L'écologie des luiquidés par l'industrialisation et celle des paganistes.
L'écologie que nous connaissons, notre écologie, n'est pas n'importe qu'elle écologie. Il s'agit de l'écologie des groupes humains industrialisé et mondialisé. Si elle est le fait d'une expertise, d'écologue, c'est aussi parce que la société dans laquelle nous vivons, a éloigné ses participants humain des vivants non-humains. Piégé dans une vie entièrement délocalisé, prise dans un flux constant auquel on exige de chacun sa soumission, les vivants perdent leur forme pour se liquéfier. Incapable de découvrir par eux-même le sort que leur mode de vie réserve aux conditions d'existence de la communauté biotique, les humains dévitalisé de la vie non-humaine, ne la connaissent plus que par son folklore de parc a thème, de vivant domestique et de sauvagerie spectacle. La connaissance de la diversité de la vie se fait a travers son incarcération dans les parcs, les zoos, et les reportages. Nourris par la culture de la télépropagande commerciale visuelle, la représentation qu'il a de la communauté biotique est faite de son aspect le plus spectaculaire : la violence. Même en creusant dans la culture de base sur les vivants, il sera d'abord confronté à la présentation d'une sélection darwinienne qui est un combat pour la vie.
Face a cet logique obscène, de plus en plus nombreuses, sont les personnes tenté par le paganisme1 et la vision animiste du monde. S'il est vrai que celle-ci prédispose moins à la destruction des vivants non-humain, ce n'est pas en reconnaissant leur singularité, la normativité et la polarisation de la vie de chaque vivant, mais en insistant sur l'obéissance à l'autorité de tel ou tel personnages, idéologie ou identité. Le localisme que présente cette vision de l'écologie, n'est rien d'autre que l'instauration de micro-dogme. Si la diversité des vivants y est respecté, c'est in fine par crainte de la punition que pourrait leur faire subir tel ou tel autorité et non pour les vivants eux-même.
L'écologie existe pourtant autrement, même si les mot qu'attends notre culture ne s'y trouve pas. Elle peut-être la pratique d'humains qui entendent reconnaître la participation de chaque vivant à la société en y prenant soin par eux-même et non en déléguant cette tache a des experts. Le problème auquel de l'halo de l'écologie exploité pour justifier d'autres objectif que l'établissement du savoir écologique lui même peut a mon avis être imputé à la non participation de la population humaine générale a ce savoir. On attend elle une impossible ingurgitation du savoir écologique nécessaire à la vie responsable dans une société industrialisé et mondialisé. Le corrélaire à ma proposition, c'est que la possibilité pour chacun de participer a l'élaboration de se savoir est d'accepter d'abandonner de dépendre d'une structure sociale industrielle et mondiale. Les micro-localisme sont une nécessité pour un savoir écologique vivant.
Sans cette perspective, l'écologie est en passe de devenir un nouveau pouvoir de domestication des comportement humains par les gouvernants et les encadrants. Exigeant de chacun la connaissance des conséquences mondiale de chaque objet produit, acheté ou consommer. Une exigence de responsabilité tellement lourde, qu'elle revient a exclure une large part de la population incapable d'assumer ses responsabilité, tout simplement parcequ'elle est incapable de les comprendre. On peu aussi bien sur continuer a se bander les yeux.
1 commentaire:
Ah, je comprend mieux;
Ce que moi j'appelais l'écocentrisme, toi tu appelles cela le paganisme.
C'est bien ce qui me semblait : en fait, nous sommes d'accord, mais nous ne buttions pas sur les mêmes mots. (rapport au débat sur le blog de Nicollas, bien sûr)
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