur la question de l'environnement.
Le chapitre 2 sur l'antispécisme rapelle l'analogie souvent faite entre le sort des esclaves humains et celui des mammifères vivants non humains. Il me semble que l'auteur ne prend pas les précautions nécessaire. Il faut indiquer que ce sont les techniques de pouvoirs qui sont analogues, et qu'il est impossible de statuer sur la souffrance.
Chapitre 3 Welfarisme/abolitionnisme, V. adhère a l'idée selon laquelle l'espèce serait uniquement une catégorie mentale, sous entendu n'aurait pas de réalité. Il est vrai qu'il y a un débat sur ce qu'est exactement une espèce, et l'on peu dire qu'une espèce n'est qu'une catégorie mentale... mais a condition il me semble de le prouver d'une part et peut-être de trouver un autre nom a l'acceptation usuelle (pas la plus pertinente) de ce qui défini la cloture d'une espèce (l'impossibilité pour un certain variant de se reproduire). Par ailleurs je crains que la critique est été formulé un poil trop rapidement. Dire qu'il n'y a pas d'espèce c'est établir un antispécisme réel partout, la ou certains ne l'envisagé que pour dire : "ils peuvent souffrir". Autrement dit, être humain et pissenlit pourrait être de la même espèce... (enfin... c'est pas clair, vu qu'il n'existerai pas d'espèce).
V. a avancé sur la question de la violence. Il ne parle pas cette fois de terrorisme animalier, mais se contente de récuser l'intérêt utile de la violence pour les actions, en craignant la mauvaise publicité. J'avais déjà repéré ailleurs ce changement (site ethiqueanimale) et je répond donc : il y a des attaques violente qui peuvent être faite que personne ne viendra défendre. Si l'attaque d'un laboratoire trouvera toujours de zélé défenseur de la science a tout prix, l'attaque d'une ferme industrielle devrait être moins problématique.
Enfin toujours dans ce chapitre on voit des conceptions politique, que l'on souherai voir aujourd'hui contre le capitalisme, qui s'apparente au débat réforme/révolution : "Il y a des abolitionnistes antiwelfaristes qui ne souhaitent pas améliorer le sort des animaux concernés, car ils sont persuadés que réformer l'exploitation la rend plus acceptable et réduit donc les chances de pouvoir un jour l'abolir. "Quand vous réformez l'injustice, explique Regan, mon opinion est que vous la prolongez." [...] Faux répondent a juste titre les abolitionnistes welfaristes, qui acusent Francione de pratiquer "la politique du pire" qui consiste à "maintenir un grand mal pour obtenir un grand mieux" [...] etc.
Il aurait aussi été possible de dire que l'on ne peux pas statuer sur l'avenir et que ceux qui compte c'est de critiquer quotidiennement l'exploitation, comme me l'a rappeler un camarade bakou-kropotkiniste.
Chapitre IV. Justice/Compassion, n'apporte pas grand chose par rapport a la version livre. Je ne comprend pas pourquoi personne ne semble avoir pigé que c'est une question de méthode. Que la recherche de la justice ou du vocable rationnel est dédié a l'action politique qui doit être rationnalisé, justifié. Mais que du point de vue de ce qui nous motive a agir c'est profondément une question de compassion ou d'émotion. D'ou la position simple qui consiste a nous réexposer autant que possible a tous les types de vivants et de problème pour que notre expéérience et nos sentiments s'en impregne, mais qu'il faille ensuite venir a l'aide a cela avec de l'argumentation.
Chapitre V. La théorie du droit des animaux. Voila LE chapitre intéressant. Il était simplement esquivé dans le livre. A raison on pourrait dire on parle d'éthique ici, pas de droit. Mais V. a révisé sa position quel qu'elle fut. Toute fois sur le sujet pas grand chose. Après la lecture de Goffy qui avait étudié la question on n'apprend pas grand chose. Seule les réflexions sur Francione dont je me souviens pas les avoir vu sont intéressantes. Je note d'ailleurs un argument intéressant : "Chacun d'entre nous pourrait être touché par un cancer et nous obtiendrons de meilleures données en rapport avec un cancer, et nous les obtiendrions plus rapidement, si nous pouvions utiliser des humains non consentants dans des expériences touchant au cancer. Mais nous n'agissons pas ainsi, et nous ne considérons pas cela comme une situation conflictuelle". Argument placé ici contre la logique de l'idée que tout peu être fait pour le savoir scientifique... En même temps il a ses limites, on pourrait dire que des personnes sont effectivement déjà sacrifié certes pas pour des expériences qui produisent de la connaissance, mais bien exposé a des cancers. Passons.
