lundi 27 décembre 2010

WikiLeaks et les limites de l'espoir en l'information

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Je ne comptais pas écrire, ni réagir à ce qui se disait sur WikiLeaks, jusqu'à la récente traduction d'un article projetant ce type de pratique dans un projet de société future ou le numérique tient une grande place [1].

Ce n'est pas la première fois que l'on nous vend « l'infosphère » comme le lieu ou le moyen d'établissement de société ou communauté idéale à venir [2]. Il ne s'agit pas de dire que les pratiques et brèches causé par la bonne manipulation de l'information n'ont rien d'intéressant, mais seulement de rappeler ses limites [3].

Un capitalisme devenue cognitif ?
La rumeur court que l'actualité du capitalisme serait la détention et manipulation des services et informations. Une partie de la gauche développe alors une utopie d'une société de services qui n'oublie pas une critique de la propriété du capital.
Si l'attention portée par l'information à un plus haut niveau, est une stratégie de reconfiguration importante du capitalisme, il n'en est pas sa base principale.
Nos sociétés industrielles, ont vu se défère leur industrie. Elles ont disparu de nos secteurs. Ce qui a porté beaucoup de personnes à renommer notre société, une société post-industrielle, ou les services seraient roi.
C'est une impression dû à l'éloignement, à la mise à distance d'une partie du capitalisme. Il ne faut pas oublier l'importance de l'impact psychologique de la mise a distance géographique (psychogéographie [4]), et ses conséquences géopolitique.
Au lieu d'un capitalisme cognitif, il y a plutôt deux choses : fin des frontières de ce qui fait « société » (mais pas fin de la répression, ni de la police), liquidation [5] par une domination qui devient avant tout mondiale, ET transfert et concentration, dans ce cadre, de l'industrie vers la Chine et l'Afrique. L'actualité du capitalisme (mais pas sa totalité) devenant la capture, l'entretient et la détention des flux énergiques.

« La puissance de l’info a commencé à devenir autonome de ses racines matérielles » ?
Cette impression d'une société informationnelle a été redoublée par l'importance accordée par certaines cultures à Internet.
Internet et les informations que l'on y trouve, n'est pas inconditionné à la matière [6]. Il en est même très dépendant. Et c'est bien parce que l'on a conscience de cette dépendance que sont nées des stratégies comme multiplier les copies d'un site sur différents serveurs (« faire des miroirs »). Cette pratique rencontre aussi des difficultés, dû aux législations locales. Plusieurs « miroirs » de WikiLeaks se sont vus interdit assez rapidement, d'autres vivote.
Dans une certaine mesure ces stratégies sont payantes, il est difficile de tout contrôler à la fois. Les partisans de la société numérique, n'hésitent pas alors à vanter l'intelligence d'une population qui a su détourner à son profit une invention originellement militaire (Internet provient du projet militaire ArpaNet). Mais dans certains cas, elle se retourne contre les utilisateurs, qui se livre à l'autofichage-actualisé-en-permanence (réseau sociaux propriétaire) ou se font arrêter avant leur manifestations. C'est qu'à la transparence verticale, du bas d'une hiérarchie au profit du haut (comme le veux la logique du panoptique), s'est ajouté la transparence horizontale, qui non seulement annule toute intimité, mais en plus laisse la voie à la stratégie du plus fort quand aux informations qui sont diffusées. Si une information d'un groupe minoritaire apparaît, il ne manquera pas de se faire taper dessus.
En fait l'intérêt politique corrosif d'Internet, n'a de sens que pour les bombes informationnelles, la révélation d'informations sur ceux qui dominent le monde par la force. Dans les autres cas, il s'avère plutôt dangereux pour les minorités.

Dernière limite aux libres bombes informationnelle : Assange.
Si, nous sommes bien à un tournant de la maîtrise des stratégies informationnelles, avec les attaques certes très faible de personnes se coordonnant temporairement (Anonymous) pour noyer sous un flux de requête tel ou tel site (cherchant même à venger, les attaques subit par WikiLeaks), nous demeurons tout de même dans une résistance aux habitudes lourdes et classiques.
WikiLeaks par exemple a un problème classique d'organisation : un « problème d'individu », qui fait que les fuites (leaks) ne sont pas si Wiki (collaborative) que cela pourrait être. À plusieurs reprises les collègues d'Assange (qui se proclame comme étant l'incarnation de WikiLeaks) ont dénoncé son Égo et ses pratiques, au point que l'un d'entre eux à lancer le projet OpenLeaks (fuites ouvertes). Je ne prédis rien concernant l'avenir de l'un ou de l'autre. Mais il est clair, qu'il faut toujours chercher derrière la beauté théorique et rhétorique d'une société (informationnelles ou pas) ce qui constitue ses pratiques réelles et celles qu'elle laisse accomplir par la population.

Florian Olivier

Notes :
1.« WikiLeaks et l'anarchie numérique », Patrick Lichty, on December 11 2010, Digital Anarchy and WikiLeaks. Or, Skynet doesn’t look anything like we thought it did.
Pour le dire rapidement, je trouve cet article très mal écris. Comme beaucoup de production réactionnaire récente (Empire, Tiqqun, Comité Invisible), il prend le parti de l'élitisme en jargonnant à la gueule d'une population qui bien qu'elle soit concernée par la question de l'émancipation et de la révolte, en demeure par cette stratégie, exclue.

2.Le Critical Art Ensemble, André Gorz, Toni Negri et j'en passe, n'ont eu de cesse de le répéter. Stiegler en constitue peut-être l'exemple le plus inquiétant. S'il fait de lucide critique sur la gestion des désirs et peur par la domination (notamment à travers sa critique de la télécratie), il conserve d'importantes croyances en l'information qui lui font tolérer aussi bien les nanotechnologies, que les O.G.M. L'excuse de la participation de l'information par des nouvelles techniques effaçant visiblement pour lui toutes les dépossessions matérielle de nos vies.

3.Le réel semble tenir sur un fil d'acrobate qui jusqu'à présent rencontre deux types de funambule malheureux qui ne semble connaître que leur boussole idéologique : soit l'oubli de la finitude terrestre (critique souvent porté par des écologistes aux communistes), soit l'oublie du monde matériel lui même, au profit d'un monde de l'information (critique des communistes souvent portés aux écologistes).
Ici nous ne montrons que le second problème.

4.On trouve le mot chez l'Internationale Situationniste, mais je pense qu'on peu en retracer l'intérêt théorique déjà chez Hume, et l'intérêt pratique dès les premiers traités de stratégies militaires chinois.

5.Comme dirait Zygmunt Bauman, dont j'encourage la lecture.

6.Contrairement aux utopiste de la néguentropie, qui voient dans l'organisation et l'information, un échappatoire à l'entropie. Ils oublient simplement que la néguentropie est toujours locale, lié à un organisme organisant, alors que l'entropie est globale, et contient jusqu'à l'existence même de ces organismes.

jeudi 11 novembre 2010

Le vrai visage de la démocratie ?

Le vrai visage de la démocratie ?

La police allemande qui cogne fortement et clairement la tête d'un militant anti-nucléaire qui ne veux pas se retirer d'une voie surlaquelle est prévue le passage d'un wagon transportant des déchets radio-actifs. 8 Novembre 2010

La police française qui empêche toute manifestation ou critique du dictateur chinois, y compris l'évocation du dissident Chinois Liu Xiaobo qui prone cette chère "démocratie" que la France est censée être. Sarkozy, vends publiquement la "démocratie" pour des contrats de compagnie d'avion et d'uranium. 6 Novembre 2010

Je ne comprend pas pourquoi il y a si peu d'anarchistes, et tant de personnes qui ont voté sarkozy.

mardi 28 septembre 2010

Egarements

Tous les jours des personnes a qui on refuse des papiers sont punis et criminaliser alors qu'elles ne font que se déplacer, s'installer, vivre. Avoir une nationalité ou pas, ne constitue pourtant pas un crime.

Pourquoi n'emploi t'on pas le terme de rafle ? Il n'est pas dédié, ni apparu a l'unique occasion de la seconde guerre mondiale. Il n'est pas non plus dédié au juif, ou a je ne sais qui. On parle bbien toujours de "justice" et de "police", malgré ce que ces institutions ont fait.

Les policiers, les avocats, les juges
, c'est eux qui doivent retenir la leçon de l'holocauste. Pas "nos" enfants.

Malheureusement les critiques du spectacle se trompent souvent de cible. Le problème n'est pas dans les personnes manipulé par le spectacle, mais dans les organisateurs du spectacles et dans son idéologie.

Les "pur" végan, végétarien, c'est à dire, ceux qui ne sont pas affilié politiquement ne savent pas coment se libérer d'un adolf Hitler qui appréciait les animaux. Pour cette raison, ils ne comprennent pas qu'il faut critique les positions politique d'Hitler et cherchent désespérement à le dédouaner de ses positions favorable aux bien êtres de certains animaux.

mercredi 1 septembre 2010

L'Ethique de la Terre de J Bair Callicott et décès de Jaime Semprun

Une bonne et une mauvaise nouvelle :

La bonne c'est la sortie du livre "Ethique de la Terre", recueil de texte de J. Baird Callicot, enfin publié en Français !
Avec une préface de Catherine Larrère et une postface de Philippe Descola.
http://www.wildproject.fr/ethique-de-la-terre

La mauvaise, c'est le décès de Jaime Semprun, fondateur entre autre de l'encyclopédie des nuisances qui a publié de très bonnes critiques de l'état et de la société industrielle.
http://www.nonfiction.fr/article-3685-deces_de_jaime_semprun.htm

vendredi 13 août 2010

La croissance selon le Club de Rome

Voila, une note de lecture qui sert aussi pour mon mémoire. Je suis parti d'un des livres du Club de Rome. Il s'avère que le Club de Rome n'a jamais été favorable a la décroissance et qu'en plus il tenait plutôt des positions favorables a une gouvernance mondiale.


