dimanche 4 décembre 2011

"La politique énergétique de la France : un enjeu de 2012 ?"

Un ami (Blanc Marron) a assisté a un colloque affligeant. Je trouve ses commentaires très instructifs, alors avec son accord, je les partages :

j'ai passé la journée de 30 novembre 2011 au colloque des parlementaires intitulé "La politique énergétique de le France : un enjeu de 2012?", dans le cadre des douzièmes Rencontres parlementaires sur l'Énergie, en fait surtout une journée pour la défense du nucléaire et l'augmentation de la production d'énergie, 400 personnes présentes, à la maison de la chimie, derrière l'Assemblée nationale.
J'ai pu voir de près une belle bande de salauds.

1°- Le dir com d'Areva , mais en nov'langue on dit "directeur des Affaires publiques au sein du groupe AREVA"= Jacques Gerault, carrière de préfet et au Ministère de la Défense. Toucher au nucléaire, c'est trahir la France, se mettre en travers de décisions arrétées en 1944 par Guillaumat et de Gaulle, donc cela doit être réprimé comme il se doit car c'est de l'ordre de la haute trahison, c'est toucher aux intérêts vitaux de la patrie ! Il précise que le nucléaire est la filière industrielle la plus valable pour la balance des paiements. Le nucléaire, cela ne pollue pas, assène-t-il, permet de sauver le climat (pas d'émission de CO2,et garantit l'indépendance de la France vis à vis des nations musulmanes, d'où viennent le gaz et le pétrole, alors que l'uranium est un minerai qui se trouve en terres chrétiennes, avec plus de 50% des réserves dans les pays de l'OCDE, dit-il. Il ajoute que la France n'a que deux atouts industriels : l'aéronautique et le nucléaire, donc il ne faut pas saboter ces avantages fondamentaux...

2°- Pierre-Marie Abadie, l'ingénieur qui a signé pour lancer les gaz de schistes en France;le 1er mars 2010, au cabinet Borloo...lire sur lui ce qu'en disent Nicolino et Veillerette dans le dernier livre de chacun d'entre eux !

3°- Olivier Dufour, directeur des Relations institutionnelles de Rio Tinto-Alcan, géant minier anglo australien, premier producteur du monde d'aluminium, tueur de peuples indigènes dans plein de forêts du monde, pour y exploiter cuivre, or, etc... et destructeur de l'Islande, désormais usine du monde pour y fondre la bauxite tropicale à bas prix, grâce à l'électrolyse la moins cher du monde via l'hydroélectricité islandaise, Un pays désormais ravagé par la multiplication des barrages et des usines d'aluminium. Son argument = on protège le climat grâce aux voitures légères, en alu, qui consomment moins de ressources fossiles.

Sujet interdit à ce colloque = la sobriété = inviter les consommateurs à modérer leur consommation; Normal: tous ces industriels à la tribune gagnent plus s'ils vendent plus d'énergie. Par contre, oui à "l'efficacité", faire plus avec des machines mieux réglées, donc consommant moins. Seul Robert Gleitz, d'Alstom, parlera de l'intérêt d'installer chez les particuliers des compteurs intelligents renseignant en permanence les gens sur leur consommation énergétique domestique et les incitant par exemple à profiter des heures de nuit tarifées moins cher pour réchauffer l'eau de leur ballon d'eau chaude, ce qui est une forme de stockage. Personne ne dira un mot sur les futurs compteurs Linky permettant entre autre de couper l'électricité aux personnes précarisées au point de ne plus pouvoir payer leur facture, et cela sans avoir besoin de pénétrer chez les gens et d'être confronté à leur détresse.