Chapitre VI.Autre positions. Peut-être le plus polémique. En même temps je n'en dirai pas grand chose ici. Juste que l'approche de l'éthique des vertus n'est vraiment pas aboutti chez V. Malgré son pragmatisme bienvenue (mais qui reste libéral sous couvert de "réalisme"). J'ai élaboré pour cette question une petite argumentation que je vous fait partager :
Peu de nouvelles. J'ai bien eu beaucoup de lecture et appris pas mal de chose, et j'ai du régler des problèmes techniques divers. J'ai recommencé un important travail de fond ou je compte bien aboutir a terme a l'ennonciation correcte, claire et pratique d'une politique radicale que l'on pourrait apparenter a une écologie politique ou une biologie politique.
En attendant je peux mettre a disposition un travail commencé, bien que pas vraiment aboutit, mais il pourrait peut-être apporter des informations pour certains. C'est un travail sur l'écologie et Canguilhem, il n'existe pas grand chose sur le sujet.
http://www.mediafire.com/?9xd4asj9sd6j24c
Si certains sont intéressé je pourrais transmettre plus d'informations sur ce travail (j'ai un autre fichier, plus brouillon, met avec plus de réflexions).
Voila. Du coup, je ne pourrais pas donner de nouvelles avec des argumentations poussées. Alors je me contenterai de transmettre quelques notes dont l'intérêt pourrai ne pas être perçu par ceux qui attendent des réflexions uniquement politique sur la question de la sortie de l'économie, de la décroissance, ou de la critique des sciences.
Les notes que je partagerais, ne seront pas pédagogique, c'est a dire qu'elle n'auront pas pour but d'expliquer, recontextualiser etc. Mais seulement d'être des notes de mémorisation. Il est donc fort probable qu'elle paraisse décevante ou pas claire.
Quelques notes concernant ma dernière lecture :
L'éthique animale, de J-B J. Vilmer aux éditions PUF, mais il s'agit du "Que sais-je" pas de l'autre livre du même nom qu'il complète en quelque sorte.
Chapitre 1 V. rapelle l'importance du critère de Souffrance pour établir une réflexion éthique. V. rejète l'idée que les végétaux puisse souffrir, l'argument est surtout la relativisation de la souffrance pour justifier la mise a mort des animaux. Ce serait un argument des industriels de la viande.
Qu'importe d'ou viendrais l'argument parcequ'on le retrouve chez d'autres auteurs qui ne travaille pas dans l'industrie. Je ne suis moi même pas de l'industrie de la viande. Il est possible V. rejette l'argument uniquement pour cette raison, qu'il pense qu'il peu relativiser le sort de vie animale. Cependant il est clair qu'il existe un stress végétal, et ce qui pourrait être une souffrance végétale. De toute façon d'une manière générale ce qui fait un des intérêts des plantes c'est qu'elles sont en vies, et que comme tous les vivants, hormis ceux qui décident de se suicider, ils ne veulent pas mourrir et donc ils ne veulent pas être mangé.
Le problème vient aussi clairement d'une différence d'approche Vilmer a un critère individualiste d'intérêt, alors que nous avons une approche plus holistique sur la question de l'environnement.
Le chapitre 2 sur l'antispécisme rapelle l'analogie souvent faite entre le sort des esclaves humains et celui des mammifères vivants non humains. Il me semble que l'auteur ne prend pas les précautions nécessaire. Il faut indiquer que ce sont les techniques de pouvoirs qui sont analogues, et qu'il est impossible de statuer sur la souffrance.
Chapitre 3 Welfarisme/abolitionnisme, V. adhère a l'idée selon laquelle l'espèce serait uniquement une catégorie mentale, sous entendu n'aurait pas de réalité. Il est vrai qu'il y a un débat sur ce qu'est exactement une espèce, et l'on peu dire qu'une espèce n'est qu'une catégorie mentale... mais a condition il me semble de le prouver d'une part et peut-être de trouver un autre nom a l'acceptation usuelle (pas la plus pertinente) de ce qui défini la cloture d'une espèce (l'impossibilité pour un certain variant de se reproduire). Par ailleurs je crains que la critique est été formulé un poil trop rapidement. Dire qu'il n'y a pas d'espèce c'est établir un antispécisme réel partout, la ou certains ne l'envisagé que pour dire : "ils peuvent souffrir". Autrement dit, être humain et pissenlit pourrait être de la même espèce... (enfin... c'est pas clair, vu qu'il n'existerai pas d'espèce).