Club de Rome, L'homme et la croissance, près de 20 ans après « Halte à la croissance ? ». éd. Economica, 1988

[En 1972 est paru un rapport commandité par le club de Rome, mais pratiqué par des scientifiques du MIT aux EU, bien qu'ils se soient toujours défendu de vouloir une Halte à la croissance ou une croissance zéro, c'est ainsi que leur rapport The limits to the growth fut compris en France, ou il fut traduit : « Halte à la croissance ? »]

Dans la préface d'Alexander King (p. 1 à 10) : Le Club est présenté comme « groupe informel de cent penseurs et homme d'action, originaire d'une cinquantaine de pays […] sans structures, sans personnel et sans budget. » Fondé en 1968. Il est composé de personnes qui seraient « d'origines diverses et professant des idéologies différentes », mais ils sont globalement important pour leur nations respective « un recteur d'université allemande, un directeur de l'OCDE, un vice-président d'Olivetti, un conseiller du gouvernement japonais...[1] ». Le nom vient de leur 1ère réunion qui se tient a Rome.
Constat Historique sur cette époque : « Pour la première fois, un large public prenait conscience de la dégradation de l'environnement, et on commençait à percevoir que les problèmes mondiaux qui se profilaient à l'horizon ne pourraient pas être résolus isolément par les différentes nations. »
Leur motivations ? « L'intérdépendance croissante des nations exigeait une pensée nouvelle et d'envergure mondiale ; les gouvernements, enfermés dans des cycles électoraux de courte durée et, par conséquence, excessivement soucieux de l'immédiat, éprouvaient des difficultés à s'attaquer à des question à plus long terme et plus fondamentales » ; ils voulaient faire les premières tentative de modélisation mondiale.
« « Halte à la croissance ? » fut le 1er [1972] et de loin, le plus connu de la série des rapports au Club de Rome. » Le titre original est différent, puisqu'il s'agit plutôt d'identifier des limites à la croissance [The Limits to Growth], de plus « ce ne sont pas les membres du Club de Rome qui l'ont rédigé, mais une équipe de chercheurs du Massachussetts Institute of Technology (ou MIT) qui fut constituée pour l'occasion, suite à la demande du Club de Rome. Il serait donc plus juste d'appeller le document couramment désigné sous le nom de "Rapport du Club de Rome" par son vrai nom : le rapport Meadows & al. (le nom du directeur de l'équipe de recherche était Dennis Meadows), qui se compose d'un document de synthèse, présentant les principaux résultats du travail qui fut effectué [2] »
Sur la croissance économique : « nous avions très peu discuté de la croissance économique en tant que telle. Nous ne mettions pas en cause la nécessité d'une poursuite de la croissance pour éliminer les poches de pauvreté, apporter des améliorations sociales dans les pays industrialisés et réduire le dénuement das masses du tiers monde. » Ils ne veulent pas la croissance économique pour la croissance mais pour des objectifs qualitatifs identifié (une redistribution aux objectifs nationaux). « La plupart d'entre nous avons été consterné de voir que nous étions considérés comme des adpetes de la croissance zéro », même s'ils reconnaissent qu'évidement, « il y a des limites a la croissance exponentielle ». D'ou peu-être leur nouvelle idée du nouveau rapport qui propose : une croissance économique organique où leur conclusion « est qu'une croissance continue et indifférenciée […] conduirait à une nouvelle dégradation et à la destruction finale de notre environnement et de notre base de ressources naturelles. […] il faut suivre un nouveau sentier de croissance, qui devrait être assis sur une croissance organique, ou mieux, sur un développement organique mondiale, dans lequel un développement interdépendant des sous-systèmes interviendrait pour satisfaire l'inévitable diversité des besoins et des aspirations de chacun et où une coordination harmonieuse de ces objectifs de développement assurerait leur compartibilité au plan mondial. » Autrement dit il faut une gouvernance mondiale.
Sur une tendance malthusienne du rapport. Le rapport ne pointe pas explicitement la décroissance de la population chez les pauvres (comme le faisait Malthus, ce qui lui valut les critiques de Marx) puisqu'il ne distingue aucune particularité sociologique d'un pays en particulier.
Il est clair pour eux que c'est la technologie qui a permis un fort degré d'interdépendance et que c'est elle qui nécessitant beaucoup de ressources servira de levier pour finir de quitter « une collection de quelque 160 systèmes nationaux largement indépendants et souverains ». D'ailleurs « les conditions de dépendance et d'interdépendance ainsi que le rythme même de l'évolution mondiale imposeront sans doute des limites pratique aux possibilités qu'auront les divers pays de découvrir des modes de développement très différents les uns des autres. » Le « système énergétique mondial » fera le reste.

Notes :
[1] Jean-Marc Jancovici, Qu'y a-t-il donc dans le "Rapport du Club de Rome" ?. Consulté au 17/05/2010. http://www.manicore.com/documentation/club_rome.html

[2] Jean-Marc Jancovici, Qu'y a-t-il donc dans le "Rapport du Club de Rome" ?. Consulté au 17/05/2010. http://www.manicore.com/documentation/club_rome.html

mercredi 11 août 2010

La raison des plus forts... peu pas.

La raison des plus forts ; La conscience déniée aux animaux, dir. Pierre Jouventin, David Chauvet et Enrique Utria. éd.imho, radicaux libres.

Je commence a rater l'épreuve que je m'étais fixé. J'ai bloqué devant "La raison des plus forts", une bonne collecte d'articles qui tentent de brouiller les résistances cervicales a une attention aux animaux non-humain sous prétexte qu'ils n'auraient pas de conscience.
Les articles tacles les thèses refusant la conscience aux animaux-non humain pour soutenir l'idée qu'ils peuvent en avoir une et que par conséquent cela doit changer nos considérations morale envers eux.
Un dernier article (une éthique de la sympathie animale) tente toutefois d'excéder cette approche en reconnaissant un intérêt pour les animaux non-humain, qui ne nécessite pas forcément de leur reconnaitre la conscience.
Bien. Les articles sont bien écrits, et pas mal de remarques font mouche.
J'ai cependant un différent avec ces approches, ou disons une insatisfaction. D'abord, je ne partage pas l'idée que ce soit le meilleur moyen pour faire partager un soin des animaux non-humain. QUI LIRA CE LIVRE ? J'attends toujours un livre pédagogique présentant des jeux éducatifs pour poser ces questions. On se retrouve toujours dans des discussions abstraites, qui me plaise, mais qui ne touche du coup qu'un public très limité. Dire qu'il faut faire attention a la sympathie plutôt qu'a la raison, c'est sympathique, mais ça reste toujours de la sympathie raisonnée et non de la raison sympathisée ;)

Je reviendrai sur ce livre a d'autres occasions, parceque je sais bien que ce premier aperçu est bien insuffisant. Je le conseille, car il y a peu de livre sur le sujet et qu'il apporte des points de vue originaux et intéressants.
Vous pouvez trouver une fiche plus complète ici : http://www.nonfiction.fr/article-3455-parle_ou_je_te_denie_.htm

lundi 9 août 2010

Défi pour travailler - Shôninki de Natori Masazumi [1681]

Je vais me lancer dans un défi personnel pour me remettre a travailler. Je suis censé rédiger un mémoire sur l'écologie a partir de la pensée de Canguilhem, mais j'ai énormément de mal a le rédiger pour diverses raisons.
Pour me forcer a écrire, je me lance le défi personnel chaque jour, de présenter, ou du moins parler d'un livre. Il n'y aura pas grand chose, étant donné que je dois au final tout de même écrire ce mémoire.

Pour commencer : Shôninki, de Natori Masazumi,[1681] 2009 fr.
"L'authentique manuel des ninja" (OOOOOOOOOOOOOOOOOOhhh !)

Le Shôninki est un manuel rédigé en 1681 détaillant les nécessité du mode de vie d'un ninja ou shinobi (selon les provinces). Les shinobi sont des espions[1] particulier : « des agents employés pour des missions d'espionnage, d'infiltration et de guérilla » (Introduction de Axel Mazuer, p.11). Ils pratiquent l'art de la dissimulation ou de l'invisibilité en plaçant leur cœur sous la lame de l'épée et en acceptant d'endurer toutes les peines et humiliations dut à cette pratique. Elle est décrite ici du point de vue Japonais de l'époque, bien qu'elle soit ancestrale et qu'elle doit beaucoup à la Chine[2]. « On reconnaît […] la mentalité « libertaire » de l'art ninja des origines, mettant en exergue les individualités, par opposition au respect hiérarchique de caste propres aux samuraï, et faisant en sorte que le système s'adapte à l'élève et non que l'on oblige l'élève à se conformer à un système. » (Introduction de Axel Mazuer, p.33)

Le manuel en lui même est découpé en 4 partie. La première, d'ordre général, les autres plus pratiques.
La première partie, nous apprend la différence entre le shinobi et le voleur. Bien que le shinobi et le voleur (nusubito) partage des pratiques, le shinobi méprise le voleur qui sont « dénués de toute conscience morale et ne peuvent distinguer le bien du mal. […] Ils ne devraient pas être considéré autrement que comme d'habiles minables. » (Ch. I §2 p.49).
On y découvre aussi, les principes suprêmes (essentiellement l'exposition de ce a quoi peu contraindre l'engagement dans une telle voie, dont ne jamais revoir les gens qu'ils aiment, ni leurs enfants).