Ouf de soulagement du mec de TOTAL, Gérard Moutet, où il a le titre ronflant de "directeur du développement durable et de l'environnement" = "grâce aux pauvres du monde, les 2/3 du monde qui rêvent de notre mode de vie, on a encore de belles années de croissance devant nous"

Moi = donc les pauvres sont les meilleurs défenseurs des riches, à partir du moment où ils acceptent le standart du bonheur tel que défini par les riches.
Je pense alors qu'il est stratégiquement fondamental d'insister sur la notion de "décolonisation de l'imaginaire" inventée par Majjid Rahnema et de diffuser le plus largement possible les idées contenues dans les deux derniers livres de cet auteur, afin de bien montrer que ce sont les pauvres qui ont raison, Ce sont eux qui détiennent la clé du vrai mode de vie soutenable écologiquement, et non les riches. Encore faut-il donner aux pauvres les arguments pour qu'ils redeviennent fiers de leur art de vivre et se mettent à ricaner du mode de vie ridicule des riches, finalement un mode de vie absolument pas désirable !.C'est l'irruption coloniale qui déstabilise les modes de vie traditionnels (processus ethnocidaire) et introduit la misère et la déréliction, ce qu'il faut bien distinguer de la pauvreté, rappelle Rahnema.

Seul écolo des trois tables rondes de la journée = Yannick Jadot, l'ex de Green Peace qui avait accepté de se compromettre dans le cirque du Grenelle.. Depuis qu'il fréquente comme député les allées du pouvoir européen, il est saisi par le délire des grandeurs = il ne rêve que "d'échelle européenne", de "politique industrielle européenne" : il partage avec d'autres gros industriels, tel Dominique Maillard, président du Directoire de RTE,  le rêve d'équiper l'Europe de structures géantes de transport d'énergie, pour par exemple, expliquera Jadot,  irriguer toute l'Europe d'électricité venue des éoliennes de pleine mer du Grand Nord scandinave, couplé aux réseaux géants d'énergie venu du solaire saharien !
D. Maillard expliquera que si la dépense européenne pour la construction d'infrastructures énergétiques fut ces 10 dernière années d'un facteur "1", il faudra que ce soit 15 fois plus les 10 prochaines années...

Jadot a perdu complètement les pédales: je me rappelle que dès la fin des années 1960, les écolos parlaient d'autonomie villageoise, pour ce qui est de l'énergie, chaque commune s'équipant à partir de ressources locales, chaque toiture familiale se dotant de panneaux solaires et de petit éolien, et en zone de montagne, de mini turbines dans le torrent d'à côté.
L'essentiel étant que la maintenance et la compréhension des systèmes producteurs d'énergie soient maîtrisables sur place. Le tout grâce à un mode de vie modeste, peu gourmand en énergie, et revalorisant tous les systèmes à énergie musculaire : manivelles, pédaliers, marche à pied et traction animale. But : satisfaire partout le besoin d'intimité, grâce à la transparence : tout est compréhensible facilement, tout est visible car fabriqué localement.
Donc sortie de l'industrialisme, abandon des modes de fabrication de masse,en séries, standartisés.
Comme dit Besson-Girard, de la revue ENTROPIA (réunion dimanche 12 décembre à 13h salle Jean Dame metro Sentier)= "comprendre la différence entre le moule et la main"
moule = industrie
main = artisanat

Blanc Marron

jeudi 24 novembre 2011

Au sujet des différentes formes d'anarchismes


Courriel écrit a l'attention d'un camarade.
"Je me souviens d'une discussion que nous avions [...] sur les différentes formes d'anarchismes et ou je t'indiquais que bien que j'appréciais le Primitivisme, je n'en partageais pas non seulement ses objectifs, mais sa méthode (parce que je ne pense pas qu'il faille se passer de toute technique, et parce que opposer au progressisme son revers, c'est encore se normer par rapport au progressisme. Et j'ai d'ailleurs la même critique a l'anarchisme, qui n'est qu'une vision négative [avec son "a" privatif] et non positive).

Je crois me souvenir que tu pointais cet intérêt comme du folklorisme ou de l'exotisme. Sous entendu, il y a un vrai anarchisme et le reste, ben ça vaut pas grand chose.

1.Je ne partage pas cette idée. Je pense qu'il y a différents anarchismes, c'est juste qu'il y en a eu un qui a eu l'occasion de s'ancrer historiquement et dont on à conserver des traces. Les actes des luddites par exemples sont pas clairement identifier anarchistes, mais les rejoignes clairement sur les méthodes et même sur les objectifs.