V. a avancé sur la question de la violence. Il ne parle pas cette fois de terrorisme animalier, mais se contente de récuser l'intérêt utile de la violence pour les actions, en craignant la mauvaise publicité. J'avais déjà repéré ailleurs ce changement (site ethiqueanimale) et je répond donc : il y a des attaques violente qui peuvent être faite que personne ne viendra défendre. Si l'attaque d'un laboratoire trouvera toujours de zélé défenseur de la science a tout prix, l'attaque d'une ferme industrielle devrait être moins problématique.
Enfin toujours dans ce chapitre on voit des conceptions politique, que l'on souherai voir aujourd'hui contre le capitalisme, qui s'apparente au débat réforme/révolution : "Il y a des abolitionnistes antiwelfaristes qui ne souhaitent pas améliorer le sort des animaux concernés, car ils sont persuadés que réformer l'exploitation la rend plus acceptable et réduit donc les chances de pouvoir un jour l'abolir. "Quand vous réformez l'injustice, explique Regan, mon opinion est que vous la prolongez." [...] Faux répondent a juste titre les abolitionnistes welfaristes, qui acusent Francione de pratiquer "la politique du pire" qui consiste à "maintenir un grand mal pour obtenir un grand mieux" [...] etc.
Il aurait aussi été possible de dire que l'on ne peux pas statuer sur l'avenir et que ceux qui compte c'est de critiquer quotidiennement l'exploitation, comme me l'a rappeler un camarade bakou-kropotkiniste.
Chapitre IV. Justice/Compassion, n'apporte pas grand chose par rapport a la version livre. Je ne comprend pas pourquoi personne ne semble avoir pigé que c'est une question de méthode. Que la recherche de la justice ou du vocable rationnel est dédié a l'action politique qui doit être rationnalisé, justifié. Mais que du point de vue de ce qui nous motive a agir c'est profondément une question de compassion ou d'émotion. D'ou la position simple qui consiste a nous réexposer autant que possible a tous les types de vivants et de problème pour que notre expéérience et nos sentiments s'en impregne, mais qu'il faille ensuite venir a l'aide a cela avec de l'argumentation.
Chapitre V. La théorie du droit des animaux. Voila LE chapitre intéressant. Il était simplement esquivé dans le livre. A raison on pourrait dire on parle d'éthique ici, pas de droit. Mais V. a révisé sa position quel qu'elle fut. Toute fois sur le sujet pas grand chose. Après la lecture de Goffy qui avait étudié la question on n'apprend pas grand chose. Seule les réflexions sur Francione dont je me souviens pas les avoir vu sont intéressantes. Je note d'ailleurs un argument intéressant : "Chacun d'entre nous pourrait être touché par un cancer et nous obtiendrons de meilleures données en rapport avec un cancer, et nous les obtiendrions plus rapidement, si nous pouvions utiliser des humains non consentants dans des expériences touchant au cancer. Mais nous n'agissons pas ainsi, et nous ne considérons pas cela comme une situation conflictuelle". Argument placé ici contre la logique de l'idée que tout peu être fait pour le savoir scientifique... En même temps il a ses limites, on pourrait dire que des personnes sont effectivement déjà sacrifié certes pas pour des expériences qui produisent de la connaissance, mais bien exposé a des cancers. Passons.
Chapitre VI.Autre positions. Peut-être le plus polémique. En même temps je n'en dirai pas grand chose ici. Juste que l'approche de l'éthique des vertus n'est vraiment pas aboutti chez V. Malgré son pragmatisme bienvenue (mais qui reste libéral sous couvert de "réalisme"). J'ai élaboré pour cette question une petite argumentation que je vous fait partager :
Vous êtes soudainement confronté a cette scène : Une personne a juste le temps de sauver une des deux personnes qui semble condamnées.
Comment pensez vous que la personne confrontée a cette possibilité va agir ?
Les déontologistes vont sauver d'abord la personne envers qui ils pensent avoir des obligations (du au travail, a la famille, a la nation, au fait que la personne est vivante). A obligation égale, comment pourrait-il choisir ?