Les parties pratiques, semble regorger de ce qui pourrait être pris pour des anecdotes (ce qui en rend la lecture très agréable et facile), mais qui consiste en fait en des conseils pour le pratiquant. Les exemples et les discours m'ont beaucoup plus dans la mesure ou ils sont tous emprunter à la « nature ». Le pratiquant apprend ses techniques et se renseigne grâce aux loups (qui peuvent lire dans l'âme), renard (qui peu tromper l'humain), bœufs, chevaux et « oiseaux aquatiques ». Il saura se déplacer sans bruit et sans laisser de trace (ou alors de faux indices), se déguiser pour se mêler a n'importe qui, recueillir des renseignements, travailler a plusieurs shinobi, accéder au lieu élevée et profondeur, élargir son angle de vue, se protéger contre l'ennemi et identifier ce qu'il ressent. Le tout en contrôlant son cœur et en sachant « lâcher prise ».

Notes
[1]mawashi-mono pour « chercher en tournant autour », technique qui est clairement une analogie aux approches des rapaces.

[2]Notamment à l'art de la guerre (ping fa) de Sun-tzu (en particulier le chapitre XIII, l'utilisation des agents secrets) et a la technique équivalente au ninjutsu le yin-sen-shu ou fa-shu, les maîtres de kung fu « se devaient de connaître le chin kung, l'art de se jouer des obstacles » (Intro p.19).

samedi 5 juin 2010

scénario pour bédé (courte) + manifeste

Nous devons être étrange pour certains a vouloir des théories "propres" sans trace de Dieu ou desacré, ou encore avec une unité parfaite... Tout cela, pour au final partager les mêmes objectifs avec des mots différents. "La propreté" est notre poids, il ralentit la progression vers l'émancipation. Bien sur elle a un intérêt culturel qui permet de se rallier ce qui partage la même culture. Mais si nous partageons des cultures différentes... Il reste que les ressources elles n'ont pas une culture particulière, alors il faut au plus vite trouver une réponse pragmatique a l'accès aux ressources qui concerne le vital.

Je propose deux contributions aujourd'hui : 1 scénario pour BD contre la cruauté en vers les vivants non-humains a travers deux singes, et 1 texte qui fasse un peu manifeste général.

Le scénario est un dialogue entre deux singes:
_Tu crois qu'un jour ils comprendrons ?
_Non, si nous continuons a rester discret, ils n'en sauront rien.
_Mais nous devrions les aider ils sont trop dangereux pour nos amis les autres bêtes.
_Oui mais ils sont aussi déjà trop dangereux pour nous. Ils ne doivent pas savoir que nous savons parler sinon il nous tuerai tous.
_Tu crois ?
_Certainement, comme ils le font a chaque fois et pour les mêmes raisons : la science. ils voudront savoir pourquoi nous parlons.
_Et bien je leur expliquerai ! C'est que nous voulons partager des histoires, évoquer l'amour pour nos ami-e-s et la vie a laquelle nous nous livrons ici !
_Au lieu d'écouter nos raisons, ils écouterons la leur. Au pourquoi, comme toujours , ils répondrons par comment et combien.
_Nous par la bouche, les plantes a travers le vent, d'autres les ondes ; et combien : tous les vivants.
_Ceux que j'ai vu utilisent plutôt des piques a piston et de toute petites lames.
_Tout le monde a ses jouets

Bon, sinon, le manifeste, ben je vous le laisse découvrir en même temps que le blog que j'ai mis en place sur une question spécifique :
http://ecocentrismeaffinitaire.wordpress.com

lundi 31 mai 2010

"Les petits frères des pauvres"

Aujourd'hui je reçois un courrier de l'association "les petits frères des pauvres". Photo a l'appui, on m'y présente en 4 a 6 pages, le cas de grand mère Irène, veuve de guerre, en difficulté pour me demander "mon soutien fraternel" à travers un don de 10€ a plus (en mettant en gras le 25€), tout en faisant miroiter une réduction d'impots (que je ne paie pas de toute façon, ne gagnant rien). Heureusement une enveloppe T, me permet de leur répondre :

"Bonjour ce courrier vous étonnera peut être, mais après tout je n'avais pas demander a recevoir le votre. Par une propagande culpabilisatrice vous vous enquierez de mon aide sonnante et trébuchante pour votre association.
Sachez dès lors : que je n'ai pas de salaire. Que je vis sous un toit grâce a une personne âgé atteinte de la maladie de Crhon dont je m'occupe. Et qu'enfin je suis bénévole dans une association d'éducation populaire depuis plus de 10 ans au cours de laquelle je passe mon temps libre et les "vacances" des autres a m'occuper des jeunes aux origines pauvres, difficile et parfois handicapé.
Alors veuillez bien abandonner vos fichiers de contact en tout point semblable aux pratique mercantile qui empêche les personnes de sortir de la pauvreté que vous dite combattre par ailleurs.
Battez vous contre la cause, exigez du gouvernement et des marchands la fin de leur politique.

P.S : Ma grand mère dont je m'occupe, a aussi perdu son mari durant la guerre."

vendredi 21 mai 2010

Ni l'écologie des luiquidés par l'industrialisation, ni celle des paganistes

L'écologie des luiquidés par l'industrialisation et celle des paganistes.
L'écologie que nous connaissons, notre écologie, n'est pas n'importe qu'elle écologie. Il s'agit de l'écologie des groupes humains industrialisé et mondialisé. Si elle est le fait d'une expertise, d'écologue, c'est aussi parce que la société dans laquelle nous vivons, a éloigné ses participants humain des vivants non-humains. Piégé dans une vie entièrement délocalisé, prise dans un flux constant auquel on exige de chacun sa soumission, les vivants perdent leur forme pour se liquéfier. Incapable de découvrir par eux-même le sort que leur mode de vie réserve aux conditions d'existence de la communauté biotique, les humains dévitalisé de la vie non-humaine, ne la connaissent plus que par son folklore de parc a thème, de vivant domestique et de sauvagerie spectacle. La connaissance de la diversité de la vie se fait a travers son incarcération dans les parcs, les zoos, et les reportages. Nourris par la culture de la télépropagande commerciale visuelle, la représentation qu'il a de la communauté biotique est faite de son aspect le plus spectaculaire : la violence. Même en creusant dans la culture de base sur les vivants, il sera d'abord confronté à la présentation d'une sélection darwinienne qui est un combat pour la vie.
Face a cet logique obscène, de plus en plus nombreuses, sont les personnes tenté par le paganisme1 et la vision animiste du monde. S'il est vrai que celle-ci prédispose moins à la destruction des vivants non-humain, ce n'est pas en reconnaissant leur singularité, la normativité et la polarisation de la vie de chaque vivant, mais en insistant sur l'obéissance à l'autorité de tel ou tel personnages, idéologie ou identité. Le localisme que présente cette vision de l'écologie, n'est rien d'autre que l'instauration de micro-dogme. Si la diversité des vivants y est respecté, c'est in fine par crainte de la punition que pourrait leur faire subir tel ou tel autorité et non pour les vivants eux-même.
L'écologie existe pourtant autrement, même si les mot qu'attends notre culture ne s'y trouve pas. Elle peut-être la pratique d'humains qui entendent reconnaître la participation de chaque vivant à la société en y prenant soin par eux-même et non en déléguant cette tache a des experts. Le problème auquel de l'halo de l'écologie exploité pour justifier d'autres objectif que l'établissement du savoir écologique lui même peut a mon avis être imputé à la non participation de la population humaine générale a ce savoir. On attend elle une impossible ingurgitation du savoir écologique nécessaire à la vie responsable dans une société industrialisé et mondialisé. Le corrélaire à ma proposition, c'est que la possibilité pour chacun de participer a l'élaboration de se savoir est d'accepter d'abandonner de dépendre d'une structure sociale industrielle et mondiale. Les micro-localisme sont une nécessité pour un savoir écologique vivant.
Sans cette perspective, l'écologie est en passe de devenir un nouveau pouvoir de domestication des comportement humains par les gouvernants et les encadrants. Exigeant de chacun la connaissance des conséquences mondiale de chaque objet produit, acheté ou consommer. Une exigence de responsabilité tellement lourde, qu'elle revient a exclure une large part de la population incapable d'assumer ses responsabilité, tout simplement parcequ'elle est incapable de les comprendre. On peu aussi bien sur continuer a se bander les yeux.

samedi 8 mai 2010

Les techniques des castors canadiens

Présenter comme un chef d'oeuvre de la "nature" ce qui relève de la technique d'un animal en particulier (le castor), révèle bien l'état d'esprit actuel sur : "qui est capable de technique ?" et "qu'est ce que la nature ?".

La découverte en question, qui a de quoi surprendre, est la construction par des castors canadiens d'un barrage de 850 mètres, de fait visible depuis l'espace. Ce qui a permis d'attirer l'attention d'écologues amateurs utilisant Google Earth (a l'origine pour étudier le permafrost). D'autres personnes l'aurai peut-être découvert autrement, mais les moyens d'investigations sur le lieu sont très limité, étant donné que c'est une zone marécageuse au bon milieu d'une large prison de vivants laissé en autogestion (un parc national canadien). Seul un hélicoptère a pu donné un aperçu plus récent que les photos sattelites.

Ces dernières révèle que le barrage, semble avoir été commencé par les castors dès 1975... or un castor a une moyenne de vie de 10 ans. Difficile de savoir si l'unité de se barrage construit a travers une durée de 30 ans est du a une transmission culturel a l'intérieur de ce groupe de castor, a une sorte de plan, ou si il s'agit d'un agrandissement sans délimitation précise années après années. Il faut bien noté qu'une telle pratique ne serait probablement pas observable chez nos castors européens, qui ne font pas le même poids, ni le même genre de construction. Par ailleurs on peu aussi se demander ou es ce qu'il pourrait les pratiquer.