2.Je suis en large désaccord avec les courants classiques de l'anarchisme, mais je ne trouve pas mes marques. Ce qu'on qualifie d'aspect écologique (parce qu'on a détruit notre rapport aux autres vivants) me manque cruellement dans ces visions. Et c'est toujours pour ça que je me sens proche du taoïsme par exemple d'un Tchouang Tseu (bien antérieur soit dit en passant a "l'anarchisme" tel que Proudhon en établie le néologisme).
Mais je pense simplement que malheureusement pour le siècle actuel, il manque une "théorie" - Je ne pense pas qu'une théorie soit nécessaire, mais notre époque et notre société en réclame pour reconnaître certaines formes d'actions (au lieu de les enfermer immédiatement dans une prison, ils demandent aux gens de se construire la leur. C'est une certaine forme de progrès dans la domestication après tout).

C'est aussi pour ça que je fais de la philosophie. je pense avant tout, que ce qui constitue la pièce centrale et de laquelle nous devons partir pour ces idées là, n'est pas l'opposition a la domination transformée en théorie (l'anarchisme), mais la coexistence de la diversité des vivants et des processus qui permettent cette diversité et leurs pratiques. En ce sens, cela me parait un projet positif toujours a écrire et qui pour moi se conjugue avec l'anarchisme, qui "dans ma tête" n'a jamais constitué un aboutissement politique mais une méthode. Je reconnais toutefois qu'a travers l'histoire et les situations de sa construction il s'est noué avec des objectifs sociaux anthropocentristes, mais justement, ces objectifs constituent de mon point de vue, au mieux une idée incomplète, au pire, une erreur axiologique dramatique."

mardi 15 novembre 2011

QQ. parutions

>Sortir de l'industrialisme, Novembre 2011
Ouvrage collectif, aux éditions Le pédalo ivre. C'est le livre issus du colloque auquel j'ai participé a Lyon. Et c'est donc la première fois ou un de mes textes est publié dans quelque chose qui peut-être en librairie. Mon texte est celui que j'ai déjà mis sur ce blog.
"Qu'est ce que l'industrialisme ?
Socialisme et capitalisme (ou plutôt socialismes et capitalismes ?) ont un fond commun, l’industrialisme, un système dont la production industrielle est le pivot, mais qui ne se limite pas au secteur industriel.
L’industrialisme n’est pas seulement le productivisme. C’est un ensemble cohérent d’habitudes et de processus, incarné dans nos mentalités, dans des objets et dans une organisation de l’espace et du temps. Cette cohérence évolue au prix de multiples conflits.
Est-il dissociable de l’appétit de profit et de domination ? Est-ce qu'il n'assujettit pas tous les champs de la vie humaine, par ses séductions et par une liberté illusoire ? Ne s’impose-t-il pas particulièrement par la violence des conditions de travail et par la marchandisation des rapports entre les hommes ?
Aujourd'hui, avec le pillage des ressources et le rejet de ses déchets, l’industrialisme pèse sur la planète entière et se retourne contre le vivant.  Son hégémonie prive le citoyen, à la fois coupable et victime, de la maîtrise de ses choix et de ses moyens d’existence, et nie finalement les valeurs du Progrès dont pourtant elle se réclame...


Comment sortir de l’industrialisme ?
Il ne s’agit plus de cerner de nouveaux choix économiques mais bien d’envisager une véritable rupture culturelle, en vue d’une (ré)appropriation du bien commun, de savoir-faire émancipateurs et de la capacité de décider ensemble. Nous en rechercherons des prémices parmi les alternatives actuelles et nous en imaginerons d’autres.
"
Je reste pour ma part, très insatisfait et critique envers le contenue de l'ouvrage.

>Le socialisme sans le progrès (the root is man), nouvelle traduction de 2011 [1956].
Aux éditions, La lenteur. De Dwight Macdonald.
"Dans cet essai, paru pour la première fois dans la revue Politics en 1946, Macdonald esquisse un bilan sans concession du projet marxiste d'émancipation, et plus généralement des idées révolutionnaires du XIXe siècle, au sortir des deux Guerres mondiales : que reste-t-il du socialisme, et même de la démocratie, après trente ans de guerre industrielle, de dictatures totalitaires, de centralisation étatique ? Peut-on encore croire que la science fasse progresser l'homme, après l'invention des gaz de combat, des camps d'extermination et de la bombe atomique ? Le diagnostic de Macdonald tranche avec l'atmosphère optimiste d'après guerre, alimentée par la victoire des Alliés sur le IIIe Reich, par l'euphorie qui gagne une partie de la gauche du fait du prestige acquis par l'URSS, et les succès électoraux de la social-démocratie à l'Ouest.
Sur l'obsolescence du clivage droite-gauche, sur l'impérialisme de la méthode scientifique et de la technique moderne, sur la prolifération du phénomène bureaucratique au sein même du capitalisme dit libéral, cet auteur est d'une clairvoyance exemplaire.
"