Les utilitaristes se renseignerons d'abord sur les fonctions que peuvent accomplir ses personnes. Leur capacité. L'utilité que l'on peut tirer d'eux. Avec si peu de temps, ils se fieront à l'apparence et a la tenu vestimentaire. Si l'une est anormale physiquement et l'autre non, il optera pour sauver la personne non-handicapé. Si l'une a tenu signifiant selon lui un poste important, il sauvera celle ci. A signification égale comment pourrait-il choisir ?
Ils n'ont pas le temps ! Si ils ne choisissent pas les deux personnes meurent. Leur raisonnement pur, peu mener à la mort de deux personnes la ou ils auraient pu en sauver une.
Un disciple de l'éthique de la vertu, va d'abord libérer celle qui va visuellement l'affecter (lui rappeler quelqu'un qu'il connaît, qu'il trouve la plus jolie etc.), ou si aucune des deux ne l'affecte plus que l'autre, va libérer la plus proche de lui (situation d'urgence, il y a peu de temps). Il peu toujours choisir parce que nous avons tous un passé et un contexte spécifique. L'éthique des vertus est la seule méthode descriptive raisonnable.
Avec si peu d'information on ne peu pas faire mieux. Selon les informations, la situation peu changer du tout au tout. L'élément fondamental qui n'est pas connu et qui peu tout changer ici, est l'histoire, le passé de la personne qui va pouvoir en sauver une autre. Rien n'empêche d'avoir un passé intense, tout en ayant par la suite une tendance plus déontologique ou utilitariste, mais il est clair que considérée en elle-même la méthode déontologique ou utilitariste ne permet pas de choisir. L'éthique ne peut pas être réduite à une aide a la décision, elle est un choix qui nous implique. Pour changer au mieux une situation, il faut donc prendre en compte ce que juge important une éthique de la vertu, qui en fait sont des connaissances sur nos procédures de décision, et qu'ensuite nous puissions améliorer ces influences, par des raisonnements comme le déontologisme ou l'utilitarisme.
mercredi 4 mai 2011
Du rififi dans la critique écolo et Docu End:Civ en VO ST FR
(Au passage : "Le monde des êtres vivants" de Kinji Imanishi et "Pensées de la Terre" de J. B. Callicott sont enfin disponible).
Je signale pour commencer la sortie du documentaire écolo-anarchiste End:Civ, et le tout avec son sous-titrage en Français. Je l'ai mis a cette adresse :
http://pecnoscience.wordpress.com/documents/politique/
Sa critique des actions exclusivement non-violente devrais faire pas mal de bruit. Le documentaire manque par contre de critique des inégalités de pouvoir, pour ne se concentrer que sur la destruction des vivants. ça peu paraître rien, mais c'est précisément le point de partage avec les anar traditionnels. Et pourtant ce lien existe. Quand il y a une catastrophe écologique, les classiques idéologues (Beck : la société du risque) radote : l'écologie ça touche tout le monde, ce n'est pas comme les problèmes sociaux... Certes, la Terre détruite l'est pour tous les vivants, mais quand il s'agit de fuir ou de reconstruire sa vie, si on a du pouvoir on s'en sort, sinon on meurt.
Quitter le Japon ? Si on est pauvre on reste sur place, sans même pouvoir prendre une voiture (et l'on regarde la retransmission de la montée des prix)...
En parlant de voiture... Elle peut servir de révélateur entre de divergence chez les critiques écologique. Critiquer les voitures, c'est normal, effectivement elle a besoin d'essence (en plus de polluer) et cette essence ne s'obtient que par la guerre. Bien. La divergence vient ensuite :
Au lieu de s'attaquer a la racine du problème (au problème politique) : l'organisation technique qui entraîne la nécessité de voiture, ou encore aux distributeurs de voitures (les concéssionnaires)... ils s'attaquent aux voitures individuelles.
Soit en tractant : Est-il possible de vivre avec des voitures sans préparer l'assassinat de millions d'humains ?
Soit en les dégradants : Les néo-nazis dégradent une trentaine de voitures
Heureusement que ce ne sont pas les même :)
Je ne m'attarderai pas sur les néo-nazis, par contre je ne comprend pas la logique du Parti de la Résistance (déjà j'aime pas son nom qui monopolise le terme résistance, comme le collectif les désobéissants le font, c'est la même logique que les marques). Si ils étaient cohérent ils devraient s'autoflageller tous les jours a cause de leur site Internet, parce que pour une site Internet, que celui que vous lisez, ou un autre, il faut des minerais rares (Coltan extrait par des enfants au Congo), de l'énergie (nucléaire entre autre) pour entretenir les serveurs, une autre pour y accéder et le modifier bref...