Le barrage permet aux castors de se protéger de certains prédateurs en se cachant dans les profondeurs de l'eau, de se confectionner une réserve de nourriture et de matériaux de constructions flottant.

De telle pratiques devrait enfin remettre en question pour le grand public la culture anthropocentrique : celle qui place l'animal humain comme centre de l'attention et degré le plus élevé d'une hiérarchie des vivants. Certains singes nues persistent a essayer d'oublier leur effective participation aux primates mammifères en se pensant comme la seule espèce capable d'employer des techniques... qui plus est qui modifierai grandement l'environnement.

Au-delà, il s'agit aussi de donner un coup de corne, qui écorche l'idée culturelle de l'existence d'une "nature". Forcé de rapeller qu'il s'agit d'une invention culturelle, parmi les plus ancienne, et dont le sens et l'utilité est largement questionné aujourd'hui. Une nature, qui n'a visiblement rien de naturel parcequ'il y a depuis le début uniquement des intéractions entres des vivants de différentes espèces et des modifications des lieux.

Tout être vivant est un organisme. Un organisme organise sa vie et son monde, continuera t'on a nier leurs intentions (qui ne relève en rien d'un pur hasard, mais bien de sélections, de choix), ou commencerons, nous, humain du capitalisme industriel a les prendrent en compte ?

Et plus important encore : cette prise en compte, nous mênera t'elle a questionner notre rapport mécanique et exploitant des vivants afin de chercher le début d'une sylvilisation qui permettent notre co-existence avec une grande diversité de vivants ?

Sur le sujet :
En anglais : http://www.geostrategis.com/p_beavers-longestdam.htm
En français : http://www.liberation.fr/terre/0101634220-le-plus-grand-barrage-de-castors-decouvert-grace-a-google-earth
Sur les techniques et cultures animales, je recommande la lecture de :
Dominique Lestel, Les origines animales de la culture, 2001 ; en particulier les chapitres II (Médiations de l’action chez l’animal) et III (Animal de culture(s)).
Sur les types d'humains que peut favoriser certains technotopes :
Lewis Mumford, Les transformations de l'homme. Encyclopédie des nuisances 2008 [1956].
Sur nos rapports avec la diversité des vivants :
Ecosophies, la philosophie à l'épreuve de l'écologie (dir. Hicham-Stéphane Afeissa).
Hicham-Stéphane Afeissa (texte réunis par), Ethique de l'environnement, 2007, éd. Vrin.
Sur nos rapports avec les animaux non humains :
Jean-Baptiste Jeangène Vilmer, Ethique animale. 2008.

jeudi 15 avril 2010

Arn Naess - une présentation

Mes derniers message était de qualité médiocre, je propose de relevé un peu le niveau en vous proposant une présentation de Arn Naess, dont on trouve en Français de plus en plus de texte... Dommage qu'il est fallut la mort de l'auteur pour que l'on s'y décide. Mais c'est un coup classique en philosophie.
Dites moi si vous appréciez.

Arne Naess. (1912 – 2009), figure de l'écologie profonde, fut le plus jeune professeur de philosophie de Norvège. Résistant pendant la Seconde Guerre mondiale, alpiniste, fondateur de la revue interdisciplinaire Inquiry, activiste et partisan fondateur de l'écologie profonde en 1973.

à 80 ans il courait toujours à travers la montagne, faisait du vélo dans les collines, « du camping dans le désert pendant plusieurs semaines de suite...1 »

Envisageait comme pseudonyme Arne Tvergastein, qui signifierai Arne aux pierre croisées. Faisant référence aux « cristaux de quartz qui peuplaient naguère en abondance les éboulis de pierre situés derrière la cabane2 » que s'est fait construire Arne sur une face de montagne très élevée et accessible uniquement à pied, voire en escaladant.

Les compromis d'Arne : « Tout en exaltant les vertus d'une vie simple, il a eu la possibilité de s'envoler pour des destinations exotiques et sauvages grâce à son frère (Erling), qui connait des succès dans l'industrie pétrolière, la navigation et l'industrie baleinière !3

En 1970, deux ans avant la première action de Greenpeace en Alaska en 1972, Arne Naess s'est enchaîné, avec un groupe de militants, à la falaise de Mardalsfossen pour empêcher la construction d'un barrage.

Ontologie. « nous sommes à la fois une entité unique et une entité sans laquelle il n'y aurait pas de totalité. Le tout dépend, je ne dirais pas des parties, mais des êtres singuliers, et les êtres singuliers dépendent du tout. […] la définition de ce que tu es toi, ou de ce que je suis moi, la définition dite de l'essence, ne s'épuise pas dans l'organisme. Elle réside, en un sens, à l'extérieur de l'organisme.4 ». Pour Naess, c'est l'expérience qui est première, une expérience qui peut-être humaine ou pas, mais qui ne peut-être le fait que de vivants et non de pierre par exemple, ou des morts. Il n'y a pas de chose en soi qui nous serait inaccessible. Toutefois il y a plusieurs interprétation de la réalité, mais ultimement la décision de la bonne conception ontologique est en fait un choix éthique et non une question de vérité, puisqu'il n'y a pas de critère sur lequel on puisse tous s'entendre. Cette option est quasiment un aveu que Rothenberg lui arrache5.

« Le potentiel des expériences fondées sur des moyens simples est beaucoup plus grand quand on est bien formé à la perception des Gestalten, alors que les personnes qui perçoivent l'intégralité du monde extérieur comme un instrument – ceci peut être utilisé pour extraire du charbon ; cela peut servir à produire de l'électricité... - ont une façon de voir très primaire. Du coup, il devient très difficile de les convaincre de s'engager dans la voie de la durabilité.6 »

Ce critère Naess semble avoir choisi simplement « la durabilité sur le plan écologique », le second est la diversité des interprétations qu'il faut maintenir7. Que ce soit l'un ou l'autre de toute façon tout cela semble s'organiser autour de la possibilité de l'engagement total de la personne et tout ce qui diminue cette apréciation de l'expérience totale, comme la vitesse ou la pollution acoustique est susceptible d'être un problème8. Sur la méthode a employé Rothenberg soumet à Arne que l'envie de l'attention à ces choses soient produite par l'expérience, mais pas n'importe qu'elle expérience, une expérience orientée (une éducation), afin par exemple qu'il n'est pas envie de protéger une espèce pour pouvoir continuer à la chasser, mais parce que la préserver augmente la biodiversité.

Langage et Psychanalyse. Fut participant des débats des Positivistes logique du Cercle de Vienne dont il garde un goût pour les questions qui touche le langage, tout en adoptant une position très critique à l'égard des positivistes (qui faisait parti de l'attrait de ces derniers pour ses interventions)9. Son passage à Vienne lui permet de recevoir une analyse psychanalytique, qu'il voit comme une discipline indispensable. Plus comme un outil suivant l'injonction socratique de la connaissance de soi que comme un traitement pour une maladie. « La logique symbolique, de même que la psychanalyse, peut être utilisée pour vérifier que, bien souvent, certaines conclusions hâtives sont en affinité avec des représentations inconscientes10 ». Ces nombreuses analyses, l'on mené a son tour à tenter d'aider les autres.

Affirme qu'un langage vague permet de plus impliquer les personnes, obligé de s'investir dans une interprétation. Les ambiguités « peuvent avoir une fonction positive, et […] parfois une fonction négative11 ». Il reconnaît par ailleurs que cette proposition méthodologique n'a pas donné grand chose sur la pratique, en terme de mise en mouvement des foules.

La communication. « Je pense que, dans une société industrielle moderne, la communication non violente est quelque chose d'extrêmement important. C'est une forme de violence que d'exercer une influence sur les gens à leur insu, comme avec la publicité.12 »

Possibiliste. Le possibilisme c'est « la remise en cause du probabilisme13 », il désigne « une sorte de scepticisme éclairé – il ne s'agit pas de dire que toute vérité doit être révoquée en doute, mais que tout est susceptible de se produire !14 ». Le pire comme le meilleur. « Tout peut arriver. Il y a donc toujours des raisons d'espérer.15 ». Cette connaissance n'est pas forcément la meilleure des choses : « Il est facile de se perdre au coeur d'une immense forêt si on se laisse distraire par le moindre petit sentier. A être trop conscient de toutes ces possibilités, on risque la mort, parce qu'on ne s'éloigne jamais assez de son point de départ.16 »

La Science et la Réalisation de soi. A quitter son espoir en une science désincarné pour rejoindre celui de la réalisation de Soi. La science élabore des savoirs, des modèles qui « sont faits pour être expérimentés en laboratoire, on ne les analyses pas pour eux même17 », et ils ne permettent pas de servir notre vie quotidienne (« L'image scientifique est une représentation de structures abstraites qui ne concerne pas l'expérience spontanée18 »). « Abraham Maslow pensait que l'une des conditions de la véritable réalisation de soi était l'indépendance à l'égard de son environnement. Pour Naess, la réalisation de Soi est exactement le contraire : on atteint la plénitude à travers l'empathie avec le monde, au-delà de l'égo. […] Plus nous saisissons de liens et de ramifications parmi ceux innombrables, qui assurent l'unité du monde, plus nous tendons vers la perfection.19 ». Il considère « le suicide comme un acte naturel, que beaucoup auraient de bonne raisons de commettre.20 »

L'originalité intervient quand on obéit à ses impulsions. La réalisation de Soi en tant qu'elle se réalise grâce à la nature, n'oppose pas l'humain à la nature. Il faut être capable de transformer des faiblesses en forces et de jouer ses bonnes cartes au bon moment quand on sait qu'en vieillissant par exemple on en tire des plus en plus mauvaises.

La vie. « La vie est merveilleuse, délicieuse et fantastique, mais être vivant est une chose toute différente.21 ». La mort quand a elle ne lui apparaît pas comme un problème puisqu'il n'en fera pas l'expérience. Ce qui l'inquiète bien plus, c'est « la certitude que mes meilleurs amis et mon fils Arild n'existent plus que dans le souvenir de certaines personnes, que ces personnes sont de moins en moins nombreuses et que, dans quelque temps, il ne restera plus rien – ils auront complètement disparu. Je trouve que c'est une pensée terrible, un déaut majeur de l'existence.22 »

Vers les autres et la Politique. Aider les autres peut-être simple, le seul fait de rester assis à côté d'une personne souffrante, pour l'écouter ou juste lui tenir compagnie, c'est déjà changer les choses. En politique, critique de ceux qui dise oui aux objectif à long terme de l'écologie mais ne les mettent pas en pratique, au fond tout ce qu'on devrait pouvoir leur demander, c'est qu'il reconnaisse une fois par an qu'il est d'accord avec vous23. Critique les états unis et la norvège car elle donne le mauvais exemple au « pays pauvres » en ne souciant pas de la limite des ressources24.

La résistance. Arne était tiraillé pendant l'occupation, il a résister mais un peu sur le tard. Il assurait son cours durant le début de l'occupation des nazis à Oslo en avril 1940. Puis il fini par se dire que si l'on voulait changer la donne, il fallait provoquer un affrontement. Cet volonté et ses méthodes il les puise non dans le pacifisme, mais la non violence conçu par Gandhi, c'est à dire avec la diffusion d'un point de vue militant sans avoir recours aux armes. En 1942 alors qu'il cherche a rejoindre la résistance25, certains le refuse car il est trop connu,, il faudra donc 1943 et les Services secrets alliés pour qu'il puisse participer à la résistance. Arne Naess à toujours cru en l'humain, en sa possibilité de changer, même quand c'est humain est l'ennemi, il le prend au sérieux. Il tentera ensuite d'aider les familles à retrouver la paix.

Démocratie. Après la guerre l'UNESCO à demandé à Arne de travailler à établir une définition de la démocratie. Pour Arne, Démocratie, tout comme Liberté fait partie de ces « formulations aussi vagues et ambigues » qui ne visent qu'à endormir les gens,c'est un soporifique, bien sur comme tout le monde aujourd'hui vis à vis de l'environnement, Arne est pour la démocratie. Chacun tire la définition de son côté26, pour les soviétiques la démocratie « signifiait la prise du pouvoir par les défavorisés et les opprimés », pour l'Ouest « La démocratie, c'est le gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple, dans lequel tous sont équitablement représentés. »

Sur la nature. Insiste sur « l'extraordinaire importance des bactéries, ou des animaux invertébrés. […] Les hommes dépendent de la nature, ils ne la contrôle pas. […] Ce qui est utile pour les gens est une chose, mais ce qui est utile pour la nature est plus important. […] Mais la nature ne doit pas être opposée à l'humanité. Le souci de la nature n'exclut pas le souci des gens.27 »

Influences. Kierkegaard, Nietzsche, Zapffe, Spinoza, Bergson, Freud. « Zapffe , en tant que philosophe de l'existence, a fait quelque chose de majeur en s'employant à dévoiler la totalité de la tragédie humaine. Cela ne veut pas dire qu'il sera un jour considéré comme un grand philosophe, mais ce qu'il a fait est exceptionnel. Être un grand philosophe n'est pas admirable en soi ; cela relève du hasard ou des circonstances historiques. […] Un jour, ses parents voulaient offrir un saumon à des membres de la famille, et ils avaient demandé à Peter de leur apporter. C'était pour Noël, ils lui avaient donc demandé de dire : « C'est un présent de Dieu. » Au lieu de àa, il avait dit : « C'est un cadeau de mes parents. » Alors, la famille avait dit : « C'est un cadeau de Dieu. Nous n'avons pas grand-chose à manger, c'est un message de Dieu. » Lui avait insisté : « Non, c'est juste un cadeau de mes parents. » « Oh! Non! Il vient de chez mes parents, mais c'est un cadeau de Dieu. » Il avait alors répondu : « Puisque c'est comme ça, vous n'aurez pas le saumon.» Et il s'en était retourné avec le saumon.28 »

Ethique. « moins une situation donnée nécessite de moyens, plus on s'approche de la satisfaction des buts ultimes de l'existence. Et, plus une situation dépend d'une machinerie, plus elle se met à ressembler à une grosse machine. Plus la machinerie est compliquée, plus on est vulnérable.29 ». « Il faut entretenir cette faculté de distinguer le bien du mal, tout en la combinant avec une pensée […] « relationnelle »30 ».

Arne n'a jamais été favorable à la peine de mort31. Et si il est favorable à la reconnaissance de la valeur intrinsèque de la nature, il rappelle que quelque chose qui a une valeur intrinsèque peut aussi être utile.

L'écologie profonde. L'écologie profonde se distingue de l'écologie superficielle, A.N accepte de se reconnaître comme fondateur de cette distinction et contributeur aux règles fondamentale de ce mouvement, mais attribue la véritable fondation de l'écologie profonde à Rachel Carson32, l'écrivaine du Printemps Silencieux. Livre qui à contribuer à la mise en place d'un mouvement politique en vulgarisant les problèmes écologique vis à vis des nouveautés qu'apporte la chimie. D'autres auteurs ont contribuer à cette question sans participer à la construction d'un mouvement populaire. « Emmanuel Kant a révolutionné l'éthique en suggérant que nous ne devons jamais traiter autrui simplement comme un moyen, mais en même temps comme une fin. L'écologie profonde suggère que nous ne devons traiter aucun être vivant ni aucun aspect du monde vivant simplement comme un moyen. Toute vie a une valeur intrinsèque, et cette réalité devrait sous-tendre toutes nos actions et toutes nos réalisations. Cela ne signifie pas que la nature doit être livrée à elle-même, mais que nous ne sommes autorisés à la transformer qu'à condition d'être conscients de sa valeur.33 » Les huit points de l'écologie profonde34 :

  1. Le bien-être et l'épanouissement des formes de vie humaines et non humaines de la Terre ont une valeur en eux-mêmes [synonymes : valeur intrinsèque, valeur inhérente]. Ces valeurs sont indépendantes de l'utilité du monde non humain pour les besoins humains.

  2. La richesse et la diversité des formes de vie contribuent à l'accomplissement de ces valeurs et son également des valeurs en elles-mêmes.

  3. L'homme n'a aucun droit de réduire cette richesse et cette diversité, sauf pour satisfaire des besoins vitaux.

  4. L'épanouissement de la vie et des cultures humaines est compatible avec une décroissance substantielle de la population humaine. Le développement des formes de vie non humaines recquiert une telle décroissance.

  5. L'interférence humaine actuelle avec le monde non humain est excessive, et la situation s'aggrave rapidement.

  6. Les politiques publiques doivent donc être changées. Ces changements affecteront les structures économiques, technologiques et idéologiques fondamentales. Il en résultera une organisation politique profondément différente de l'organisation politique actuelle.

  7. Sur le plan idéologique, le changement tiendra essentiellement dans la capacité à apprécier la qualité de la vie (qui réside dans les situations ayant une valeur en elles-mêmes), plutôt que dans l'adhésion à des niveaux de vie toujours plus élevés. Chacun aura alors profondément conscience de la différence entre quantité et qualité.

  8. Ceux qui souscrivent aux points précédents s'engagent à tenter de mettre en oeuvre, directement ou indirectement, les changements nécessaires.


Confronté au problème pratique de la chasse des baleines par les Esquimaux, A.N est d'accord pour qu'ils continue cette pratique a conditions que ce soit pour la consommation de la communauté et non pour la revente internationale. « La sauvegarde d'une culture homogène devrait avoir la priorité sur la survie d'une ou plusieurs espèces35. » Si jamais le problème empirait A.N accepte qu'il faille changer de régime alimentaire ou qu'il faille faire des aménagement dans la culture ou tradition y compris pour les esquimaux. Quand aux baleiniers norvégiens si ils arrêtaient leurs travail de destruction ils « pourraient être recrutés comme inspecteurs pour s'assurer que personne d'autre que les Esquimaux ne tue des baleines36 ».


A.N relève quelques critique la gène de l'impératif de diminution radicale de la population mondiale où une trop grande insistance sur la « préservation de la nature en tant qu'entité distincte de la société humaine, au lieu de prêter attention aux pratiques sociales responsables de la dégradation de la Terre37 ». Critique porté en général par les écologistes sociaux. A.N. Reconnaît que l'écologie profonde à des limites sur certaines questions notamment de justice sociale et de pauvreté.

L'écologie profonde est un savoir qui ose se présenter comme engagé, tout comme la biologie de la conservation. « L'écologie profonde […] ne déclare pas que les animaux sauvages sont plus important que les êtres humains, ou que la réponse à l'injustice des sociétés capitalistes et communistes réside dans le parfum des sous-bois de sapins au printemps38. » Il est soucieux que cette dernière ne mène pas à fuir la ville. Pour démarcher, les écologistes profond doivent faire attention à ne pas faire de leur vie dans les détails un exemple, mais qu'il précise qu'il fond tout pour vivre bien avec un niveau de vie extrêmement bas (nous dirions empreinte écologique faible).


L'écosophie d'Arne Naess, ne me semble pas très efficace. Evoquer qu'une grande centrale hydroélectrique empêche le déploiement de la personne dans son entier en détruisant une partie de la faune de la flore et du paysage en général39, peut-elle réellement mener à des changements politiques ? Les propositions de reconnaissance de valeur intrinsèque par Caliccot afin de proposer un changement dans le droit paraît plus efficace.

La séparation Environnement ou Nature est malheureusement encore présente conceptuellement alors que tous les éléments sont réuni pour dépasser cette séparation.

Son éthique semble étrangement plus culturelle que environnementale, ne faudrait-il pas faire compter en priorité les questions de diversité biologique, puis de souffrance et enfin de diversité culturelle ? Si nous suivions sa logique, nous devrions conservé la corrida au détriment de la souffrance du taureau.


Bibliographie Fr : écologie, communauté et style de vie. éd. MF Dehors, novembre 2008 fr [1989] ; Vers l'écologie profonde (entretien avec David Rothenberg). éd. Wildproject. [1992] 2009 fr.


1Arne Naess, Vers l'écologie profonde (entretien avec David Rothenberg). éd. Wildproject. [1992] 2009 fr. Sur une mince couche de glace p. 288.

2Arne Naess, Vers l'écologie profonde (entretien avec David Rothenberg). éd. Wildproject. [1992] 2009 fr. La cabane des pierres croisées, p. 126.

3Arne Naess, Vers l'écologie profonde (entretien avec David Rothenberg). éd. Wildproject. [1992] 2009 fr. Sur une mince couche de glace.

4Arne Naess, Vers l'écologie profonde (entretien avec David Rothenberg). éd. Wildproject. [1992] 2009 fr. Inspiration et possibilité, p. 172 et 173.

5Arne Naess, Vers l'écologie profonde (entretien avec David Rothenberg). éd. Wildproject. [1992] 2009 fr. Voir le monde à nouveau, p. 267.

6Arne Naess, Vers l'écologie profonde (entretien avec David Rothenberg). éd. Wildproject. [1992] 2009 fr. Voir le monde à nouveau, §.Imagine que nous soyons sous une chute d'eau, p. 265.

7« il faudrait que noys ayons autant d'interprétations en termes de Gestalt qu'il est possible d'en avoir ? » Arne Naess, Vers l'écologie profonde (entretien avec David Rothenberg). éd. Wildproject. [1992] 2009 fr. Voir le monde à nouveau, §.La route à travers la forêt, p. 274.

8Arne Naess, Vers l'écologie profonde (entretien avec David Rothenberg). éd. Wildproject. [1992] 2009 fr. Voir le monde à nouveau, §.Le lac et les bateaux à moteur, p. 274 et 275.

9Voir Arne Naess, Vers l'écologie profonde (entretien avec David Rothenberg). éd. Wildproject. [1992] 2009 fr. Chap. 2, L'esprit et le cercle.

10Arne Naess, Vers l'écologie profonde (entretien avec David Rothenberg). éd. Wildproject. [1992] 2009 fr. L'esprit et le cercle, p. 85.

11Arne Naess, Vers l'écologie profonde (entretien avec David Rothenberg). éd. Wildproject. [1992] 2009 fr. Ce que profond veut dire, §.Une infinité d'écologies, p.253.

12Arne Naess, Vers l'écologie profonde (entretien avec David Rothenberg). éd. Wildproject. [1992] 2009 fr. Résistez à la totalité ! p. 210.

13Voir Arne Naess, Vers l'écologie profonde (entretien avec David Rothenberg). éd. Wildproject. [1992] 2009 fr. Inspiration et possibilité, p. 181.

14Arne Naess, Vers l'écologie profonde (entretien avec David Rothenberg). éd. Wildproject. [1992] 2009 fr. Introduction : De la science au Soi, p. 32.

15Arne Naess, Vers l'écologie profonde (entretien avec David Rothenberg). éd. Wildproject. [1992] 2009 fr. Introduction : De la science au Soi, p. 38.

16Arne Naess, Vers l'écologie profonde (entretien avec David Rothenberg). éd. Wildproject. [1992] 2009 fr. Des rats en Californie, p. 103 et 104.

17Arne Naess, Vers l'écologie profonde (entretien avec David Rothenberg). éd. Wildproject. [1992] 2009 fr. L'esprit et le cercle, p. 95.

18Arne Naess, Vers l'écologie profonde (entretien avec David Rothenberg). éd. Wildproject. [1992] 2009 fr. Voir le monde à nouveau, p. 261.

19Arne Naess, Vers l'écologie profonde (entretien avec David Rothenberg). éd. Wildproject. [1992] 2009 fr. Introduction : De la science au Soi, p. 34.

20Arne Naess, Vers l'écologie profonde (entretien avec David Rothenberg). éd. Wildproject. [1992] 2009 fr. L'esprit et le cercle, p. 93.

21Arne Naess, Vers l'écologie profonde (entretien avec David Rothenberg). éd. Wildproject. [1992] 2009 fr. L'esprit et le cercle, p. 93.

22Arne Naess, Vers l'écologie profonde (entretien avec David Rothenberg). éd. Wildproject. [1992] 2009 fr. Sur une mince couche de glace, p. 291.

23Arne Naess, Vers l'écologie profonde (entretien avec David Rothenberg). éd. Wildproject. [1992] 2009 fr. Ce que profond veut dire, p.237.

24Arne Naess, Vers l'écologie profonde (entretien avec David Rothenberg). éd. Wildproject. [1992] 2009 fr. Ce que profond veut dire, §.Social VS profond, p.246.

25Voir Arne Naess, Vers l'écologie profonde (entretien avec David Rothenberg). éd. Wildproject. [1992] 2009 fr. Résistez à la totalité !.

26Arne Naess, Vers l'écologie profonde (entretien avec David Rothenberg). éd. Wildproject. [1992] 2009 fr. Résistez à la totalité ! p.207.

27Arne Naess, Vers l'écologie profonde (entretien avec David Rothenberg). éd. Wildproject. [1992] 2009 fr. La cabane des pierres croisées, p. 134 à 135.

28Arne Naess, Vers l'écologie profonde (entretien avec David Rothenberg). éd. Wildproject. [1992] 2009 fr. Inspiration et possibilité, p. 168.

29Arne Naess, Vers l'écologie profonde (entretien avec David Rothenberg). éd. Wildproject. [1992] 2009 fr. Inspiration et possibilité, p. 178.

30Arne Naess, Vers l'écologie profonde (entretien avec David Rothenberg). éd. Wildproject. [1992] 2009 fr. Résistez à la totalité, p.1 97.

31Arne Naess, Vers l'écologie profonde (entretien avec David Rothenberg). éd. Wildproject. [1992] 2009 fr. Inspiration et possibilité, p. 226.

32Arne Naess, Vers l'écologie profonde (entretien avec David Rothenberg). éd. Wildproject. [1992] 2009 fr. Ce que profond veut dire, p.229.

33Arne Naess, Vers l'écologie profonde (entretien avec David Rothenberg). éd. Wildproject. [1992] 2009 fr. Ce que profond veut dire, p.223.

34Version prise de Voir Arne Naess, Vers l'écologie profonde (entretien avec David Rothenberg). éd. Wildproject. [1992] 2009 fr. Ce que profond veut dire, p.223.

35Arne Naess, Vers l'écologie profonde (entretien avec David Rothenberg). éd. Wildproject. [1992] 2009 fr. Ce que profond veut dire, p.239.

36Arne Naess, Vers l'écologie profonde (entretien avec David Rothenberg). éd. Wildproject. [1992] 2009 fr. Ce que profond veut dire, p.237.

37Arne Naess, Vers l'écologie profonde (entretien avec David Rothenberg). éd. Wildproject. [1992] 2009 fr. Ce que profond veut dire, p.225.

38Arne Naess, Vers l'écologie profonde (entretien avec David Rothenberg). éd. Wildproject. [1992] 2009 fr. Ce que profond veut dire, p.225.

39Voir Arne Naess, Vers l'écologie profonde (entretien avec David Rothenberg). éd. Wildproject. [1992] 2009 fr. Inspiration et possibilité, p. 177.

vendredi 9 avril 2010

Ou va la critique ?

Je me bandais les yeux, en me disant, mais non la critique de gauche ou anarchiste, n'a pas plongée dans le réactionnaire de bas étage... et je me trompais. Elle y est profond, c'est juste que pour ne pas diminuer ma puissance d'agir que j'aimais imaginer le contraire.

Que nous disais spinoza déjà ? "Seuls les hommes libres sont très reconnaissants les uns envers les autres" [Ethique IV, PROPOSITION LXX] Et que trouvons nous dans la critique d'aujourd'hui ? Du réactionnisme a tout va, de l'égocentrisme, du ils ont tous tort et moi j'ai raison (et seul en plus). Ils sont comme les chiens typique de notre modernité : hyper-agressif, mais pas autonome pour un sous. Loin, très loin du sauvage, mais si proche du barbare.
Rien de plus diminuant pour tous, et ce genre de penser, cette façon de vivre se propage a vitesse grand V.

Il y a qq. temps j'étais inquiet parceque je détestais cette société mais je savais au fond de moi qq.part que j'avais pourtant des désirs entièrement formaté par elle qui m'habitaient. Puis j'ai découvert d'autres sources de reconnaissances, et largement accessible que celle que nous offrait cette organisation. Une source d'autant plus agréable que je n'était pas venu la chercher. Comme une danse qu'une personne agréable vous propose et que vous n'aviez pas vu (et ce n'est pas qu'une métaphore).