Sommaire : 
LE MARXISME EST OBSOLETE 
La fin du clivage droite/gauche 
Le monde d'aujourd'hui 
Le marxisme en question 

PROGRESSISME ET RADICALISME 
Méthode scientifique et jugement de valeur 
Le marxisme et les valeurs : trois textes commentés 
L'idée de Progrès
    Le livre est vraiment très intéressant et décrit un point de vue cohérent. L'opposition radicalisme/progressisme exposé dans son introduction me convient par ailleurs totalement (Je continue de penser toutefois que la racine n'est pas l'humain, mais les vivants et les conditions qui permettent leurs vies, habitats, diversité de pratiques, le tout dans des rapports les moins autoritaires et permettant a chacun d'entre nous d'avoir le plus de pouvoir sans voler la capacité des autres a en avoir).
    L'auteur se revendique d'un socialisme radical, qui est aussi un anarchisme fermement critique de ce que l'on appelle le progressisme qui a souvent valorisé la rationalité au détriment de la sensibilité.
    Macdonald s'est séparé de Trotsky sur la question de la révolte de Kronstad, reprenant la critique anarchiste rappellant que les oppresseurs étaient aussi bien composé "des rouges que des blancs". Durant les manifestations de 1968 à l'Université de Columbia il regrettait qu'il y ai que des drapeaux rouges et pas de drapeau noir qui pourrait refléter son goût pour l'anarchisme. On peut trouver sur Internet la version originale en langue anglaise du texte dans son intégralité.
    Une histoire populaire de l'humanité, De l'âge de pierre au nouveau millénaire. 2011.
    Chris Harman
    Un livre cher, malgré ses 732 pages :25 euros... juqu'au 29/02/2012... visiblement les éditeurs ont anticipé la hausse des prix des livres, ils indiquent qu'il coutera 29€50 par la suite !
    "De la révolte de Spartacus à la guerre des Paysans, de la rébellion des Boxers en Chine à celle des Diggers et des Levellers en Angleterre, des luttes des ouvrières du textile dans l'Amérique de la fin du XIXe siècle à la révolution russe, ce livre adopte le point de vue des délaissé-e-s de l'histoire " officielle ".
    Il offre une formidable plongée dans les combats que n'ont cessé de mener, à toutes les époques, les révolté-e-s, les dominé-e-s et les minorités du monde entier pour affirmer leurs droits et leur légitimité politiques. L'ambition de Chris Harman est à la fois de montrer que l'Occident n'est pas le centre universel de l'humanité, et que ce sont les rapports de forces au sein d'une société, les interactions entre les hommes et la nature, entre les hommes et les techniques, entre les hommes et les idées, qui fondent les dynamiques des changements sociaux.
    Point ici de rois et de reines, de généraux, de ministres ou de prétendus " grands hommes ", mais des femmes et des hommes ordinaires qui ont dû lutter, s'organiser, mettre en place des stratégies de résistance et de conquête contre des puissances et des systèmes oppressifs : le servage, le féodalisme, le colonialisme, le capitalisme. Et si aujourd'hui le système capitaliste semble avoir colonisé jusqu'aux corps et aux esprits, l'histoire, nous prévient Harman, réserve des surprises : elle n'est pas une mécanique déterminée par un ensemble de coordonnées préexistantes ; elle est ouverte aux possibles et peut basculer, pour peu que les forces nécessaires soient capables de s'organiser, dans le sens d'une forme de société véritablement émancipatrice.
    Ce livre est un hommage vibrant aux " vaincus de l'histoire " chers à Walter Benjamin, qui continuent de nourrir notre époque de leurs potentialités révolutionnaires.
    "

