Les dernières études sur UN TYPE d’OGM de Monsanto réalisé par Séralini & Spiroux on fait beaucoup parler d’elles.
Les
médias. Rapidement TOUT les OGMs se sont vu affublé de
dangereux pour la santé. Et les journaux qui ont eu l’exclusivité
de la nouvelle l’on annoncé sans pouvoir avoir de recul (puisque
personne ne devait être courant1),
agissant de la sorte, il faisait plutôt partie d’une opération de
propagande que de celle de journalisme (même si l’exercice est
trop souvent décevant en règle générale).
Les
militants. Un grand nombre de militant-e-s a profité de
l’occasion pour relayer l’annonce, pensant trouver dans cette
étude de quoi appuyer leur critiquent des OGM... ce qui
inévitablement donnera aux scientifiques, l’occasion de dire
qu’ils ont tort de combattre les OGM parce que n’étant pas
scientifiques, ils ne sont même pas capable d’émettre un avis sur
ce CR d’expérimentation.
Les
scientifiques. L’équipe de Séralini & Spiroux a
probablement commis quelques erreurs, a minimat celle d’avoir fait
publié uniquement dans une revue accessible uniquement sur
abonnement, alors que d’autres publications accessible a une
population plus large étaient possible2.
Mais le
« monde des scientifiques » n’est pas si détaché que
cela de la politique. Pour obtenir les budgets ils sont prêts a
mettre au point des « projets de recherches » qui
promettent mots et merveilles.
Certains
n’hésitent pas a réagir le jour même de la publication de
l’étude pour la critiquer... sans réaliser de
contre-expérimentation et sont complètement lié a des conflits
d’intérêts, voir exécutent des critiques ad-hominem (c’est
l’occasion d’ailleurs de redécouvrir ce que signifie le lobbying
et de voir les liens de Monsanto et de suscursales avec certains
scientifiques3).
D’autres
scientifiques expriment leur désaccord vis-à-vis de tout le battage
autour de cette publication... mais on attend toujours le groupe de
scientifique qui osera exprimer le désaccord vis-à-vis de toutes
les promesses sur base dite scientifique de la promotion des OGM4...
qui assurément contrairement a un article, un livre et un
documentaire, produit beaucoup plus d’argent en enchaînant des
paysans et des agriculteurs a des semences d’un genre particulier
qui les fait dépendre de l’industrie (et dont les OGM ne sont pas
les seules applications, pas besoin d’OGM pour être une semence
hybride qui ne peu s’utiliser qu’une année).
Des
arguments politique non-scientifiques sont valable. Le problème
de tout ce battage autour de l’étude scientifique, c’est qu’il
fait oublier, les problèmes qu’on toujours posé et que pose
encore les OGM. Des problèmes qui n’ont pas besoin d’études
scientifiques pour exister. Le brevetage du vivant, le secret
industriel sur les études censées améliorer la connaissance, mais
surtout pour moi, le fait que nous sommes toujours des gibiers pour
le capitalisme.
Des
cobayes ? Pire. La plupart des militants, jusqu’au dernier
livre de Serialini, n’hésite pas à faire le parallèle entre les
cobayes et la population humaine. C’est une erreur. Nous sommes
dans une situation bien différente, bien pire. Faire une expérience
scientifique, c’est contrôler l’environnement, c’est produire
du savoir, le faire sur une certaines populations. Si les vivants
non-humains ne sont pas tenu au courant, les humains habituellement
traité comme cobaye connaissent la différence (sauf quand ils sont
le fruit d’expériences secret d’État5,
ou qu’ils ne savent pas lire les termes du contrat comme certaines
populations indiennes6)
et l’expérience a un champ limité. Face aux OGMs cultivés en
plein champs (pas ceux de laboratoire) nous ne sommes pas des
cobayes, nous sommes du gibier, pour la chasse aux profits
d’industriels sous couvert de « science ». La
population exposée n’est pas controlé, les données de
l’expérience et son cadre de sont pas énoncé, la limite du lieu
d’expérimentation n’existent pas7.
NOTES :
1L'étude
anti-OGM: comment s'assurer des médias favorables,
http://www.sciencepresse.qc.ca/blogue/2012/09/22/letude-anti-ogm-comment-sassurer-medias-favorables
2« L’article
est publié
dans une revue disponible uniquement sur abonnement, donc pas
accessible aux citoyens, aux militants, aux profs de lycée, aux
journalistes, bref j’en
ai déjà parlé ailleurs (et aussi ici),
mais quand une étude est potentiellement si importante pour tout le
monde, ça me paraît crucial de faire en sorte qu’elle soit le
plus largement disponible possible. Ils auraient publié dans PLOS
One, ça serait en copyright Creative Commons et librement
disponible pour la planète (et en prime le facteur d’impact est
plus élevé). Et là non seulement ça n’est pas chez PLOS, mais
c’est chez Elsevier, le
grand méchant loup de l’édition scientifique, la
multinationale la plus grosse et la plus rapace du secteur.
D’ailleurs chez PLOS, non seulement c’est libre d’accès, mais
on peut ajouter des commentaires, et les liens Twitter sont montrés
en temps réel à côté de l’article. C’aurait pas été bien
ça, pour faire débat public ? »Comme l’explique le
blog tout ce passe comme ci.
http://toutsepassecommesi.cafe-sciences.org/2012/09/24/faudrait-pas-que-le-bon-peuple-puisse-juger-de-la-science-concernant-les-ogm-directement-openaccess-not/
3Mediapart
publie un article sur le sujet, Polémique sur la toxicité des
OGM : ces conflits d'intérêts qui nuisent
à la science, 28 septembre 2012 par
Benjamin Sourice.
4Sur
la question de la responsabilité des scientifiques, voir l’article
de Jacques Testart : jacques.testart.free.fr/pdf/texte794.pdf
vous n’aimez pas
lire ? Il y a une vidéo pour ça :
http://www.dailymotion.com/video/xgf2m3_jacques-testart-responsabilite-sociale-des-scientifiques_school
Sans trop m’aventurer dans des choses que je
ne maîtrise pas, il semble que beaucoup de monde pense que le
nombre de « matériel biologique » (c’est-à-dire les
animaux non-humains) pour l’expérimentation était insuffisant...
soit, le problème c’est que c’est sur ce même nombre
insuffisant que les OGM étaient validés jusqu’à présent... il
semble donc que l’on puisse conclure a minimat, que les critères
de validation d’expériences sont mauvais. Mais je serai curieux
de savoir si on trouvera un responsable pour ce choix de critère,
et encore plus s’il y aura des sanctions sur ce responsable pour
les problèmes éventuels que l’on pourrait démontrer avec plus
de sujets sur des longues durées... Démonstration ?
http://www.bacterioblog.com/2012/09/24/pour-quelques-rats-de-plus/
5Voir
tous les problèmes rencontrés avec les expériences du projet
MK-Ultra pendant la guerre froide.
6« Les
médicaments destinés aux populations des pays riches sont
désormais testés sur les populations de pays africains et
asiatiques.
Les pays pauvres ont beaucoup d’avantages. Outre que la rémunération des cliniciens est beaucoup plus faible, les comités d’éthique sont parfois inexistants et les patients peu exigeants car ils croient avoir, à cette occasion, accès à la médecine occidentale de pointe. À l’inverse, dans les pays riches, les patients sont de plus en plus réticents à participer à un essai clinique, sauf dans les cas où le nouveau médicament ne peut être comparé à aucun traitement efficace existant […] Dans les pays pauvres, beaucoup d’expériences sont possibles car la participation à un essai clinique est souvent la seule possibilité d’être soigné, même si cela n’est que sur une courte durée et si, une fois l’essai terminé, les populations cobayes sont laissées à elles-mêmes, sans suivi et sans prise en charge (ce que les patients ignorent la plupart du temps quand ils signent un document supposant leur « consentement éclairé »). » Philippe Pignarre, Au nom de la science, à propos de Sonia Shah, Cobayes humains. Le Grand Secret des essais pharmaceutiques (trad. Pierre Saint-Jean). début 2008. http://revuedeslivres.net/articles.php?id=65
Les pays pauvres ont beaucoup d’avantages. Outre que la rémunération des cliniciens est beaucoup plus faible, les comités d’éthique sont parfois inexistants et les patients peu exigeants car ils croient avoir, à cette occasion, accès à la médecine occidentale de pointe. À l’inverse, dans les pays riches, les patients sont de plus en plus réticents à participer à un essai clinique, sauf dans les cas où le nouveau médicament ne peut être comparé à aucun traitement efficace existant […] Dans les pays pauvres, beaucoup d’expériences sont possibles car la participation à un essai clinique est souvent la seule possibilité d’être soigné, même si cela n’est que sur une courte durée et si, une fois l’essai terminé, les populations cobayes sont laissées à elles-mêmes, sans suivi et sans prise en charge (ce que les patients ignorent la plupart du temps quand ils signent un document supposant leur « consentement éclairé »). » Philippe Pignarre, Au nom de la science, à propos de Sonia Shah, Cobayes humains. Le Grand Secret des essais pharmaceutiques (trad. Pierre Saint-Jean). début 2008. http://revuedeslivres.net/articles.php?id=65
7Dans
le cas des OGM souvent on indique le poids du pollen qui empêche sa
propagation... jusqu’a ce qu’on prouve que les abeilles ne
faisaient pas de distinction entre ogm et non ogm (ce qui récemment
entraîne des fabriques de nouvelles législation sur la production
de miel afin de cacher ce problème), ou qu’on rappelle simplement
qu’il suffit de se gare a côté d’un champ de ce type pour que
du pollen se dépose sur votre véhicule et soit aisément
transportable ailleurs...
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