Depuis les choses sont devenue particulièrement claire et limpide : Ce monde a été pourri et mutilez par des organisations et des idées complètement réactionnaire et odieuse, et il m'est impensable de penser y trouver un quelconque plaisir. Et même les regrets s'efface devant ce nouveau régime de vie, je n'imagine pas tout ce que j'ai raté en ne faisant pas ceci. Ce n'est plus l'attente que tel ou tel autre personne fasse ceci.
C'est la construction de mon propre chemin. Celui la même que je pensais avoir commencé alors que la plupart du temps j'élaguais ou critiquais plutôt celui des autres.

Je souhaite a tout le monde de trouver la réalisation de son désir d'émancipation.

samedi 3 avril 2010

Economiser la bétise - Rapport science et société

Peut-on économiser la bétise ? comme illustration du rapport science et société.

Tout le monde est prêt et avec raison a critiquer les techniques des ministres (116 500€ pour faire un voyage en martinique dans un jet privé [Voir la. Je ne suis pas partisan de Lutte Ouvrière]).
Mais combien remettent en question le choix d'une théorie scientifique ?

L'origine de l'univers :
Les scientifiques du CERN dépense un budget énorme (2 milliards d'euros) pour répondre a une question philosophique : quel est l'origine de l'univers ? grâce à la technique du LHC.
Il est pourtant bien simple d'établir tout un tas d'autres théories tout aussi valable que celle que l'on prétend tester actuellement, qui sont acceptables et qui explique une origine de l'univers a moindre coût. Mais l'obscurentisme de certains scientifiques ne semble pas avoir de limite [1].
Ici, je fais jouer la proposition de Feyerabend : "Tout est bon" [Everything goes] (Dans un premier temps), mais j'y rajoute un principe second (qui est aussi une critique d'une démarche qui tendrait a étendre l'anarchisme épistémologique a la société) : A partir du moment ou plusieurs explication fonctionnent (sont valables) alors pourquoi adopter la plus chère ? (une des moins acceptables ?).

Confondre le valable et l'acceptable, voila bien un problème ancien en philosophie, qui est le noeud de la question du rapport de la science (recherche du valable) et de la société (définition de l'acceptable). Malheuresemnt Feyerabend pas plus que les autres, ne semble avoir menner le problème jusqu'au bout. Du coup nous nous laissons menner par une idéologie particulière, qui a le seul mérite d'être reconnu un peu plus que d'autres théories par le capitalisme (d'autres projet que le LHC, mais du même genre, on été refusé car trop chers).

La bétise du jour :
Dans un documentaire diffusé sur Arte : "Qu'en pense le vatican ?" La voix off s'inquiète au sujet du clonage : "si l'homme créé de l'homme quel place pour Dieu ?"... or a ce que je sache, ma naissance non cloné, ne faisait déjà pas intervenir Dieu.


[1] J'emploi ici l'expression obscurantisme que je trouve parfaitement idiote quand elle ne précise pas les raisons qui juge ceci obscur et ceci non, mais je sais que des adversaires le ferons contre moi, et qu'il ne préciserons pas ce "détail"... je m'en réjouis d'avance.

vendredi 2 avril 2010

Moratoire nano suite...

Mon moratoire d'hier était loin d'être parfait. Il constituait pour moi surtout un exercice. Le débat organisé a la fac de lettre par petite table était très particulier en ce qui me concerne, dans la mesure ou j'étais a la table ou se trouvait que des chercheurs en nano. Ce fut toutefois intéressant. Autrement intéressant est le Compte Rendu qu'on fait les étudiants juristes qui était autour de certaines table. Celui-ci se révèle comme par hasard être dans la droite ligne de la co-gestion de l'exposition de la population a des risques que non seulement elle n'a pas choisi, mais qu'en plus, elle ignore.
Vous pouvez voir leur CR ici. Voici ce que je répond a certains de leur arguments :

Les effets bénéfiques des nanosciences
"On perdrait par ailleurs le bénéfice des nanosciences dont on a bénéficié jusqu’alors."
Quel est-il ?

"Les progrès (sur les conditions de vie, sur les techniques médicales, etc.) constatés sont apparus plutôt bénéfiques à la condition humaine."
Non. Des conditions de vie et des techniques médicales qui sont possible qu'en acceptant une dépendance vis a vis d'industrie ou d'experts couteux (et de brevets) ne constitue pas un progrès, mais un régret la ou d'autre techniques et science pourrait être déployée.

"On ne peut pas priver l’avancée technique sous prétexte que l’on ne connaît pas tout sur les nanotechnologies."
Les nanotechnologie ne constitue pas une avancée technique. Il s'agit d'une technique, dire que c'est une "avancée" c'est juger positif, pour cela il faut un critère de jugement. Quel est donc ce critère qui permet de dire que les nanotechnologies constituent une "avancée" ?

"On ne peut pas arrêter les travaux des chercheurs sur cette question."
Certains ne veulent pas, serait plus juste.

Les enjeux économiques

"Les nanotechnologies représentent des enjeux économiques importants. Faire un moratoire général reviendrait à bloquer la recherche, donc le développement et, par conséquent, l’économie générée par les nanosciences."
Pour des raisons équivalente la France n'a fait son moratoire qu'après les états unis sur la question de l'amiante. L'économie est un outil de gestion, elle ne constitue pas forcément qq.chose de positif. La destruction de maison et de route par une tempête c'est négatif. Mais comme pour les économistes il y a de la reconstruction a faire (et donc de la croissance) cela leur parait positif. L'économie classique n'apporte pas d'outil de jugement valable. Elle considère toute accumulation comme un bien.

Décision internationale
"Par ailleurs, si l’on opte pour un moratoire au niveau national, cela reviendrait pour un Etat à suspendre toutes recherches et développements en la matière alors que d’autres pays ne se seront pas imposés une telle contrainte. L’écart de richesse et d’avancée technologiques entre les Etats se feraient ressentir."
Nous n'avons pas les mêmes pratiques que la Chine en matière de travail et de recherche par exemple, faudrait-il faire comme eux, sous prétexte d'un écart ?

"Pour que le moratoire sur les nanotechnologies ait un sens, il serait plus pertinent de trouver un consensus international sur la question. Cependant, plus les signataires du moratoire sont nombreux, plus le consensus sera compliqué. En effet, discuter d’un moratoire partiel sera déjà relativement difficile alors discuter du moratoire total entre acteurs internationaux relève de l’utopie."
Alors l'ONU, l'OMS et tous les organisme internationaux ne peuvent pas être des gens sérieux. Comment pourraient-ils parvenir a se mettre d'accord... critique par l'absurde.

"Par ailleurs, imposer au pays en développement un moratoire visant la limitation de la recherche empêcherait ces derniers de se développer et de rattraper leur retards éventuels sur les Etats avancés technologiquement."
La logique du développement se révèle : imposé aux autres pays ce que nous considérons bon pour nous.
Un exemple simple, qui fonctionne aussi avec les nanos :
Vous voulez accéder a l'eau, on vous permet d'y accéder par une technique nanotech. Celle ci tombe en panne. Vous ne pouvez pas la réparez vous même, vous n'avez ni les savoirs, ni les matériaux. Conséquences : vous dépendez des pays enrichi au lieu de pouvoir vous même solutionner vos problème concernant les besoins vitaux.

concernant la durée du moratoire, vous indiquez :
"S’il est trop long, la recherche ne se fera pas, les retards s’accumuleront, la commercialisation ne se fera pas, les flux de la recherche seront diminués jusqu’à complète disparition sur la question."
C'est faux. Il y a des recherches qui se feront et d'autres commercialisations tout aussi. Mais pas sur les nanotechnologies, c'est tout. Les nanotechnologies ne constitue pas la totalité,mais qu'une part, des recherches et sciences.

La question des risques
"La communauté scientifique admet aujourd’hui qu’il peut exister des risques sanitaires et environnementaux liés au développement des nanotechnologies. L’établissement d’un moratoire aurait pour but d’anticiper ces risques."
C'est trop tard pour l'anticipation. Il faut les combattre des aujourd'hui. La population est DEJA exposés a des produits constitué graces a ces techniques. On ne va pas anticiper des risques mais les découvrir tardivement.

"Cependant, il faut reconnaître que l’évaluation des risques est difficile en elle-même et que les scientifiques ne connaissent pas encore les tests à exercer. C’est la raison pour laquelle il faudrait définir les critères d’élaboration des tests."
Non, c'est la raison pour laquelle les scientifiques qui permettent aux industriels de produire ces objets sont complices de l'exposition volontaire de la population.

"A l’heure actuelle, la gravité des risques relatifs aux nanotechnologies serait à relativiser." Pourquoi ?

Embrigadement de la population
"Les nanotechnologies peuvent devenir un produit marketing, un argument « vendeur »." Non, c'est déjà le cas pour des produits qui n'en contiennent même pas, comme l'ipod Nano (enfin jusqu'a nouvel ordre).

"L’intégration des nanotechnologies passera par l’information du public mais aussi par la mise en place d’institutions."
Comme quoi il n'est pas question de lui demander son avis, mais bien de l'embarquer de force dans cette perspective. Il ne s'agit alors pas d'information, mais de propagande, et pas d'intégration, mais d'exposition forcé et de soumission.

Former les jeunes a accepter le nanomonde pour accéder a leur besoins vitaux (eau, alimentation), c'est les former a continuer de perdre leur savoir faire. A ne plus être ni autonome, ni responsable.

"La mise en place d’institutions" (notamment un comité d'éthique) constitue un moyen de neutraliser toute opposition à l'embrigadement visant a faire accepter a la population les nanotechnologies. Sous couvert de se donner bonne conscience, nous continuerons a être exposé et a ne rien décider. Comme la plupart des comités d'éthique, il sera l'équivalent d'un jardin d'acclimatation. Les barrières seront baissé les unes après les autres années après années, face a l'unique ridicule argument de la concurence déloyale vis a vis d'autres pays qui accepte telle ou telle pratique.