    >L'animal est-il une personne ? éd. Flammarion, 2011 [2009]
    Yves Christen
    Le livre n'est pas nouveau, mais cette nouvelle édition permet de l'obtenir a 11€ au lieu de 24€. Il reprend un peu une perspective qu'avait ouvert D. Lestel en reconnaissant dans des groupes d'animaux non-humain l'existence d'individu particulier remarquable.
    "Longtemps nous avons considéré les animaux comme ceux que la nature avait privés des qualités que nous, les humains, possédons : l'aptitude à raisonner, apprendre, communiquer, s'adapter, décoder, transmettre, enseigner, progresser...
    Les travaux scientifiques ont pulvérisé cette idée reçue et, depuis la dernière décennie, ils nous surprennent encore plus. Qui sont vraiment les animaux ? On les savait joueurs, blagueurs, rieurs, féroces parfois ; on les découvre tricheurs, menteurs, trompeurs, mais aussi aimants, mélancoliques ou encore émotifs, stratèges, sensibles aux intentions d'autrui, capables de respecter une morale ou d'élaborer une culture.
    La très grande ingéniosité des tests et l'extraordinaire diversité des observations scientifiques (éthologie, génétique, psychologie, zoologie, primatologie, neurosciences) nous révèlent les facettes de l'intelligence et de l'identité animales, et prouvent l'absurdité qu'il y a à réduire les compétences de la bête à la seule force de son instinct. Car en dépit des caractéristiques qui fondent l'homogénéité de son espèce, chaque animal est un individu à part entière, un être social unique, complexe, et par là même un sujet de droit.
    Des singes aux léopards, des éléphants aux antilopes, des baleines aux dauphins, l'auteur nous propose une approche de l'altérité qui apporte beaucoup au débat sur l'exploitation et la manipulation animales. Un plaidoyer fort documenté en faveur de la personne animale.
    "

    mardi 8 novembre 2011

    Piratage des données personnelles de l'UMP !

    Un fichier important a été rendu public. Rien de moins que les données personnelles (adresses et téléphone privé compris) de cadres de l'UMP !

    Rue 89 a fait un article dans lequel il refusait de donner les liens :
    http://www.rue89.com/2011/11/08/les-donnees-personnelles-dun-millier-de-cadres-ump-piratees-226342 
    Elles sont toutefois sur internet comme l'indique le site Korben et d'autres :
    Le format brut des données était accessible sur le site http://pastebin.com/ , en effectuant la recherche : French Right Wing Hacked. Jusqu'a ce que l'affaire prenne trop d'importance...
    A présent on peu encore les trouver : soit dans le cache google, soit sur des sites comme ht*p://ww*.alterbesac.com/?p=158 au format pour Open/Libre Office, ou sur ht*p://ww*.multiupload.com/CZJNMRZY31

    Certains avait commencé à remettre en page ces données et a les rendre disponible publiquement : http://doxump.tk/  mais le site est tombé (saturé ?) assez rapidement.
    Il précisait explicitement :
    "Pour les finir en beauté, ils seront doxés
    Tous ces corrompus, minables et vendus,
    En hommage à CopwatchIDF, censuré,
    A tous les gardés-à-vue,
    Aux banlieues karcherisées,
    Aux manifestants battus,
    Aux journalistes espionnés,
    Aux demandeurs d’asile ignorés et matraqués,
    Aux Roms stimatisés, traqués et explusés,
    A toutes les victimes de l’UMP :

    Nous vous livrons leurs coordonnées.

    Oeil pour oeil, dent pour dent.
    "

    Il est probable que ces informations ne soient pas disponible longtemps, une partie d'entre elles ne seront par ailleurs plus valable longtemps. Copé a du cependant décider de changer de numéro de portable après avoir reçu des centaines de messages d'insultes.
    La diffusion par lien direct présente un risque judiciaire.
    Les meilleurs articles sur tout cela, reste sans doute ceux de Reflet :
    http://reflets.info/ump-fichier-pastebin/ et http://reflets.info/fuite-du-fichier-de-lump-un-communique-des-auteurs/