Le capitalisme industriel est mondial, si l'on passe son temps a se culpabiliser les uns les autres on ne s'en sort pas ! Chacun pourrait faire de la délation de son voisin ! Celui ci ne trie pas, celui la laisse sa lumière de veille allumée, celui la utilise un ordinateur... et ce dernier il utilise une voiture !
Il me semble qu'un angle cohérent, politique et qui tiendrai la route consisterai plutôt a critiquer le système en lui même et ses distributeurs. Quand on a organiser une ville sur de grande distance, on favorise les transports motorisés ; Le problème n'est pas les individus qui prennent alors ces transports, mais bien cette organisation spatiale. Il faudrait logiquement manifester devant les mairies, les conseils régionaux, les concessionnaires... ou bien passer a des actions plus radicales comme l'encourage Derrick Jensen, co-auteur du documentaire End:Civ.
Je signale pour commencer la sortie du documentaire écolo-anarchiste End:Civ, et le tout avec son sous-titrage en Français. Je l'ai mis a cette adresse :
http://pecnoscience.wordpress.com/documents/politique/
Sa critique des actions exclusivement non-violente devrais faire pas mal de bruit. Le documentaire manque par contre de critique des inégalités de pouvoir, pour ne se concentrer que sur la destruction des vivants. ça peu paraître rien, mais c'est précisément le point de partage avec les anar traditionnels. Et pourtant ce lien existe. Quand il y a une catastrophe écologique, les classiques idéologues (Beck : la société du risque) radote : l'écologie ça touche tout le monde, ce n'est pas comme les problèmes sociaux... Certes, la Terre détruite l'est pour tous les vivants, mais quand il s'agit de fuir ou de reconstruire sa vie, si on a du pouvoir on s'en sort, sinon on meurt.
Quitter le Japon ? Si on est pauvre on reste sur place, sans même pouvoir prendre une voiture (et l'on regarde la retransmission de la montée des prix)...
En parlant de voiture... Elle peut servir de révélateur entre de divergence chez les critiques écologique. Critiquer les voitures, c'est normal, effectivement elle a besoin d'essence (en plus de polluer) et cette essence ne s'obtient que par la guerre. Bien. La divergence vient ensuite :
Au lieu de s'attaquer a la racine du problème (au problème politique) : l'organisation technique qui entraîne la nécessité de voiture, ou encore aux distributeurs de voitures (les concéssionnaires)... ils s'attaquent aux voitures individuelles.
Soit en tractant : Est-il possible de vivre avec des voitures sans préparer l'assassinat de millions d'humains ?
Soit en les dégradants : Les néo-nazis dégradent une trentaine de voitures
Heureusement que ce ne sont pas les même :)
Je ne m'attarderai pas sur les néo-nazis, par contre je ne comprend pas la logique du Parti de la Résistance (déjà j'aime pas son nom qui monopolise le terme résistance, comme le collectif les désobéissants le font, c'est la même logique que les marques). Si ils étaient cohérent ils devraient s'autoflageller tous les jours a cause de leur site Internet, parce que pour une site Internet, que celui que vous lisez, ou un autre, il faut des minerais rares (Coltan extrait par des enfants au Congo), de l'énergie (nucléaire entre autre) pour entretenir les serveurs, une autre pour y accéder et le modifier bref...
Le capitalisme industriel est mondial, si l'on passe son temps a se culpabiliser les uns les autres on ne s'en sort pas ! Chacun pourrait faire de la délation de son voisin ! Celui ci ne trie pas, celui la laisse sa lumière de veille allumée, celui la utilise un ordinateur... et ce dernier il utilise une voiture !
Il me semble qu'un angle cohérent, politique et qui tiendrai la route consisterai plutôt a critiquer le système en lui même et ses distributeurs. Quand on a organiser une ville sur de grande distance, on favorise les transports motorisés ; Le problème n'est pas les individus qui prennent alors ces transports, mais bien cette organisation spatiale. Il faudrait logiquement manifester devant les mairies, les conseils régionaux, les concessionnaires... ou bien passer a des actions plus radicales comme l'encourage Derrick Jensen, co-auteur du documentaire End:Civ.
mercredi 30 mars 2011
Publication récente (Anders, Conner, Testart, Malrieu)
En attendant la sortie prochaine de deux livres aux éditions Wild Project qui se font désirés (Pensées de la Terre, J.B. Callicott et Le monde des êtres vivants, Kinji Imanishi), récemment 4 livres sont publiés qui s'avèrent intéressant. Ne les ayants pas encore lu, je me contenterai de vous présenter rapidement ce qui peu faire leur intérêt.
