mercredi 28 décembre 2011

L'empereur informatique Maximo.

Nous pourrions rapprocher le rôle qu'accomplis IBM et son logiciel Maximo, dans la gestion de la population de Besançon au même rôle qu'a eu IBM dans le gestion des populations sous le régime Nazie.
En effet, pour gérer tout le flux d'information acquéris sur les personnes par l'instauration de papiers d'identité spéciaux permettant en plus du sexe, age, sécurité sociale, de savoir si la personne était juive, homosexuelle, déficiente mentalement, le régime nazi a établi un partenariat avec IBM. IBM a créé un système de fiche perforées permettant le brassage et la ventilation de ces flux (c'est beau les termes d'économies non ?), autrement dit le meurtre de beaucoup d'entre eux.
Cependant cette méthode, a mon avis justifié, de part les images quel transporte fait plus recours au spectacle qu'a l'intelligence qui permettrai a chacun de critiquer la logique générale du problème.

La logique générale, consiste a penser que l'informatique est un outil neutre d'aide a la décision. Qu'il a toutes les qualités attendues de l'objectivité. Des mouvements conspirationnistes non raciste comme Zeitgeist réclame d'ailleurs l'usage de l'informatique demain pour gérer la planète et nos vie de manière totalement objective. Et comble de la bienséance, le maire de Besançon est du Parti Socialiste... Que des bonnes intentions, aveugles aux conséquences pratiques de leur choix.

Je vous égrenne la critique classique de la gauche : c'est une entreprise privé qui permet la gestion publique... Mais la solution serait tout a fait acceptable si cette entreprise était elle même publique (je ne vous parle même pas d'autogestion). Le maire PS a trouvé une solution encore plus exécrable : dire que c'est toujours un "humain" qui prend la décision et que la machine ne fait que de l'aide a la décision permettant l'objectivité (l'argument ne tient pas, la machine est programmé pour relevés certaines choses plutôt que d'autres. Il y a donc des choix dans le programme lui même qui constitue une boite noire méconnaissable pour tout un chacun, et qui même si elle était connue ne nous rendrait pas pour autant le pouvoir en nous disqualifiant sur la possibilité d'émettre un avis sur la pertinence de tel ou tel facteur.) Nous n'aurions plus le choix que d'espérer qu'a aucun moment un fonctionnaire ou une personne corrompu ayant accès a toutes ces informations puissent les revendre (ce qui est déjà arrivé, y compris avec des policiers concernant des fichiers de la population générale).
En général la gauche est attachée a la question de la redistribution et du contrôle des outils de production et voie dans cette perspective la finalité de sa critique. C'est aussi ce qui en fait toute sa pauvreté dans le cas de techniques qui de fait recquiert une expertise.

L'informatique n'est pas un outils que tout le monde peu maîtriser, de fait il entraine une sélection dans la population. Ce problème a était relevé aussi par certains dans l'emploi des machines a voter. Mais d'une manière générale il est bien sensible a chacun d'entre nous quand il veut critiquer un élément de la société ? L'alimentation ? Mais êtes vous agriculteur ? Médecin peut-être ? Hygiéniste ?
La gestion informatique de la société ? Mais êtes vous informaticiens ? Ingénieur ?

L'utilitarisme et toutes les théories insistant sur la rationalité nécessaire aux choix, donne a l'information une place de plus en plus importante. L'importance qu'elle acquiert dans des organisations ou les conséquences des actions s'emboîtent sur de longues distances (mondialisation), ne peuvent être connues (secret industriel, invisibilité, doute scientifique) voire sont simplement incertaines entraîne en général de fait une déconnection des responsabilités dans la participation a l'aboutissement de la chaîne a laquelle à participer l'individu. C'est le problème de la banalité du mal, du détachement créé par l'émiettement des responsabilités qui vient s'ajouter à l'embrigadement classique ou l'aliénation.
Chaque action des employés de mairie pourra maintenant se justifier par la neutralité de l'aide a la décision de la machine.
Il est par ailleurs impossible d'exiger de chacun la connaissance de la totalité des conséquences de nos actions dans l'échelle des sociétés actuelles et de leur imbrications. Notre perception est déjà saturé d'information par notre attention quotidienne a la vie. Lui demander plus, c'est légitimer l'obéissance aveugle a des collèges d'expert ou un tyran éclairé [1].

 Il est peut-être temps a l'heure ou le rôle des machines et de leur algorythmes ont été important (Échange automatisés a haute fréquence) dans les derniers soubresaut du capitalisme (ce qu'il est malencontreusement convenu d'appeller une crise économique) de réenvisager son service politique.
L'informatique n'est pas un outil de libération en soi. Elle sera toujours le pouvoir de ceux qui la contrôle sur ceux qui sont contrôlés. Elle ne peut-être qu'envisagé pour nous libérer que dans des stratégies de détournements (comme l'on d'ailleurs rappelé récemment les Lulzsec, sous groupe des Anonymous) ou pour venir formaliser des décisions qui ont déjà été prise sous les formes de la démocratie directe (comme ce fut le cas dans les révoltes récentes). C'est au mieux l'ouverture de stratégie temporaire dans la clôture générale de la circulation des bits.

Le plus gros reste a faire, permettre la démocratie directe a toutes et tous (quelques soit nos capacités et nos origines) dans des groupes locaux et fédérés ou l'on s'essayerai a faire en sorte que nos libertés se diversifie, grâce a des dépendances que nous aurions choisis qui soit renouvellable, constructible et réparable avec peu de moyens et de connaissance et qui commettent le moins de dommage a l'ensemble des êtres vivants, tout en essayant de préserver les conditions et les habitats qui favorise une biodiversité grandissante.

Une société Anarchiste.

Notes :
[1] Ce que certains on dors et déjà accepté comme Hans Jonas.

Sur un sujet proche : Wikileaks et les limites de l'espoir en l'information.
http://triplebuze.blogspot.com/2010/12/wikileaks-et-les-limites-de-lespoir-en.html

Aucun commentaire: