jeudi 15 avril 2010

Arn Naess - une présentation

Mes derniers message était de qualité médiocre, je propose de relevé un peu le niveau en vous proposant une présentation de Arn Naess, dont on trouve en Français de plus en plus de texte... Dommage qu'il est fallut la mort de l'auteur pour que l'on s'y décide. Mais c'est un coup classique en philosophie.
Dites moi si vous appréciez.

Arne Naess. (1912 – 2009), figure de l'écologie profonde, fut le plus jeune professeur de philosophie de Norvège. Résistant pendant la Seconde Guerre mondiale, alpiniste, fondateur de la revue interdisciplinaire Inquiry, activiste et partisan fondateur de l'écologie profonde en 1973.

à 80 ans il courait toujours à travers la montagne, faisait du vélo dans les collines, « du camping dans le désert pendant plusieurs semaines de suite...1 »

Envisageait comme pseudonyme Arne Tvergastein, qui signifierai Arne aux pierre croisées. Faisant référence aux « cristaux de quartz qui peuplaient naguère en abondance les éboulis de pierre situés derrière la cabane2 » que s'est fait construire Arne sur une face de montagne très élevée et accessible uniquement à pied, voire en escaladant.

Les compromis d'Arne : « Tout en exaltant les vertus d'une vie simple, il a eu la possibilité de s'envoler pour des destinations exotiques et sauvages grâce à son frère (Erling), qui connait des succès dans l'industrie pétrolière, la navigation et l'industrie baleinière !3

En 1970, deux ans avant la première action de Greenpeace en Alaska en 1972, Arne Naess s'est enchaîné, avec un groupe de militants, à la falaise de Mardalsfossen pour empêcher la construction d'un barrage.

Ontologie. « nous sommes à la fois une entité unique et une entité sans laquelle il n'y aurait pas de totalité. Le tout dépend, je ne dirais pas des parties, mais des êtres singuliers, et les êtres singuliers dépendent du tout. […] la définition de ce que tu es toi, ou de ce que je suis moi, la définition dite de l'essence, ne s'épuise pas dans l'organisme. Elle réside, en un sens, à l'extérieur de l'organisme.4 ». Pour Naess, c'est l'expérience qui est première, une expérience qui peut-être humaine ou pas, mais qui ne peut-être le fait que de vivants et non de pierre par exemple, ou des morts. Il n'y a pas de chose en soi qui nous serait inaccessible. Toutefois il y a plusieurs interprétation de la réalité, mais ultimement la décision de la bonne conception ontologique est en fait un choix éthique et non une question de vérité, puisqu'il n'y a pas de critère sur lequel on puisse tous s'entendre. Cette option est quasiment un aveu que Rothenberg lui arrache5.

« Le potentiel des expériences fondées sur des moyens simples est beaucoup plus grand quand on est bien formé à la perception des Gestalten, alors que les personnes qui perçoivent l'intégralité du monde extérieur comme un instrument – ceci peut être utilisé pour extraire du charbon ; cela peut servir à produire de l'électricité... - ont une façon de voir très primaire. Du coup, il devient très difficile de les convaincre de s'engager dans la voie de la durabilité.6 »

Ce critère Naess semble avoir choisi simplement « la durabilité sur le plan écologique », le second est la diversité des interprétations qu'il faut maintenir7. Que ce soit l'un ou l'autre de toute façon tout cela semble s'organiser autour de la possibilité de l'engagement total de la personne et tout ce qui diminue cette apréciation de l'expérience totale, comme la vitesse ou la pollution acoustique est susceptible d'être un problème8. Sur la méthode a employé Rothenberg soumet à Arne que l'envie de l'attention à ces choses soient produite par l'expérience, mais pas n'importe qu'elle expérience, une expérience orientée (une éducation), afin par exemple qu'il n'est pas envie de protéger une espèce pour pouvoir continuer à la chasser, mais parce que la préserver augmente la biodiversité.