Gunther Anders, L'obsolescence de l'homme, Tome II, sur la destruction de la vie à l'époque de la troisième révolution industrielle. éd. Fario, 2011 [1980].
G. A. est un auteur qui était peu connu en France. G. Debord qui ne lisait pas l'Allemand, mais qui en a eu connaissance par un de ses comparses qui en compris les grandes lignes, ainsi que par des publications anglaises, s'en inspira largement pour mettre au point sa Société du Spectacle. Mais rassurez vous : G. A est bien plus lisible et accessible que les textes de Debord, jargonnant et sommes toute élitiste sous certains aspects. Les éditions de L'encyclopédie des nuisances avait déjà traduit le Tome I de L'obsolescence de l'homme en 2002, et cette traduction pour beaucoup de français qui ne lise que leur langue fut une révélation à partir de laquelle l'auteur fut redécouvert. Par ex. par J. P Dupuy (compagnon de pensé d'Ivan Illich, qu'on peu racoler grossièrement au courant pour la décroissance économique et la croissance des liens sociaux) qui fit paraître par la suite la traduction d'un autre livre d'Anders (Hiroshima est partout).
Mais ce qui a clairement réactivé récemment la lecture de l'auteur, c'est la catastrophe nucléaire qui a eu lieu au Japon (mais ça aurait pu être n'importe où) : Anders a en effet été très touché par l'invention de la bombe atomique. Pour lui une invention d'une telle puissance pèse sur la liberté de l'ensemble des humains. Elle s'impose à nous comme une limite, à la fois barrière infranchissable et menace qui pourrait s'abattre à tout moment. Que l'on meure de la bombe ou d'une centrale nucléaire ne fait pas de différence pour Anders. Les mêmes techniques sont a l’œuvre.
Ce second tome s'attache à montrer que le Sujet de l'Histoire s'est déplacé. L'humain en exploitant l'énergie contenue dans les sous-sols a mis au point des techniques bien plus génératrices de changements que lui même. L'Histoire, si elle est établie comme le suivi des changements importants, s'est alors plus intéressé aux Techniques et a ce qu'elles permettent qu'aux Humains. Anders, de son côté constate que ce sont à présent ces Techniques qui modifient les humains, son étude va alors se porter sur la transformation des humains en cours à cette époque.
Clifford D. Conner, Histoire populaire des sciences, éd. L'échappée 2011 [2005].
De son côté va s'intéresser aux humains qui mettent au point ces techniques, mais loin de décrire cette élaboration par la présentation de sorte de sur-homme individuel qui vont changer la donne, il insiste sur la construction collective de ces savoirs et techniques, ainsi que sur leur origine populaire. Une image claire est donnée dans son introduction : « Il serait bien entendu absurde de vouloir attribuer directement la formulation de la théorie des quanta ou de la structure de l'ADN à des artisans ou à des paysans. Mais si l'on compare l'édifice scientifique moderne à un gratte-ciel, alors on peut dire que les grands accomplissements du XXe siècle ne sont que les ouvrages sophistiqués à son sommet, soutenus par des fondations massives édifiées par de modestes travailleurs – et ne pouvant exister sans elles. Si les sciences sont comprises dans le sens fondamental de connaissance de la nature, il ne faut pas s'étonner qu'elles trouvent leurs origines chez ceux qui en étaient les plus proches : les chasseurs-cueilleurs, les petits paysans, les marins, les mineurs, les forgerons, les guérisseurs et tant d'autres qui, de par leur condition devaient assurer leur subsistance quotidienne au contact de la nature. »
Une image forte, bien qu'a mon avis, elle devrait être modérée par l'importance des possibilités ouverte par la théorie conventionnaliste (Point Carré – Duhem) qui a permis à des auteurs comme Einstein et d'autres, de faire table rase des théories passés pour proposer leurs nouvelles conventions. L'important étant que cela fonctionne, pas forcément que ce soit cohérent avec les théories passées dans le domaine. Toutefois il est clair, surtout aujourd'hui avec des domaines comme l'ethno-pharmacologie, que l'importance des savoirs-populaires mis au profit des industriels est cruciale.