Les moratoires comme celui sur la géo-ingénierie décidé récement en Europe n'a pas été respecté par ceux-la même qui l'ont signé.

Revendiquer qu'il doit être international constitue un paradoxe quand un de vos propres arguments indiquait précédement que ce genre de décision était utopique. Merci d'établir un minimum de cohérence.


Si ça intéresse certain-e-s...

mardi 30 mars 2010

Moratoire quand tu nous tiens...

J'ai rédigé un petit moratoire, il est pas top, mais c'est mon premier ;) Avec un peu d'entrainement je m'améliorerai. Je l'ai rédigé en préparation d'un débat demain a Montpellier sur un moratoire vis a vis des nanotechnologies.

Signataires:

Tout pays, dont l'état ou une personne morale prétend faire des nanotechnologies ou faire des recherches sur les nanosciences devraient se soumettre à ce moratoire.

Objet:

Le moratoire porterait sur l’arrêt de la commercialisation aux populations, de l’expérimentation sur des êtres vivants non concerné et de la production a l’échelle industrielle de techniques qui ne peuvent pas être produites immédiatement par la population locale, avec des matériaux et savoir locaux et renouvelable (nous qualifions ces techniques de populaires)

Temps:

Il serait applicable jusqu’à la création d’un organisme régulateur participatif et démocratique (et non représentatif) qui serait souverain dans les décisions concernant les techniques en général.

Modalités:

Le moratoire a pour but de rendre le pouvoir sur la production des conditions vitale aux populations locales afin d'instaurer une souveraineté (et non une sureté) sur ces conditions

Il prendrait fin lorsque chaque village aurait son organisme.

Causes:

Ce moratoire est motivé par le fait qu’à l’heure actuelle les risques liés a la dépendance des populations a des techniques qu'ils ne peuvent pas produires et entretenir eux-même pour assurer leur vie quotidienne, les laisses sous le joug d'aléas politique particulier.

Risques: Les principaux risques à prendre en compte sont la perte des savoirs-faire d'accès facile ainsi que l'accès a des ressource locales renouvelable. De telle mesure doivent être absolument accompagné d'augmentation de recherches en faveurs de ce type de techniques.

Concernant l’organisme:

Cet organisme doit être décomposées pour chaque village en un ensemble de comité de quartier qui permettent a une décision d'être prise démocratiquement. Ces comités doivent être composé du plus grand nombre possible d'habitant du quartier (quelques soient leur qualification) et des mesures doivent être prise pour leur permettre de participer (libération du temps de travail notamment). Il aura pour but de favoriser la recherche et l’expérimentation des techniques populaires mais aux risques inconnus. Une fois la liste des risques établies, il devra permettre a chacun d'évaluer s'il accepte de pouvoir y être confronté ou pas. Les risques étant identifié, il devra permettre a chacun de ces habitants de s'en prémunir ou de se défendre.


J'ai appris par ailleurs la traduction par "SupaHumanDignity" d'un des derniers textes d'ETC (Retooling the planet), avec qui j'avais participé au colloque international de la société civile sur les convergences des techniques.
Actuellements ils sont eux même confronté a la recherche d'un moratoire contre la planification mondiale de la géo-ingénierie (modification géoclimatique avec des techniques industrielles). SHD nous en dit qq.mots.

Intimité et transparence horizontale

Toujours pas de rebellion a l'horizon et pourtant ce serai bien nécessaire.

La théorie du panoptique de bentham (Le Panoptique, 1780) proposait le modèle idéal de la surveillance dans une prison : une personne situé au dessus voit tout ceux qui se situent en dessous d'elle, sans pouvoir être vue par elleux. C'est le modèle de la Transparence Verticale. En France la théorie est connu par Foucault pour l'avoir exposé et critiqué dans Surveiller et Punir (1975). Il généralisait la critique en rappellant que cette surveillance n'est plus réservé pour les prisonniers, mais pour tout une société, devenue disciplinaire.

Nous connaissons le Big Brother de 1984 d'Orwell, exemple réputé. Côté efficacité c'est une autre histoire, il faudrait embaucher du monde pour surveiller les écrans. Du coup on passe a l'automation de la reconnaissance faciale, grace au logiciel.
Première contrainte claire pour tous : non seulement vous devez avoir une carte d'identité, mais en plus il va encore falloir rentrer dans un cadre toujours plus contraignant. Ceux qui ne comprenait pas ou était le problème, on bien compris qu'il n'était plus question de sourire.
Aujourd'hui avec la banalisation des téléphones portables qui sont plutôt des multimédia portables, la vidéo est a la porté d'un nombre grandissant. Banalisant une autre méthode de surveillance : la Transparence Horizontale.
L'ironie de la chose, c'est qu'elle a permis de fabriqué a moindre cout les logiciels de reconnaissance faciale car il est inclus dans certains appareils, qui prennent les photos automatiquement lorsqu'ils détectent un sourire.
Jusque la cependant, on croyait possible, parfois d'échapper a la petite caméra en se décalant en évitant l'objectif et on se disait... ce ne sera qu'avec les nanos caméra qu'on ne pourra même plus éviter la surveillance horizontale banalisée (évidement il y a toujours un ou deux dérangé pour caché des caméra espions, mais a présent, plus besoin d'être dérangé).
Et bien non. Grâce a un merveilleux gadget : la caméra qui filme a 360° !
Tu crois qu'on filme qu'en face de l'objectif... ben non, on voit tout. Ces caméra existait déjà bien sur pour la Transparence Verticale en haut de certains batîment, en général, quand même a bonne distance. A présent accessible pour la Transparence Horizonale n'importe ou, pour n'importe quel projet.

ht*p://w*w.dailymotion.com/SonyBloggie#hp-v-v15
h*tp://ww*.immersivemedia.com/

dimanche 28 mars 2010

Le cerveau et ses monstres

Hormis un début d'entrainement a la guitare, j'ai surtout vu Shutter Island... beaucoup de monde dit du bien de son auteur, personnellement je ne vois pas ce qu'il a de mieux que Hypnos De David Carreras.

Sinon j'ai dessiné ça, qui me plait.

Se simplifier la vie c'est compliqué


C'est la conclusion a laquelle je suis parvenue en me rendant compte que mon classement de bibliothèque (système de cruauté gnoséologique) ne se ferait pas aussi facilement que je le pensais.
Je savais que celui employé dans la plupart des bibliothèque française vient de John Dewey (un philosophe pragmatiste)... et du pragmatisme, des compromis, ou de la cruauté - c'est comme vous préférez -, il en faut pour accepter le reliquat de truc que vous serez toujours pas ranger au bon endroit.
L'exemple de wikipédia est parlant pour son classement : ou mettre la bio-informatique dans le système dewey ?

000 - Informatique, information, ouvrages généraux
100 - Philosophie, Parapsychologie et Occultisme, Psychologie
200 - Religion
300 - Sciences sociales
400 - Langues
500 - Sciences de la nature et Mathématiques
600 - Technologie (Sciences appliquées)
700 - Arts. Beaux-arts et arts décoratifs. Loisirs et Sports
800 - Littérature (Belles-Lettres) et techniques d'écriture
900 - Géographie, Histoire et disciplines auxiliaires

Cependant je dirai bien "technologie", parceque je vois pas pourquoi on mettrai biologie dans une même case ou l'on place mathématique... - C'est le vitalisme de Canguilhem qui envers tout mécanisme, refuse la réduction de la vie. Il m'envahit ce saligaud! Désolé je sais que ça fait un peu remarque intraphilosophique -

Passons, hormis Dewey, j'avais un autre classement dans mon colimateur et qui me paraissait autrement plus intéressant, celui de Diderot qui accompagne l'introduction de l'Encyclopédie.
Comme il est moins connue, et d'une certaine beauté, je l'ai inséré en début d'article.

Moi même j'avais commencé à mettre au point depuis longtemps mon propre classement (c'était insoutenable d'avoir des livres pas rangé -ça doit être la seule chose que je range-) :

1.Bio (Biotope) - Le monde du vivant ; Evolution ; Diversité ; Organisation ; Dégradation
2.Culture & Bio (Culturobiotope) - Emotion ; Besoin ; Plaisir ; Dressage (Education) ; Reve
3.Bio et Tech (Biotechnotope) - Clonage ; Chimère fonctionnelle ; anthropotechnique ; Pollution ; Climat
4.Tech ou Matière (Technotope) - Génération de la Terre ; mécanique ; physique ; nanotech
5.Culture et Tech (Culturotechnotope) - Progrès ; Informatique ; Portable ; Energie ; Robot ; Travail
6.Culture (Cutlurotope) - Rites ; Modernité ; Esthétique ; Signes ; Symboles ; Représentation
7.Métaphysique -
8.Phénoménologie -
9.Ethique -
10.Politique -
11.Outils divers -

Chacun de ses groupes a son découpage intérieur en A.phénoménologie, B.Métaphysique, C.Ethique, D.Politique

Il ne me convient toujours pas, mais j'arrive pas a faire mieux pour l'instant. Il n'existe pas de classement qui puisse a mon avis ce faire sans un critère non neutre. ON peu pas faire autrement.

vendredi 26 mars 2010

dernier reliquats de pensée.

Les gens critique les bonne conditions des prisonniers (ils ont la télé etc...) uniquement parceque leur propre vie ressemble à celle d'une prison. A part qu'ils l'ont choisi.

Cela pourrait être vrai si la condition en prison n'était pas aussi dégradante qu'elle ne l'est : hygiène pourris, co-prisonniers inquiétant, lois interne sans pitié, etc...

Décidément on reste quand même loin de la prison.