Langage et Psychanalyse. Fut participant des débats des Positivistes logique du Cercle de Vienne dont il garde un goût pour les questions qui touche le langage, tout en adoptant une position très critique à l'égard des positivistes (qui faisait parti de l'attrait de ces derniers pour ses interventions)9. Son passage à Vienne lui permet de recevoir une analyse psychanalytique, qu'il voit comme une discipline indispensable. Plus comme un outil suivant l'injonction socratique de la connaissance de soi que comme un traitement pour une maladie. « La logique symbolique, de même que la psychanalyse, peut être utilisée pour vérifier que, bien souvent, certaines conclusions hâtives sont en affinité avec des représentations inconscientes10 ». Ces nombreuses analyses, l'on mené a son tour à tenter d'aider les autres.

Affirme qu'un langage vague permet de plus impliquer les personnes, obligé de s'investir dans une interprétation. Les ambiguités « peuvent avoir une fonction positive, et […] parfois une fonction négative11 ». Il reconnaît par ailleurs que cette proposition méthodologique n'a pas donné grand chose sur la pratique, en terme de mise en mouvement des foules.

La communication. « Je pense que, dans une société industrielle moderne, la communication non violente est quelque chose d'extrêmement important. C'est une forme de violence que d'exercer une influence sur les gens à leur insu, comme avec la publicité.12 »

Possibiliste. Le possibilisme c'est « la remise en cause du probabilisme13 », il désigne « une sorte de scepticisme éclairé – il ne s'agit pas de dire que toute vérité doit être révoquée en doute, mais que tout est susceptible de se produire !14 ». Le pire comme le meilleur. « Tout peut arriver. Il y a donc toujours des raisons d'espérer.15 ». Cette connaissance n'est pas forcément la meilleure des choses : « Il est facile de se perdre au coeur d'une immense forêt si on se laisse distraire par le moindre petit sentier. A être trop conscient de toutes ces possibilités, on risque la mort, parce qu'on ne s'éloigne jamais assez de son point de départ.16 »

La Science et la Réalisation de soi. A quitter son espoir en une science désincarné pour rejoindre celui de la réalisation de Soi. La science élabore des savoirs, des modèles qui « sont faits pour être expérimentés en laboratoire, on ne les analyses pas pour eux même17 », et ils ne permettent pas de servir notre vie quotidienne (« L'image scientifique est une représentation de structures abstraites qui ne concerne pas l'expérience spontanée18 »). « Abraham Maslow pensait que l'une des conditions de la véritable réalisation de soi était l'indépendance à l'égard de son environnement. Pour Naess, la réalisation de Soi est exactement le contraire : on atteint la plénitude à travers l'empathie avec le monde, au-delà de l'égo. […] Plus nous saisissons de liens et de ramifications parmi ceux innombrables, qui assurent l'unité du monde, plus nous tendons vers la perfection.19 ». Il considère « le suicide comme un acte naturel, que beaucoup auraient de bonne raisons de commettre.20 »

L'originalité intervient quand on obéit à ses impulsions. La réalisation de Soi en tant qu'elle se réalise grâce à la nature, n'oppose pas l'humain à la nature. Il faut être capable de transformer des faiblesses en forces et de jouer ses bonnes cartes au bon moment quand on sait qu'en vieillissant par exemple on en tire des plus en plus mauvaises.

La vie. « La vie est merveilleuse, délicieuse et fantastique, mais être vivant est une chose toute différente.21 ». La mort quand a elle ne lui apparaît pas comme un problème puisqu'il n'en fera pas l'expérience. Ce qui l'inquiète bien plus, c'est « la certitude que mes meilleurs amis et mon fils Arild n'existent plus que dans le souvenir de certaines personnes, que ces personnes sont de moins en moins nombreuses et que, dans quelque temps, il ne restera plus rien – ils auront complètement disparu. Je trouve que c'est une pensée terrible, un déaut majeur de l'existence.22 »

Vers les autres et la Politique. Aider les autres peut-être simple, le seul fait de rester assis à côté d'une personne souffrante, pour l'écouter ou juste lui tenir compagnie, c'est déjà changer les choses. En politique, critique de ceux qui dise oui aux objectif à long terme de l'écologie mais ne les mettent pas en pratique, au fond tout ce qu'on devrait pouvoir leur demander, c'est qu'il reconnaisse une fois par an qu'il est d'accord avec vous23. Critique les états unis et la norvège car elle donne le mauvais exemple au « pays pauvres » en ne souciant pas de la limite des ressources24.