Jacques Testart, Agnès Sinaï, Catherine Bourgain, Labo Planète ; Ou comment 2030 se prépare sans les citoyens, éd. Mille et une nuits. Décembre 2010.
Détournant le titre de la revue Planète Laboratoire, les auteurs de Labo Planète se demande comment on peu refaire participer cette population que l'on tend à écarter des sciences, pour qu'elle puisse à son tour intervenir sur un processus qui jusqu'à présent s'impose à eux. La question de la gouvernance populaire des sciences est posée.
Testart est connu pour avoir osé prendre en main une critique de science alors qu'il est lui même un scientifique reconnu. Il fait à présent peur a pas mal de scientifique, en se révélant assez intransigeant avec leur compromission avec le pouvoir. Il les rappelle notamment à leurs responsabilités, critique le scientisme et les opportunistes qui à l'approche du Téléthon ou d'autres mises en scènes médiatiques s'empressent de faire connaître leur travail bien antérieur.
Globalement l'approche du livre est celle de la Fondation Science Citoyenne (FSC). Je ne considère pas cette approche comme la mienne, dans la mesure ou j'ai plutôt l'impression qu'elle reviendrai à donner un avis sur un processus qui, lui continue de nous échapper. La technoscience engendre des problèmes c'est clair, mais ces problèmes trouve aussi leur source dans une société bien spécifique qui nécessite la spécialisation (par ex.). Ce que je critique pour ma part c'est principalement la société capitaliste industrielle mondiale. Critiquer QUE la science qu'elle produit, c'est raté une part du problème, je suis soucieux non pas que de la gouvernance de la science, mais de la reconnaissance des savoirs-faires populaire. Que ceux-ci soient aussi reconnus.
Jean-Paul Malrieu, La science gouvernée ; essai sur le triangle sciences/techniques/pouvoir, éd. Librairie Ombres Blanches. 2011.
Enfin, Malrieu se pose les enjeux de pouvoir un peu plus interne dans les sciences elle même a travers la normalisation de leur démarche par la concurrence internationale et ses logiques court-termiste. Le lien que justement la FSC semble omettre est ici valorisé.
Malrieu était connu pour s'être rapproché de position adopté par Michéa, à savoir que le libéralisme n'est pas simplement une théorie de la libre économie, mais aussi une théorie sociale et politique. Il s'agit essentiellement d'écouter le rapport de force enjeu est de le validé par le Droit ou la Politique. Cela peu mener à des contradictions assez problématique et dont le libéralisme ne peux pas sortir puisqu'il se refuse à mettre en place un bien commun spécifique de peur de définir a la place de la population ce qui est bien pour eux. Partant il tente la logique du moindre mal. Je me demandais ce qu'une telle approche pouvait produire comme pensé sur un sujet comme la science.
Pour ma part j'ai déjà trouvé mon point de vue sur la question. Il y a bien une sorte de bien commun à définir. Mais il ne s'agit pas de postuler sur ce qui est bien pour tout le monde (tout le monde aura des avis différents), mais sur ce qui permet à chacun de définir ce qui est bien pour lui. Or pour que chacun puisse faire cette démarche, il faut que les conditions de vie de base soit assuré (accès à l'eau et a la nourriture, habitat, circulation). L'enjeu est donc plutôt d'assurer des conditions, que le bien commun a proprement parlé. Par ailleurs une telle définition établie aussi des limites. En effet si la réalisation du bien de certains empêche le maintient des conditions qui permettent à tous de définir ce qui est bien pour soi, alors il faut empêcher la réalisation de ce bien particulier. Un exemple pratique pourrait être quelqu'un qui obtiendrait son bien/plaisir en effectuant en un mois plusieurs voyage en avion (le cas de tous les femmes et hommes d'affaires). Sa réalisation impliquant la destruction d'un nombre important de ressources dont beaucoup de personnes aurait besoin pour définir à leur tour ce qui est bien pour eux, cette entreprise n'est pas acceptable. Évidemment tout cela peut paraître très théorique, et peu pratique. C'est pourquoi dans une démarche pragmatique, il m'a clairement semblé plus intéressant de m'engager dans un groupe anarchiste plutôt que perdre son temps à écrire des textes qu'au final peu de personnes aurons lu.
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