La résistance. Arne était tiraillé pendant l'occupation, il a résister mais un peu sur le tard. Il assurait son cours durant le début de l'occupation des nazis à Oslo en avril 1940. Puis il fini par se dire que si l'on voulait changer la donne, il fallait provoquer un affrontement. Cet volonté et ses méthodes il les puise non dans le pacifisme, mais la non violence conçu par Gandhi, c'est à dire avec la diffusion d'un point de vue militant sans avoir recours aux armes. En 1942 alors qu'il cherche a rejoindre la résistance25, certains le refuse car il est trop connu,, il faudra donc 1943 et les Services secrets alliés pour qu'il puisse participer à la résistance. Arne Naess à toujours cru en l'humain, en sa possibilité de changer, même quand c'est humain est l'ennemi, il le prend au sérieux. Il tentera ensuite d'aider les familles à retrouver la paix.

Démocratie. Après la guerre l'UNESCO à demandé à Arne de travailler à établir une définition de la démocratie. Pour Arne, Démocratie, tout comme Liberté fait partie de ces « formulations aussi vagues et ambigues » qui ne visent qu'à endormir les gens,c'est un soporifique, bien sur comme tout le monde aujourd'hui vis à vis de l'environnement, Arne est pour la démocratie. Chacun tire la définition de son côté26, pour les soviétiques la démocratie « signifiait la prise du pouvoir par les défavorisés et les opprimés », pour l'Ouest « La démocratie, c'est le gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple, dans lequel tous sont équitablement représentés. »

Sur la nature. Insiste sur « l'extraordinaire importance des bactéries, ou des animaux invertébrés. […] Les hommes dépendent de la nature, ils ne la contrôle pas. […] Ce qui est utile pour les gens est une chose, mais ce qui est utile pour la nature est plus important. […] Mais la nature ne doit pas être opposée à l'humanité. Le souci de la nature n'exclut pas le souci des gens.27 »

Influences. Kierkegaard, Nietzsche, Zapffe, Spinoza, Bergson, Freud. « Zapffe , en tant que philosophe de l'existence, a fait quelque chose de majeur en s'employant à dévoiler la totalité de la tragédie humaine. Cela ne veut pas dire qu'il sera un jour considéré comme un grand philosophe, mais ce qu'il a fait est exceptionnel. Être un grand philosophe n'est pas admirable en soi ; cela relève du hasard ou des circonstances historiques. […] Un jour, ses parents voulaient offrir un saumon à des membres de la famille, et ils avaient demandé à Peter de leur apporter. C'était pour Noël, ils lui avaient donc demandé de dire : « C'est un présent de Dieu. » Au lieu de àa, il avait dit : « C'est un cadeau de mes parents. » Alors, la famille avait dit : « C'est un cadeau de Dieu. Nous n'avons pas grand-chose à manger, c'est un message de Dieu. » Lui avait insisté : « Non, c'est juste un cadeau de mes parents. » « Oh! Non! Il vient de chez mes parents, mais c'est un cadeau de Dieu. » Il avait alors répondu : « Puisque c'est comme ça, vous n'aurez pas le saumon.» Et il s'en était retourné avec le saumon.28 »

Ethique. « moins une situation donnée nécessite de moyens, plus on s'approche de la satisfaction des buts ultimes de l'existence. Et, plus une situation dépend d'une machinerie, plus elle se met à ressembler à une grosse machine. Plus la machinerie est compliquée, plus on est vulnérable.29 ». « Il faut entretenir cette faculté de distinguer le bien du mal, tout en la combinant avec une pensée […] « relationnelle »30 ».

Arne n'a jamais été favorable à la peine de mort31. Et si il est favorable à la reconnaissance de la valeur intrinsèque de la nature, il rappelle que quelque chose qui a une valeur intrinsèque peut aussi être utile.

L'écologie profonde. L'écologie profonde se distingue de l'écologie superficielle, A.N accepte de se reconnaître comme fondateur de cette distinction et contributeur aux règles fondamentale de ce mouvement, mais attribue la véritable fondation de l'écologie profonde à Rachel Carson32, l'écrivaine du Printemps Silencieux. Livre qui à contribuer à la mise en place d'un mouvement politique en vulgarisant les problèmes écologique vis à vis des nouveautés qu'apporte la chimie. D'autres auteurs ont contribuer à cette question sans participer à la construction d'un mouvement populaire. « Emmanuel Kant a révolutionné l'éthique en suggérant que nous ne devons jamais traiter autrui simplement comme un moyen, mais en même temps comme une fin. L'écologie profonde suggère que nous ne devons traiter aucun être vivant ni aucun aspect du monde vivant simplement comme un moyen. Toute vie a une valeur intrinsèque, et cette réalité devrait sous-tendre toutes nos actions et toutes nos réalisations. Cela ne signifie pas que la nature doit être livrée à elle-même, mais que nous ne sommes autorisés à la transformer qu'à condition d'être conscients de sa valeur.33 » Les huit points de l'écologie profonde34 :

  1. Le bien-être et l'épanouissement des formes de vie humaines et non humaines de la Terre ont une valeur en eux-mêmes [synonymes : valeur intrinsèque, valeur inhérente]. Ces valeurs sont indépendantes de l'utilité du monde non humain pour les besoins humains.

  2. La richesse et la diversité des formes de vie contribuent à l'accomplissement de ces valeurs et son également des valeurs en elles-mêmes.

  3. L'homme n'a aucun droit de réduire cette richesse et cette diversité, sauf pour satisfaire des besoins vitaux.

  4. L'épanouissement de la vie et des cultures humaines est compatible avec une décroissance substantielle de la population humaine. Le développement des formes de vie non humaines recquiert une telle décroissance.

  5. L'interférence humaine actuelle avec le monde non humain est excessive, et la situation s'aggrave rapidement.

  6. Les politiques publiques doivent donc être changées. Ces changements affecteront les structures économiques, technologiques et idéologiques fondamentales. Il en résultera une organisation politique profondément différente de l'organisation politique actuelle.

  7. Sur le plan idéologique, le changement tiendra essentiellement dans la capacité à apprécier la qualité de la vie (qui réside dans les situations ayant une valeur en elles-mêmes), plutôt que dans l'adhésion à des niveaux de vie toujours plus élevés. Chacun aura alors profondément conscience de la différence entre quantité et qualité.

  8. Ceux qui souscrivent aux points précédents s'engagent à tenter de mettre en oeuvre, directement ou indirectement, les changements nécessaires.


Confronté au problème pratique de la chasse des baleines par les Esquimaux, A.N est d'accord pour qu'ils continue cette pratique a conditions que ce soit pour la consommation de la communauté et non pour la revente internationale. « La sauvegarde d'une culture homogène devrait avoir la priorité sur la survie d'une ou plusieurs espèces35. » Si jamais le problème empirait A.N accepte qu'il faille changer de régime alimentaire ou qu'il faille faire des aménagement dans la culture ou tradition y compris pour les esquimaux. Quand aux baleiniers norvégiens si ils arrêtaient leurs travail de destruction ils « pourraient être recrutés comme inspecteurs pour s'assurer que personne d'autre que les Esquimaux ne tue des baleines36 ».


A.N relève quelques critique la gène de l'impératif de diminution radicale de la population mondiale où une trop grande insistance sur la « préservation de la nature en tant qu'entité distincte de la société humaine, au lieu de prêter attention aux pratiques sociales responsables de la dégradation de la Terre37 ». Critique porté en général par les écologistes sociaux. A.N. Reconnaît que l'écologie profonde à des limites sur certaines questions notamment de justice sociale et de pauvreté.

L'écologie profonde est un savoir qui ose se présenter comme engagé, tout comme la biologie de la conservation. « L'écologie profonde […] ne déclare pas que les animaux sauvages sont plus important que les êtres humains, ou que la réponse à l'injustice des sociétés capitalistes et communistes réside dans le parfum des sous-bois de sapins au printemps38. » Il est soucieux que cette dernière ne mène pas à fuir la ville. Pour démarcher, les écologistes profond doivent faire attention à ne pas faire de leur vie dans les détails un exemple, mais qu'il précise qu'il fond tout pour vivre bien avec un niveau de vie extrêmement bas (nous dirions empreinte écologique faible).


L'écosophie d'Arne Naess, ne me semble pas très efficace. Evoquer qu'une grande centrale hydroélectrique empêche le déploiement de la personne dans son entier en détruisant une partie de la faune de la flore et du paysage en général39, peut-elle réellement mener à des changements politiques ? Les propositions de reconnaissance de valeur intrinsèque par Caliccot afin de proposer un changement dans le droit paraît plus efficace.

La séparation Environnement ou Nature est malheureusement encore présente conceptuellement alors que tous les éléments sont réuni pour dépasser cette séparation.

Son éthique semble étrangement plus culturelle que environnementale, ne faudrait-il pas faire compter en priorité les questions de diversité biologique, puis de souffrance et enfin de diversité culturelle ? Si nous suivions sa logique, nous devrions conservé la corrida au détriment de la souffrance du taureau.


Bibliographie Fr : écologie, communauté et style de vie. éd. MF Dehors, novembre 2008 fr [1989] ; Vers l'écologie profonde (entretien avec David Rothenberg). éd. Wildproject. [1992] 2009 fr.


1Arne Naess, Vers l'écologie profonde (entretien avec David Rothenberg). éd. Wildproject. [1992] 2009 fr. Sur une mince couche de glace p. 288.

2Arne Naess, Vers l'écologie profonde (entretien avec David Rothenberg). éd. Wildproject. [1992] 2009 fr. La cabane des pierres croisées, p. 126.

3Arne Naess, Vers l'écologie profonde (entretien avec David Rothenberg). éd. Wildproject. [1992] 2009 fr. Sur une mince couche de glace.

4Arne Naess, Vers l'écologie profonde (entretien avec David Rothenberg). éd. Wildproject. [1992] 2009 fr. Inspiration et possibilité, p. 172 et 173.

5Arne Naess, Vers l'écologie profonde (entretien avec David Rothenberg). éd. Wildproject. [1992] 2009 fr. Voir le monde à nouveau, p. 267.

6Arne Naess, Vers l'écologie profonde (entretien avec David Rothenberg). éd. Wildproject. [1992] 2009 fr. Voir le monde à nouveau, §.Imagine que nous soyons sous une chute d'eau, p. 265.

7« il faudrait que noys ayons autant d'interprétations en termes de Gestalt qu'il est possible d'en avoir ? » Arne Naess, Vers l'écologie profonde (entretien avec David Rothenberg). éd. Wildproject. [1992] 2009 fr. Voir le monde à nouveau, §.La route à travers la forêt, p. 274.

8Arne Naess, Vers l'écologie profonde (entretien avec David Rothenberg). éd. Wildproject. [1992] 2009 fr. Voir le monde à nouveau, §.Le lac et les bateaux à moteur, p. 274 et 275.

9Voir Arne Naess, Vers l'écologie profonde (entretien avec David Rothenberg). éd. Wildproject. [1992] 2009 fr. Chap. 2, L'esprit et le cercle.

10Arne Naess, Vers l'écologie profonde (entretien avec David Rothenberg). éd. Wildproject. [1992] 2009 fr. L'esprit et le cercle, p. 85.

11Arne Naess, Vers l'écologie profonde (entretien avec David Rothenberg). éd. Wildproject. [1992] 2009 fr. Ce que profond veut dire, §.Une infinité d'écologies, p.253.

12Arne Naess, Vers l'écologie profonde (entretien avec David Rothenberg). éd. Wildproject. [1992] 2009 fr. Résistez à la totalité ! p. 210.

13Voir Arne Naess, Vers l'écologie profonde (entretien avec David Rothenberg). éd. Wildproject. [1992] 2009 fr. Inspiration et possibilité, p. 181.

14Arne Naess, Vers l'écologie profonde (entretien avec David Rothenberg). éd. Wildproject. [1992] 2009 fr. Introduction : De la science au Soi, p. 32.

15Arne Naess, Vers l'écologie profonde (entretien avec David Rothenberg). éd. Wildproject. [1992] 2009 fr. Introduction : De la science au Soi, p. 38.

16Arne Naess, Vers l'écologie profonde (entretien avec David Rothenberg). éd. Wildproject. [1992] 2009 fr. Des rats en Californie, p. 103 et 104.

17Arne Naess, Vers l'écologie profonde (entretien avec David Rothenberg). éd. Wildproject. [1992] 2009 fr. L'esprit et le cercle, p. 95.

18Arne Naess, Vers l'écologie profonde (entretien avec David Rothenberg). éd. Wildproject. [1992] 2009 fr. Voir le monde à nouveau, p. 261.

19Arne Naess, Vers l'écologie profonde (entretien avec David Rothenberg). éd. Wildproject. [1992] 2009 fr. Introduction : De la science au Soi, p. 34.

20Arne Naess, Vers l'écologie profonde (entretien avec David Rothenberg). éd. Wildproject. [1992] 2009 fr. L'esprit et le cercle, p. 93.

21Arne Naess, Vers l'écologie profonde (entretien avec David Rothenberg). éd. Wildproject. [1992] 2009 fr. L'esprit et le cercle, p. 93.

22Arne Naess, Vers l'écologie profonde (entretien avec David Rothenberg). éd. Wildproject. [1992] 2009 fr. Sur une mince couche de glace, p. 291.

23Arne Naess, Vers l'écologie profonde (entretien avec David Rothenberg). éd. Wildproject. [1992] 2009 fr. Ce que profond veut dire, p.237.

24Arne Naess, Vers l'écologie profonde (entretien avec David Rothenberg). éd. Wildproject. [1992] 2009 fr. Ce que profond veut dire, §.Social VS profond, p.246.

25Voir Arne Naess, Vers l'écologie profonde (entretien avec David Rothenberg). éd. Wildproject. [1992] 2009 fr. Résistez à la totalité !.

26Arne Naess, Vers l'écologie profonde (entretien avec David Rothenberg). éd. Wildproject. [1992] 2009 fr. Résistez à la totalité ! p.207.

27Arne Naess, Vers l'écologie profonde (entretien avec David Rothenberg). éd. Wildproject. [1992] 2009 fr. La cabane des pierres croisées, p. 134 à 135.

28Arne Naess, Vers l'écologie profonde (entretien avec David Rothenberg). éd. Wildproject. [1992] 2009 fr. Inspiration et possibilité, p. 168.

29Arne Naess, Vers l'écologie profonde (entretien avec David Rothenberg). éd. Wildproject. [1992] 2009 fr. Inspiration et possibilité, p. 178.

30Arne Naess, Vers l'écologie profonde (entretien avec David Rothenberg). éd. Wildproject. [1992] 2009 fr. Résistez à la totalité, p.1 97.

31Arne Naess, Vers l'écologie profonde (entretien avec David Rothenberg). éd. Wildproject. [1992] 2009 fr. Inspiration et possibilité, p. 226.

32Arne Naess, Vers l'écologie profonde (entretien avec David Rothenberg). éd. Wildproject. [1992] 2009 fr. Ce que profond veut dire, p.229.

33Arne Naess, Vers l'écologie profonde (entretien avec David Rothenberg). éd. Wildproject. [1992] 2009 fr. Ce que profond veut dire, p.223.

34Version prise de Voir Arne Naess, Vers l'écologie profonde (entretien avec David Rothenberg). éd. Wildproject. [1992] 2009 fr. Ce que profond veut dire, p.223.

35Arne Naess, Vers l'écologie profonde (entretien avec David Rothenberg). éd. Wildproject. [1992] 2009 fr. Ce que profond veut dire, p.239.

36Arne Naess, Vers l'écologie profonde (entretien avec David Rothenberg). éd. Wildproject. [1992] 2009 fr. Ce que profond veut dire, p.237.

37Arne Naess, Vers l'écologie profonde (entretien avec David Rothenberg). éd. Wildproject. [1992] 2009 fr. Ce que profond veut dire, p.225.

38Arne Naess, Vers l'écologie profonde (entretien avec David Rothenberg). éd. Wildproject. [1992] 2009 fr. Ce que profond veut dire, p.225.

39Voir Arne Naess, Vers l'écologie profonde (entretien avec David Rothenberg). éd. Wildproject. [1992] 2009 fr. Inspiration et possibilité, p. 177.

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